• Fonderie de Bretagne : la tension a franchi un cap (LT.fr-17/05/21-13h41)

    Le convoi des salariés de la Fonderie bloqué
     
    Le convoi des salariés de la Fonderie de Bretagne, bloqué par les forces de l’ordre sur la pénétrante, à Lorient, rentre à l’usine de Caudan où ils vont se barricader, sans avoir rencontré le sous-préfet. 

    Vers 15 h, ce lundi après-midi, les fondeurs ont quitté la pénétrante, entre le rond-point de La Base et celui des Beaux-Arts, où ils étaient bloqués par les forces de l’ordre. Ils ne participeront pas à la réunion prévue avec le sous-préfet. « Le sous-préfet ne m’a pas prévenu que les engins seraient bloqués. C’était une souricière. Maintenant, on rentre à la boîte et on va se barricader car il y a de fortes chances qu’ils essaient de nous déloger », a déclaré, amer, le secrétaire de la CGT, Maël Le Goff. 

    La tension de ce lundi est inédite depuis le début du mouvement, le 27 avril. Bloqués avant même d’arriver au centre-ville de Lorient, les fondeurs ont déversé une benne sur la route. Des gaz lacrymogènes ont été tirés par les forces de l’ordre.

    Le commissariat de Lorient barricadé

    À 13 h, un convoi de plusieurs dizaines de voitures était parti de l’usine de Caudan, en opération escargot, pour rejoindre la sous-préfecture de Lorient où une délégation avait rendez-vous avec le sous-préfet, Pierre Clavreuil, pour évoquer la réunion de mercredi entre les salariés de la Fonderie de Bretagne et les dirigeants de Renault. 

    Après avoir trouvé les portes du commissariat de Lorient barricadées, la délégation a rejoint le convoi. « Le message est clair. Cet accueil signifie qu’il n’a rien à nous dire. Hier, on s’est fait balader juste pour qu’un match de Ligue 1 se tienne », a lancé la CGT, en faisant référence au blocage de l’hôtel Ibis Styles, à Kerpont, où se préparaient les joueurs messins avant le match contre le FC Lorient, ce dimanche 16 mai. 

    Les fondeurs ne participeront pas à la réunion de mercredi à Rennes. Une visioconférence est prévue ce mardi avec le président de Région, Loïg Chesnais-Girard. Le sous-préfet assure aux salariés que des discussions sont en cours, en hauts lieux, pour faire avancer la situation. Les salariés se sentent abandonnés : « Nous n’avons plus confiance en aucun interlocuteur ».

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Déclaration du syndicat CGT Renault-Fonderie de Bretagne (FB-17/05/21-22h05)Fonderie de Bretagne. La réunion en sous-préfecture avortée (OF.fr-18/05-8h01) »
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