• Loctudy (29). Des habitants réclament des rues au nom de résistantes (OF.fr-12/03/21-21h05)

      Loctudy (29). Des habitants réclament des rues au nom de résistantes  (OF.fr-12/03/21-21h05)   

    Pour certains loctudistes Louise Coupa mériterait un espace à son nom

    Louise Coupa faisait partie des quatre femmes résistantes de Loctudy (Finistère). Elle seule a été arrêtée et déportée. Des habitants réclament des rues à leur nom.

    La journée des droits de la femme, lundi 8 mars 2021, a fait ressortir des dossiers mettant des femmes à l’honneur. À Loctudy (Finistère), il semblerait qu’elles ne soient pas reconnues car seules deux rues portent un nom de femme : Jeanne d’Arc et Marie de Kerstrat.

    Certains habitants souhaiteraient rallonger cette petite liste de noms féminins. Pourquoi pas avec les quatre femmes résistantes de la commune : Estelle Arhan, Yvonne et Louise Coupa (deux sœurs) et Camille Dieucho-Guyader. Toutes les quatre ont eu leur carte d’anciens combattants et ont été reconnues résistantes.

    La Loctudiste Françoise Coty s’est penchée sur l’histoire. Elle avait un beau-père résistant et l’histoire des quatre femmes résistantes l’a passionnée. Elle a fait des recherches. « Trois des résistantes n’ont jamais été arrêtées. Seule Louise a été déportée à Ravensbrück. » L’objectif de Françoise Coty est « que Loctudy se souvienne et que l’on mette ces femmes à l’honneur en leur consacrant des rues ou des espaces à leur nom ».

    Des jours de marche forcée

    Louise Coupa est née de l’union de Désiré Yves-Marie Coupa et de Marie-Louise Diquélou, mariés en octobre 1909 à Loctudy. Désiré Yves-Marie, marin de profession, deviendra gendarme maritime, ce qui explique la naissance de Louise et Yvonne à Toulon (Var). Louise Claire Aimée est née le 5 juin 1921. Elle est élève dans un lycée de Brest en 1940 et a pour amie Anne Corre qui était dans la Résistance. Puis Louise est partie à Rennes pour poursuivre des études d’infirmière.

    En octobre 1943, elle adhère au réseau Bordeaux Loupiac. Son pseudo est Lili. En janvier 1944, elle fait la connaissance d’Anne Macé, dite « Annette ». Le 10 mai 1944, Louise Coupa est arrêtée. Le 2 août 1944, avec Anne Macé, elles sont déportées et arrivent à Belfort, qu’elles quittent le 1er septembre pour arriver à Ravensbrück le 3 septembre 1944.

    Anne Macé témoigne : « Louise transita par le camp de Genshagen et le camp d’Orianenbur-Sachsenhausen. À l’approche des alliés, les Allemands font évacuer les camps. C’est ce que l’histoire appellera les marches de la mort. Ces jours de marche forcée sans repos, sans nourriture, épuisèrent Louise qui fut admise à l’hôpital de Wittstock, alors occupé par les Russes, d’où elle disparut. » Elle avait 24 ans. Sur le livret de famille, il est écrit : « Décédée le 9 mai 1945 ». « Morte pour la France. »

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Concarneau (29) -Le syndicat CGT Marins interpelle à nouveau le Premier ministre (LT.fr-12/03/21-17h22)-« J’ai mis beaucoup de zéros » : la Douarneniste Yolande Bouin fait le bilan de la Convention citoyenne pour le climat (LT.fr-12/03/21-18h30) »
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