• Guingamp (22) dans la course pour accueillir l’usine de masques (OF.fr-11/06/20-18h55)

    Une usine de masques, portée par la région Bretagne, pourrait voir le jour près de Guingamp. / Photo d’illustration.
    Une usine de masques, portée par la région Bretagne, pourrait voir le jour près de Guingamp.
     

    Le projet coopératif, porté par la région Bretagne, pourrait s’implanter à Grâces (Côtes-d’Armor), tout près de Guingamp. Rien n’est encore signé cependant, tempère le vice-président de région, chargé de l’économie, Martin Meyrier.

    Depuis le début de la crise sanitaire, la région Bretagne travaille à l’implantation d’une usine de confection de masques. Les locaux de l’ex-usine Alcatel, à Grâces, près de Guingamp, seraient désormais en pole position pour accueillir ce projet. L’usine de masques serait locataire des locaux.

    Rien n’est encore fait cependant, tempère le vice-président chargé de l’économie à la Région, Martin Meyrier : « La Région et son président feront l’annonce en temps voulu. De nombreux voyants sont au vert, mais un certain nombre d’éléments restent encore à préciser. Une visibilité sur le projet pourra être donnée avant la fin juin ».

    La dimension coopérative

    Les contours du projet sont cependant déjà dessinés : une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), qui associera salariés, collectivités publiques, citoyens… avec un capital ouvert et des campagnes de financement participatif. « Il existe plusieurs usines de masques en Bretagne, ajoute Martin Meyrier. Mais ce qui justifie que la puissance publique se positionne, c’est cette dimension coopérative ».

    Si la question de trouver un bâtiment n’est finalement pas le plus difficile, reste à s’assurer de la pérennité du projet économique et de l’engagement des partenaires. Missionné par la Région, l’ancien secrétaire d’État à l’économie solidaire, Guy Hascoët, annonçait dans Ouest-France le 27 mai : « La société aura deux lignes pour produire des masques chirurgicaux, une ligne pour des masques de protection FFP2. Avec l’objectif de sortir 40 à 45 millions de masques chaque année, et entre 30 et 40 salariés qui travailleront sur le site ».

    Une bonne nouvelle pour le bassin d’emploi guingampais, si le site d’implantation venait à être confirmé.

    Fabrice BERNAY 
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