• Fonderie de Bretagne (56) : Renault veut vendre le site de Caudan (LT.fr-11/03/21-20h57)

    Le groupe Renault recherche un repreneur pour la Fonderie de Bretagne. L’annonce a été faite, ce jeudi 11 mars, lors d’un comité social et économique extraordinaire. Le groupe Renault recherche un repreneur pour la Fonderie de Bretagne. L’annonce a été faite, ce jeudi 11 mars, lors d’un comité social et économique extraordinaire.

    Le feu couve depuis de longs mois à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56). L’annonce, ce jeudi 11 mars, en CSE extraordinaire, par le Groupe Renault de la recherche d’un repreneur pourrait mettre le feu aux poudres. La CGT, syndicat majoritaire, qui défend le maintien du site (380 salariés) dans le giron du Groupe au Losange, crie à la trahison.

    Houleux ». Maël Le Goff, le représentant de la CGT n’a pas laissé planer la moindre équivoque, dès sa sortie à 18 h 30, sur la nature des échanges avec la direction de la Fonderie de Bretagne. Ce comité économique et social extraordinaire, ajourné il y a quelques jours en sous-préfecture de Lorient, était le dernier rendez-vous, ce jeudi 11 mars, de la revue stratégique. Huit mois d’études et de rencontres au cours desquelles devait se décider l’avenir du site caudanais. Résultat ? « C’est un échec cuisant », dénonce la CGT qui n’avait pas attendu le terme du CSE pour publier, dès 15 heures, un communiqué au vitriol dans lequel le syndicat dénonçait une « trahison à tous les niveaux ».

    « Une mise à mort programmée du site »

    La filiale du groupe Renault qui réalise des pièces de fonderie avec ou sans usinage (boîtiers différentiels, vilebrequins, porte-fusées, collecteurs d’échappement, etc.), en majorité pour Renault (environ 95 %) accuse donc un nouveau choc. Ce jeudi 11 mars, les syndicats, qui défendaient avec acharnement le maintien du site dans le giron de Renault, ont été douchés. « La direction nous a annoncé que le Groupe cherchait un repreneur », s’est offusqué Maël Le Goff qui considère que cette « revue stratégique a été une mascarade ». Une absence de sincérité qui remonte, pour la CGT, au printemps 2020. Jean-Dominique Senard, le patron de Renault avait affirmé au micro d’une radio nationale que « la Fonderie de Bretagne n’avait pas vocation à rester dans le giron du groupe Renault ». Depuis, « une mise à mort du site » s’est enclenchée. Avec comme point d’orgue, selon les élus de la CGT, un audit à charge du cabinet Advancy, mandaté par la direction. La CGT défend une autre étude (Sécafi) démontrant, au contraire, que dans dix ans, nous pouvons être positifs financièrement ».

    «Nous nous battrons pour garantir nos emplois»

    « L’inertie des pouvoirs publics »

    Trop de questions sont restées sans réponses. « Rien sur des négociations avec d’éventuels repreneurs ni sur des évolutions industrielles, comme la fabrication de pièces en aluminium ». La CGT, qui crie à la trahison, dénonce l’inertie des pouvoirs publics. « Des élus locaux et régionaux à qui on a imposé la signature d’une charte de confidentialité ». À l’issue du CSE, une nouvelle période de négociations va s’ouvrir pour déterminer les conditions de la reprise du site. « De 3 mois à 5 mois », selon Maël Le Goff, qui, dès ce jeudi soir, appelait tous les salariés à suivre les assemblées générales. « Nous nous battrons pour garantir nos emplois », préviennent les élus de la CGT.

    Une reprise « pour garantir les emplois » défend la direction

    La direction a confirmé, ce jeudi, dans un communiqué que le « Groupe Renault engage les démarches pour rechercher un repreneur pour le site de Caudan ». Un choix qui « paraît plus à même de pérenniser les activités, les emplois et d’adapter l’outil industriel aux évolutions du secteur ». La direction fait valoir que « les évolutions de l’automobile vers des véhicules plus légers, la concentration des acteurs dans le secteur de la fonderie et le déploiement du plan d’économie du groupe », plaide pour la solution d’une reprise, le tout « dans le dialogue avec les partenaires sociaux et les acteurs du territoire ».

    Régis Nescop

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Fonderie de Bretagne (Caudan-56). Renault annonce la recherche d’un repreneur (OF.fr-11/03/21-19h09)Fonderie de Bretagne : la CGT crie à la trahison et appelle à la mobilisation (LT.fr-11/03/21-16h32) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :