• Le débat de la semaine à Quimper. Soutien inconditionnel aux urgences (LT.fr-14/06/19-19h30)

    Le débat de la semaine à Quimper. Soutien inconditionnel aux urgences (LT.fr-14/06/19-19h30)Lors de la plus récente mobilisation des personnels des urgences quimpéroises mardi dernier. 

     

    Bon, c’est vrai, le débat de la semaine n’est pas vraiment un débat puisque tout le monde est d’accord. Le manque de moyens humains et matériels aux urgences en général et à Quimper en particulier a beaucoup fait réagir les lecteurs sur nos réseaux sociaux.

    « Soutien total à mes anciens et anciennes collègues soignants qui se démènent de toutes leurs forces 24 h/24 h et ce 365 jours par an. Il est grand temps que les usagers les soutiennent, même si l’hôpital n’est pas un bon souvenir, ce sont eux les soignants qui ont fait, malgré tout, de leur mieux pour que ce soit moins difficile… », affirme Marie ??bøß?.

    À l’occasion de leur dernier débrayage, mardi, les personnels en grève avaient demandé que la population les rejoigne dans la lutte. « L’info arrive un peu tard pour venir les soutenir ! Mais j’y serai la prochaine ! Et tous les citoyens de Quimper et des environs devraient se mobiliser ! Un jour ou l’autre si ce n’est déjà fait, nous avons besoin d’eux ! », assure Morgane Le Moal. « Les pauvres, ils sont bien seuls et pourtant c’est le problème de chacun… Une honte de ne pas avoir de soutien », s’indigne Lylie Lysiane.

    « 6 heures pour une entorse »

    Charlotte Evrard considère qu’il « faut faire comme les gilets jaunes, manifester pour arriver a quelque chose ». Jusqu’à présent, précisément, les seuls citoyens à avoir rejoint le mouvement des urgentistes par solidarité sont des membres du collectif quimpérois des Gilets jaunes.

    Certains font part de leurs expériences : « Oui ! 6 heures pour une entorse ! », relate Muriel Friau. D’autres n’osent même pas se lancer dans la description : « Je ne préfère même pas parler de mes vécus aux urgences !!! Effectivement il y a… URGENCE ! », émet Annie Gelly. « C’est une catastrophe », assure encore Gaelle Ceccarelli.

    "Comme aux États-Unis, pauvre tu crèves riche tu survis !"

    Ils sont un certain nombre à alerter sur le sentiment d’une médecine à deux vitesses. « Comme aux États-Unis, pauvre tu crèves riche tu survis », déplore Steph-Eric Rubis Le Roux. « Il devient malheureusement très difficile de se soigner avec confiance, d’autant qu’une médecine à deux vitesses naît de manière scandaleuse et odieuse », constate Michel Ange. Il souligne « le regard indifférent de nos politiques et malheureusement déconnectés de la réalité du terrain, de manière irrespectueuse, immorale et inhumaine pour le moins ! »

    « On a tué la médecine de ville » 

    Pour Roland le Floch, « en médecine il n’y a pas d’urgence, il n’y a que des gens pressés ». Il ouvre le débat sur la médecine de ville qui serait, selon lui, une des causes de cette situation déplorable et déplorée. « Lorsqu’on voit des maisons médicales pourvues de six médecins, où il faut prendre rendez-vous 15 jours à l’avance (avant d’être sûr d’être malade). On téléphone en cas de besoins imprévus, réponse : pas de place, il faut prendre rendez-vous. On a tué la médecine de ville où les médecins sont devenus des pseudo-fonctionnaires nantis encouragés à ne pas soigner les patients et les gens pressés vont envahir les urgences de l’hôpital dont la bobologie devrait être l’exception », commente-t-il.

    Le mot de la fin revient au fataliste mais réaliste Jean Baptiste : « en général, l’humain va mal… chez eux aussi, mais pas que ».

     
     
    réactions
    •  RAYMOND BIGER 15 Juin 2019 à 15h21

      Je signale que le 11 juin 2019, à partir de 14 heures, des retraité-es syndiqué-es à Solidaires sont venu-e-s apporter leur soutien au mouvement des personnels hospitaliers de Quimper. Elles et Ils étaient visibles avec leur drapeau spécifique. Parmi elles/eux des anciens salarié-es de la Santé et du secteur public, toutes et tous usagers de l'hôpital public. Elles / ils se sont exprimé, lors du dialogue initié par les hospitalier-es en débrayage : a été souligné les temps d'attente plus que conséquents (6 heures, 7 heures voire plus) pour être réellement pris en charge , que subissent les patients venus à l'hôpital avec une lettre de leur médecin traitant ou y étant dirigé par une autre structure de santé, tel un Ehpad. Il suffit de venir en fin de week-end aux Urgences, pour s'apercevoir que le service est débordé. Les patients affluent de tout le Sud - Cornouaille, l'hôpital de Quimper assurant seul la permanence des soins. Nous posons également les questions suivantes. Combien de médecins à Quimper consultent encore sans rendez-vous ? Comment font les patients quand leur médecin traitant part à la retraite sans repreneur du cabinet médical et qu'ils se voient opposé plusieurs refus successifs de prise en charge par des médecins généralistes en activité différents ? Car c'est cela la réalité. Qu'en pensent et que font...

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