• La journée interprofessionnelle d'actions du 16 novembre en Finistère vue par la PQR (17/11/2017)

    BREST

    Manifestation contre le libéralisme. Quelque 800 fidèles au rendez-vous (LT)

    Près d'un millier de manifestants, de source syndicale, guère plus de 500 au départ du défilé et sans doute 800 au retour place de la Liberté, à midi. La mobilisation contre le gouvernement faiblit à Brest, comme ailleurs.

    Le rendez-vous était fixé à 10 h 30, place de la Liberté, et, à l'approche des 11 h, il y avait quelque chose d'assez pathétique à entendre la sono cracher une chanson tonnant qu'« On ne lâche rien ». Devant à peine quelques centaines de personnes, drapeaux en mains, habituées des manifestations, militantes souvent de longue date, au bord d'une place déjà habitée par les chalets de Noël et quasi fermée. On a descendu de quelques mètres les barrières pour faire place à la foule. En vain.

    « Choqué par l'absence de jeunes »

    Gilbert, retraité au Relecq, portait sur la poitrine un autocollant du PCF « qui promeut l'écriture inclusive », souriait-il : « Je suis un-e tire-au-cul. Salutations votre altesse ». « Ce qui me choque, disait-il, c'est l'absence de jeunes. Ils sont appelés à en baver mais plus la situation sociale se dégrade, plus les gens se terrent ». Mais lui ne désarme pas. « Il faudra se lever de bonne heure, le jour de la lutte finale... » Résonnait, derrière, l'Internationale. Olivier Pichon, pour la CGT, a égrené les reproches faits à la politique libérale de Macron, dans divers domaines. Fidèle à elle-même, Nadine Hourmant (FO) s'est lancée dans un discours enflammé contre la politique du gouvernement. Elle a appelé à se mobiliser, aujourd'hui, devant le Château, pour la venue de quelques ministres, dont le premier d'entre eux. Nul besoin d'être grand clerc pour deviner que c'est FO que visait Olivier Cuzon, qui a pris le micro pour Solidaires, s'excusant presque de s'apprêter à dire à peu près la même chose, faute d'avoir pu s'entendre sur une déclaration commune.

    « Trouver une alternative »

    Partis guère plus de 500 au son des pétards, les manifestants ont été renforcés de deux ou trois centaines de personnes au cours de la marche, tranquille, au centre-ville, avant la dislocation à midi. Olivier Pichon n'essayait pas de tromper son monde en affichant une satisfaction de façade. « Il faut trouver une alternative à proposer, une façon de mobiliser » les personnes hostiles à la politique menée actuellement, « le prolongement des précédentes » selon lui. Les personnes présentes, hier, en effet, contrairement à beaucoup, n'estiment pas leur combat perdu.

    source:http://www.letelegramme.fr

     

    MORLAIX

    Code du travail. 200 manifestants (LT)

    La mobilisation contre la réforme du Code du travail par ordonnances décidée par le gouvernement n'a pas énormément mobilisé, hier matin, au centre-ville. Alors qu'ils avaient été près d'un millier lors des rassemblements des 12 septembre et 10 octobre, seulement 200 personnes étaient réunies sur la place des Otages, en milieu de matinée. Avec toujours les mêmes slogans répétés, lors des prises de paroles, par les syndicats, la CGT (« Nous pouvons, tous ensemble, faire reculer l'entreprise du gouvernement de déstructuration de notre modèle social »), FO (« Le capital ne nous arrachera pas 70 ans de conquêtes sociales, bloquons le pays ! ») ou encore la FSU (« Non au rouleau compresseur en marche, non aux mesures précarisant toujours un peu plus l'emploi des jeunes »). Les manifestants ont ensuite défilé dans le calme, depuis la rue Carnot jusqu'au rond-point Charles-de Gaulle. En appelant à un nouveau rassemblement, cette fois contre le Ceta (traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada), demain, à partir de 10 h, places de Viarmes et des Otages.

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    CARHAIX

    Code du travail. Une centaine de manifestants (LT)

    Une centaine de personnes se sont réunies ce jeudi à 11 h devant la Maison des syndicats à Carhaix afin de protester contre les ordonnances Macron et la réforme du code du travail. Le cortège s'est ensuite rendu à la Poste pour soutenir les facteurs en grève depuis le 2 novembre. Une partie des manifestants a envahi le centre de tri pendant une vingtaine de minutes. Sommés à plusieurs reprises par les responsables du site de quitter les lieux, ils se sont exécutés mais ont promis de continuer la mobilisation tant que les négociations entre les grévistes et la direction n'ont pas abouti. Les manifestants ont invité la population carhaisienne à se mobiliser ce vendredi à 8 h 30 "pour maintenir la pression".

    source: http://www.letelegramme.fr

     

    QUIMPER

    Loi Travail. Environ 300 personnes mobilisées contre les ordonnances (LT)

    La du journée interprofessionnelle d'actions du  16 novembre en Finistère vue par la PQR (17/11/2017)Environ trois cents personnes étaient réunies, hier matin, place de la Résistance, pour demander le retrait des ordonnances de la loi Travail.

    Environ 300 personnes sont descendues dans la rue, hier matin, pour demander le retrait des ordonnances de la loi Travail. Répondant à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires Quimper, les manifestants se sont réunis, à 10 h 30, place de la Résistance, avant de prendre la direction de la préfecture où ils ont déposé une motion visant à abroger la loi Travail. Le cortège s'est ensuite arrêté devant le conseil départemental, La Poste et la mairie. « Cette loi est une machine de destruction des conditions de travail. Elle signe la fin du CDI, l'arrêt de mort des CHSCT et la baisse de la représentation syndicale dans les entreprises », protestait hier, Sandrine Allain, secrétaire générale de la CGT Quimper. La mobilisation n'a pas seulement réuni les salariés du privé car la FSU, syndicat enseignant, était aussi dans le cortège.

    Peu de jeunes mobilisés

    « Autour du personnel enseignant gravite aussi tout un tas de personnes sous contrats privés, auxiliaires de vie scolaire et parents d'élèves par exemple », expliquait Sabrina Manuel secrétaire générale du SNUIPP, syndicat des enseignants du premier degré au sein de la FSU. Une dizaine de lycéens ont aussi séché les cours pour venir protester contre une loi qui, selon eux, va créer toujours plus de précarité ». La mobilisation d'hier a été moins importante que pour la dernière manifestation du 21 septembre, où ils étaient entre 600 et 800 à réclamer le retrait des ordonnances. Un mouvement qui diminue localement à quatre jours de l'examen du projet de loi de leur ratification, qui débutera mardi à l'Assemblée nationale.
     
     
     
    QUIMPERLE
     
     150 manifestants maximum (LT)
     

    La journée interprofessionnelle d'actions du  16 novembre en Finistère vue par la PQR (17/11/2017)

     

    Lucas Brient et Jean Rioufol De 500 personnes début octobre, le mouvement contre les ordonnances Macron et le Code du travail n'a rassemblé que 150 mécontents, hier, au coeur de la cité du Coq. La lassitude se fait sentir.

    En réponse à l'appel national à manifester contre les « ordonnances Macron », l'intersyndicale du pays de Lorient (CGT, FO, Solidaire), à laquelle s'est joint la CNT (Confédération nationale du travail), organisait un défilé dans les rues de Quimperlé, hier matin.

    « Mise à mort du code du travail »

    Près de 150 personnes ont bravé la fraîcheur pour se réunir place Jean-Jaurès, point de départ d'un cortège qui s'est ensuite dirigé vers la gare avant de remonter vers l'avenue Jules-Ferry puis de redescendre place Charles-de-Gaulle, en empruntant la rue Savary. « Les ordonnances Macron signent la mise à mort du code du travail et des prud'hommes, s'est indignée Annie Minvielle de Force ouvrière. Le président s'est attaqué directement aux salariés. Demain, ce sera au tour de la Sécurité sociale, des retraites, de Pôle emploi, etc. Pour autant, on ne s'écroule pas, nous n'allons rien lâcher ». Hier, de nouveaux signes de fatigue du mouvement se sont pourtant fait ressentir. Alors que les organisations syndicales comptaient raviver la flamme lors de cette quatrième journée de mobilisation depuis la rentrée (après les 12 et 21 septembre et le 10 octobre), c'est plutôt un sentiment de lassitude et de résignation qui planait au-dessus des manifestants.

    « Manifester peut vous coûter cher »

    Ouvrier à Quimperlé, Emmanuel a défilé en queue de cortège. La mine déconfite, il fait partie de ceux qui s'agacent de constater cette irrémédiable chute de la fréquentation : « Il y a de moins en moins de monde. C'est indéniable, le mouvement s'essouffle et c'est regrettable. Il faut que les gens prennent conscience de la gravité de la situation ». S'il ne trouve aucune explication rationnelle à ce phénomène, Emmanuel avance néanmoins quelques éléments de réponse : « C'est bien joli de manifester. Mais quand vous avez du mal à boucler vos fins de mois, ce n'est pas simple de manquer une journée de travail, ça peut vous coûter cher. Et puis il y a ceux qui préfèrent tondre leur pelouse plutôt que de descendre dans la rue ».

    « Un manque de syndicalisme en France »

    En remontant le cortège et la rue Thiers, Patrick et Denis, retraités, conversent : « Peut-être que les employés ne se sentent pas concernés. Je ne m'explique pas trop cette faible mobilisation. Mais bon, il n'y a qu'à comparer avec les autres pays européens. Ici, on est quoi ? 10 % ? Il y a un manque de syndicalisme en France ». Denis, ancien instituteur, lui emboîte le pas. « Les retraités comme nous, ils sont là. Mais les actifs... Il y a une crainte de perdre son travail, c'est sûr. Mais cela ressemble un peu à une forme d'égoïsme ». Le premier appel à manifester contre les « ordonnances Macron » avait rassemblé environ 500 personnes le 12 septembre. Puis 300 le 21 septembre et à peine 250 le 10 octobre. Hier, la manifestation ressemblait à une sorte de dernière séance.

     
     
     
    « Marchons tous ensemble le 18 novembre vers l’Elysée – l’appel de la CGT goodyear et du Front Social (IC.fr-17/11/2017)Il y a 20 ans disparaissait Georges Marchais »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :