• Le « compromis Hollande – Merkel » : la GRÈCE placée au sein de l'Union européenne, dans une colonie pénitencière-par Jean LÉVY (13/07/2015)

    Le « compromis Hollande – Merkel » : la GRÈCE placée au sein de l'Union européenne, dans une colonie pénitencière-par Jean LÉVY (13/07/2015)

    Tous les médias français se félicitent, au nom de l’oligarchie financière dont ils dépendent, du « compromis » trouvé entre Merkel et Hollande sur les conditions exigées pour maintenir la Grèce dans la zone euro :

    La Grèce resterait au sein de l’Eurogroupe, mais en contrepartie, son peuple, déjà mis en zone surveillée,  serait placés cette fois en « quartier de haute sécurité » sous surveillance renforcée, tel est le « compromis » élaboré par Hollande et Merkel « Il s’agit d’un véritable coup d’État  européen ! » tel est le sentiment dominant  à Athènes et dans tout le pays.

    LA SOUVERAINETÉ DE LA GRÈCE, UNE IDÉE SUBVERSIVE À BRISER

     Toutes les décisions politiques, économiques et sociales seraient du seul ressort d’une nouvelle troïka, dotée de tous les pouvoirs en Grèce. C’est ainsi que cette structure étrangère serait seule habilitée à organiser la privatisation de tout le secteur public, donc le démantèlement systématique des biens de la nation  grecque aux conditions fixées par l’autorité de tutelle et aux conditions et au profit des firmes privées européennes.

    Ce serait la mise en coupe réglée de l’économie grecque. Aucune loi ne pourrait être votée par le parlement grec sans avoir au préalable obtenu le feu vert des autorités étrangères de tutelle…

     LA GRÈCE,  COLONIE EUROPÉENNE 

    Il a fallu 48 heures de controverses franco-allemandes pour aboutir à ce nouveau « Code Noir » européen.  Pourquoi cette pseudo crise ?

     

    Le « compromis Hollande – Merkel » : la GRÈCE  placée au sein de l'Union européenne, dans une colonie pénitencière [par Jean LÉVY]

     

    En fait, pour préserver ses intérêts, l’Allemagne semblait vouloir bouter la Grèce hors de la zone euro. Mais cette perspective inquiétait les Etats-Unis : exclure un Etat membre de l’Otan pouvait conduire ce pays à se libérer, non seulement de la tutelle européenne, mais aussi de l’Alliance atlantique : et si Athènes troquait Washigton pour Moscou ?

     Aussi, tout au long de cette « crise », la France, ou plutôt François Hollande et son gouvernement PS, ont joué le jeu américain au nom de la « solidarité » européenne : « Faisons tout pour garder la Grèce au sein des structures européennes ! » mais en lui imposant un statut de colonie au sein de l’UE, les Grecs abandonnant leur statut de citoyens pour celui d’esclaves.

     

    Le « compromis Hollande – Merkel » : la GRÈCE  placée au sein de l'Union européenne, dans une colonie pénitencière [par Jean LÉVY]

     

    On découvre une fois de plus le rôle joué par les dirigeants français, de meilleurs petits soldats de l’empire américain.

    COMMENT VA RÉAGIR LE PEUPLE GREC ? 

    Pourtant, une question primordiale se pose : le rôle d’Alexis Tsipras et des autres dirigeants de Syriza dans cette affaire. Le 5 juillet, ils appelaient le peuple grec à répondre NON à un accord humiliant  - obtenu à 62%, jusqu’à plus de 80% dans les quartiers ouvriers - et le 10 du même mois, cinq jours après,  ce même gouvernement fort de l’appui populaire, renie ses engagements pour accepter de s’engager dans des négociations sur une base nettement plus négative que celle des « propositions rejetées par le peuple.

    Et aujourd’hui, de reniement en reniement, Tsipras signe le texte de Hollande – Merkel, qui réduit la Grèce au statut de colonie européenne !

     Quelle va-t-être la réaction de la population grecque ? Y compris au-delà de ceux qui ont répondu NON le 5 juillet ?

    Déjà, dès le 11 juillet, quelques dizaines de députés de Syriza ont fait défection votant soit contre, soit s’abstenant, soit refusant de sièger dans ces conditions.

     

    Le « compromis Hollande – Merkel » : la GRÈCE  placée au sein de l'Union européenne, dans une colonie pénitencière [par Jean LÉVY]

     

    Les dernières informations indiquent que la réaction de colère sur le Net est massive. Le peuple grec va-t-il réagir à partir de la rue ?

     

    Les heures qui viennent peuvent apporter, une fois de plus, des rebondissements ? Qui peut le dire en dehors des Grecs ?

     

     

    Jean LÉVY-le 13 juillet 2015

    source: canempechepasnicolas.over-blog.com

    « Capitulation- par Jacques Sapir (13/07/2015)Après les accords de Bruxelles : Plus que jamais, sortir de l’Euro et de l’Union Européenne ! (PRCF-13/07/2015) »
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