• Naval Group : les énergies marines sur la sellette (LT.fr-10/12/20-8h59)

    Une centaine de salariés travaillent dans les bureaux d’études à Paris, Brest et Nantes, notamment pour fournir les flotteurs des éoliennes du projet pilote au large de l’île de Groix et de Belle-Île. Une centaine de salariés travaillent dans les bureaux d’études à Paris, Brest et Nantes, notamment pour fournir les flotteurs des éoliennes du projet pilote au large de l’île de Groix et de Belle-Île. 

    Malgré la crise sanitaire, Naval Group a réussi à maintenir des résultats positifs pour l’exercice 2020. Mais sa filiale sur les énergies marines, déficitaire depuis sa création il y a dix ans, est dans le viseur.

    Réuni mercredi, le conseil d’administration de Naval Group s’est félicité du choix, annoncé la veille par Emmanuel Macron, de la propulsion nucléaire pour le prochain porte-avions français. Un projet à sept milliards d’euros sur vingt ans, dont le spécialiste du naval de défense sera l’architecte.

    Mais l’ordre du jour a surtout concerné les résultats 2020 de l’entreprise, marqués par l’impact de la crise sanitaire. Des retards ont été rattrapés et des jalons sur des programmes ont été franchis au deuxième semestre. Ces bons résultats ont permis de limiter la baisse du chiffre d’affaires de Naval Group à 500 millions d’euros sur l’exercice, alors que 700 millions furent envisagés au printemps. Le groupe évite aussi les pertes pour 2020, avec un résultat positif qui atterrira mieux que prévu. Volontariste, le P-DG Pierre-Éric Pommellet prévoit une progression de la rentabilité, pour atteindre 8 % dès 2023, tout en maintenant la légère progression de l’emploi qui a été annoncée.

    Dans ce contexte de crise, des choix difficiles s’annoncent pour les activités non rentables. La diversification vers les Énergies marines renouvelables (EMR), initiée il y a dix ans avec la filiale Naval Énergies, est visée. Une centaine de salariés travaillent dans ses bureaux d’études à Paris, Brest et Nantes, notamment pour fournir les flotteurs des éoliennes du projet pilote au large de l’île de Groix et de Belle-Île.

    Départs de Bpifrance et TechnipFMC

    Bpifrance et la société de services pétroliers TechnipFMC, entrés en 2016 au tour de table en apportant 85 millions d’euros, viennent d’acter leur sortie du capital de Naval Énergies, selon nos informations. Ce départ solde le litige qu’ils avaient ouvert en 2018 au tribunal de grande instance de Paris. Plusieurs millions d’euros d’indemnités ont été versés.

    Naval Group se retrouve désormais seul à bord d’une structure qui a englouti 300 millions d’euros et n’est toujours pas rentable. « Le business plan prévoit une rentabilité dans cinq ans, mais cela fait dix ans que cela dure, se désole une source à Naval Group. L’énergie thermique des mers n’a pas atteint la maturité et les flotteurs des éoliennes offshore, que Naval Énergies est le seul industriel français à développer, ne sont pas encore fiabilisés ».

    Face à ces difficultés, Thales, actionnaire à hauteur de 35 % de Naval Group, fait pression pour arrêter les frais. En ligne de mire : une liquidation de la filiale ou sa vente à un nouvel opérateur. L’État, actionnaire à hauteur de 62 %, a un discours plus mesuré, craignant un effet d’image alors qu’il promeut le développement à marche forcée des énergies renouvelables (40 % du mix énergétique en 2030).

    La CFDT de Naval Group a adressé début décembre un courrier d’alerte aux élus locaux ainsi qu’aux ministres impliqués (Barbara Pompili, Florence Parly, Annick Girardin et Bruno Le Maire). « Nous sommes très inquiets sur les décisions à venir, confie une source interne. Dans la mesure où Naval Group s’engage à reprendre les salariés de Naval Énergies s’il y a un problème, Bercy estime avoir d’autres soucis ». Une décision est attendue en début d’année prochaine.

    Thierry Mestayer

    source: https://www.letelegramme.fr/

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