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Les masques tombent-par Jacques Cotta (La sociale-2/09/20)
Pris en faute pour incompétence, mensonge, mise en danger d’autrui il y a plusieurs mois, au plus haut de la crise du Covid, le gouvernement semble aujourd’hui tenir une revanche en redoublant de consignes sanitaires plus absurdes les unes que les autres. Mais il agit, et veut ainsi faire preuve d’existence et d’autorité.
Il n’y avait hier pas de masque. Il était même recommandé de ne pas le mettre disait le ministre Veran. Aujourd’hui, on ne jure plus que par le masque imposé à tous dés l’âge de 11 ans et en toutes circonstances, y-compris et surtout au grand air.
Les forces de l’ordre sont à nouveau au coeur du dispositif gouvernemental. Hier Policiers et gendarmes avaient la tâche de « mater » les Gilets jaunes. Aujourd’hui ils doivent imposer par les moyens qui leur sont propres la discipline voulu par messieurs Macron, Castex et autre ministre du moment.
La mécanique en place est évidente. L’uniforme se heurte souvent à des refus exaspérés, et au lieu d’un simple rappel à la loi, notamment concernant l’outrage, voila policiers ou pandores roulant en nombre des mécaniques pour mettre nos concitoyens au sol et leur passer les menottes, leur infliger humiliation et au passages quelques ecchymoses bien visibles. A croire que la violence policière est devenue l’alpha et l’oméga de la philosophie gouvernementale. Du moins un des moyens au service de sa politique, imposée par la peur.
La répression d’un magasinier dans une grande surface à Breil-sur-Roya ou celle d’un couple lors du départ du tour de france en témoigne.
Le masque n’a d’autre fonction immédiate, en l’état de la propagation et de la dangerosité du virus, que de faire taire les français dans un contexte qui sera marqué, dans les mois qui viennent, par un cortège de fermetures d’entreprises, de licenciements, et donc de mécontentements.
Les « forces de l’ordre » sont le moyens armé de cette politique.
Tout cela s’appuie sur l’assentiment général, le consensus de toutes les forces politiques qui visiblement n ‘ont comme seul souci, non de démonter la politique du pouvoir et les basses manoeuvres en cours, mais de ne pas être accusées de laxisme sur ce satané bout de tissu.
Le pouvoir pousse son avantage. Il a par exemple été indiqué à des organisateurs de rassemblements qu’ils seraient tenus responsables du non port de masque de certains des participants. Avec interpellation et amende en prime, cela va de soi, mesure dissuasive s’il en est…
Ce sont les libertés sociales, politiques, intellectuelles qui sont ainsi menacées, tout simplement. Jour après jour, les masques tombent…
Jacques Cotta
source: https://www.la-sociale.online/Tyrannie du masque et violences policières
Interpellation d'un salarié, à Breil sur Roya sur son lieu de travail, pour une histoire de masque
(source: chaine youtube de Jacques Cotta)
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Tags : Jacques COTTA, masques
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