• Gâvres. L’association de sauvegarde du littoral et le Peuple des dunes toujours mobilisés (OF.fr-9/08/21-18h07)

    Gâvres. L’association de sauvegarde du littoral et le Peuple des dunes toujours mobilisés  (OF.fr-9/08/21-18h07)Le député Jimmy Pahun, Alain Bonnec, André Berthou, Jean Grésy, respectivement porte-parole, président et vice-président de l’association de sauvegarde et de protection du littoral de Gâvres, et Dominique Le Vouedec, le maire de la commune. 

    Réchauffement climatique, algues vertes, ferme éolienne, route du tombolo… L’assemblée générale de l’association de sauvegarde du littoral a passé en revue les combats menés et en cours.

    L’Association de sauvegarde et de protection du littoral de Gâvres (ASPLG) a tenu son assemblée générale, vendredi, à la salle Éric-Tabarly en présence d’une quarantaine de membres.

    L 'ASPLG a vocation à assurer la protection et la sauvegarde des équilibres biologiques et écologiques du littoral de la presqu’île. L’association témoigne son inquiétude, comme l’a souligné son emblématique président, André Berthou, à ce poste depuis 20 ans. « Fonte des glaces en antarctique, feux de forêts, dômes de chaleurs, tempêtes, inondations, les évènements climatiques qui s’enchaînent auront très certainement un impact sur notre environnement. »

    Créée au lendemain de la première submersion marine, en 2001, l’association fut la première à alerter contre les dangers du recul du trait de côte. C’est aussi l’ASPLG qui, en 2005, est montée au créneau quand le cimentier Lafarge a dévoilé son projet d’extraction massive de sable au large de Groix. Depuis, elle pilote le Peuple des dunes, ce collectif d’une centaine d’associations qui a fait plier le cimentier en 2009. Lors de son assemblée générale, l’association a abordé plusieurs axes de mobilisation.

    La mobilisation contre l’ensemencement en Petite mer

    L’association a rappelé son engagement au moment de l’ensemencement de 20 tonnes de naissain de coque, déversées en 2014, à l’initiative du comité départemental des pêches. L’ASPLG et la municipalité avaient alors déposé plusieurs recours auprès du tribunal administratif de Rennes. Pour mémoire, le comité départemental prévoyait d’introduire 200 tonnes de naissains de coques. « Le 5 avril 2019, après plusieurs rebondissements, le tribunal administratif de Nantes donnait raison à l’association de sauvegarde et de protection du littoral, jugeant l’opération illégale, a rappelé Jean Grésy, le vice-président. Mais le 27 novembre 2020, suite au pourvoi du comité départemental des pêches, le conseil d’État a cassé l’arrêté de la cour d’appel de Nantes, tout en validant le fait que ce comité n’avait pas autorité à mener pareille opération. » En conséquence le comité départemental des pêches est exonéré du remboursement des frais de justice engagés par les deux parties.

    L’opposition à la construction d’un ponton de déchargement

    Autre procédure à l’actif de l’association : le recours déposé par le Peuple des dunes, en 2017, contre la construction d’un ponton de déchargement de sable dans la rade de Lorient. « Le tribunal administratif de Rennes a rejeté notre recours en 2020. Les magistrats considèrent toujours qu’il appartient au requérant de prouver la nuisance » explique Jean Grésy, avocat de formation. Pour lui, c’est le combat de David contre Goliath. « Difficile pour une association d’apporter des éléments de preuve alors que les parties adverses ont les moyens d’engager de nombreux experts pour prouver l’inverse. » À ce jour le ponton n’a toujours pas été construit.

    Alerter sur la prolifération d’algues vertes

    André Bonnec, porte-parole du Peuple des dunes et président d’Eau et rivières de Bretagne a ensuite pris la parole pour alerter sur la prolifération des algues vertes en Bretagne, « une prolifération liée aux activités humaines, à l’agriculture en particulier ». En cause, l’épandage des déjections animales sur les terres agricoles, qui pollue les nappes phréatiques, responsable de cette prolifération. Le porte-parole nuance néanmoins ce constat, en rappelant que « la Bretagne est la seule région d’Europe à avoir vu ses taux de nitrate baisser en Europe ces dernières années ».

    Un projet d’éoliennes au large très controversé

    Présent également, le député Jimmy Pahun, qui est venu défendre le projet de fermes éoliennes au large de Groix, pour sortir du tout nucléaire.

    À la clé « 130 éoliennes de 260 mètres de haut sur 55 km 2 au large de nos côtes », a détaillé l’élu qui siège à la commission du développement durable à l’assemblée nationale. Un projet d’envergure à 25 km au large de Groix et Belle Île, « suffisamment éloigné des zones de pêche pour rassurer les pêcheurs et qui permettra à terme de chauffer tout le sud de-là Bretagne et d’alimenter en hydrogène vert les bus et les bateaux qui y circulent » 

    C’est par l’intervention du maire Dominique Le Vouedec que s’est achevée la réunion. Dans son exposé, il a rappelé la politique de défense du trait de côte engagée par la municipalité pour protéger et pérenniser la fameuse route du tombolo. « Le préalable à toute action » a insisté l’élu avant de revenir dans le détail sur ce dossier d’une rare complexité qui a mis dix ans à aboutir.

    Aujourd’hui, le projet de voie verte avec piste cyclable et aires de stationnements entre les mains du département peut enfin se concrétiser.

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

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