Plus de 250 personnes (salariés du médico-social, travailleurs sociaux, personnels de crèches…) ont battu le pavé à proximité des locaux de l’association Don Bosco, au centre-ville de Gouesnou, entre 11 h et 14 h, ce mardi 7 décembre. Ce mouvement entrait dans le cadre d’un débrayage national initié, localement, par une intersyndicale CFDT - CGT - Sud.
« Nous sommes les oubliés »
« Nous sommes les oubliés du Ségur de la santé alors que nous nous occupons des plus vulnérables tels que les enfants maltraités, les enfants et adultes en situation de handicap, les publics en insertion, à la rue, ou encore les demandeurs d’asile. On a oublié que pendant les confinements, tous nos personnels continuaient à travailler en première ligne aux côtés des soignants qui ont été les seuls valorisés par les décideurs », constate François Le Corvaisier (CGT).
Certains décrochent et les formations n’attirent plus
Du coup, le constat est rude chez les travailleurs sociaux. Certains décrochent (démissions, abandons de poste, ruptures conventionnelles), tandis que les organismes de formation n’attirent plus les jeunes. « Les conditions de travail se dégradent et les pratiques se déshumanisent au profit d’analyses purement financières », ajoute Anne Madec (Sud), qui souhaiterait que « la revalorisation salariale soit égale pour tous dans les filières du soin, de l’éducatif, de l’accompagnement, de l’administratif et de la filière technique ».
Pour autant, dans l’attente de réponses concrètes, la communauté des travailleurs sociaux va « continuer à œuvrer à hauteur de son utilité sociale avec professionnalisme et engagement ».
À noter
Prochain rendez-vous intersyndical le 14 décembre à l’UES Mescoat à Landerneau.
Source : https://www.letelegramme.fr