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"Nous ne sommes pas anti-vaccins, nous voulons juste plus de recul", des Bretons non-vaccinés témoignent (FBBreizIzel-Lorient-23/12/21)
Ils sont 5,6 millions à ne pas être vaccinés contre le Covid-19 en France. Parmi ceux qui refusent de se plier à l'injonction -et à l'injection- beaucoup estiment qu'on n'a pas assez de recul sur ces vaccins. C'est le cas d'Hélène et Anthony, soignants à l'hôpital du Scorff à Lorient.
En Bretagne, environ 480.000 personnes de 12 ans et plus n'ont toujours pas reçu la moindre dose de vaccin contre le Covid-19. Parmi eux, Hélène et Anthony. Ils travaillent tous les deux comme soignants à l'hôpital du Scorff à Lorient mais ils sont en arrêt maladie depuis septembre, épuisés par les vagues successives de coronavirus et le manque de moyens des hôpitaux.
Dès les premiers échanges, Anthony met les choses au clair : "Nous ne sommes pas anti-vaccins, nous voulons juste plus de recul. Nous sommes même pro-vaccins. Pour travailler nous avons dû être vaccinés auparavant et ça ne nous a jamais posé de problèmes." À côté de lui, Hélène, sa compagne, hoche la tête pendant qu'Anthony détaille leurs arguments : "Nous ce qu'on veut, c'est un vaccin avec une autorisation de mise sur le marché définitive et actuellement, les vaccins ont seulement des autorisations de mise sur le marché conditionnelles. Une fois qu'on aura ce recul, nous nous dirigerons sûrement vers une vaccination."
Pass sanitaire et pass vaccinal
Le couple remet également en cause l'intérêt du pass sanitaire : "Je ne suis pas contre mais nous savons que certaines personnes vaccinées peuvent quand même attraper et transmettre le virus. Eux ont le droit de sortir sans soucis alors que nous, si nous voulons sortir et que notre test est négatif, il n'y a aucun risque." Interrogés sur une possible transformation du pass sanitaire en un pass vaccinal, Hélène et Anthony se questionnent : _"Quel est l'intérêt puisque les gens vaccinés peuvent quand même attraper le virus et le transmettre ?"_.
«C'est une situation pesante mais c'est notre choix.» - Anthony
Le couple n'est pas allé au restaurant depuis cet été : "Soit on se vaccine et on est libre, soit on ne se vaccine pas et on peut rien faire mais moi la liberté sous contrainte ce n'est pas celle à laquelle j'adhère", confie Hélène. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils refusent de constamment se faire tester pour sortir. "Pour de gros évènements familiaux en revanche, nous le faisons mais comme nous ne sortons jamais, nous ne mettons personne en danger", ironise-t-il.
Une situation qui entraîne également des tensions avec leur famille et leurs amis : "Cette année Noël ne sera pas comme d'habitude parce que certains de nos proches ne comprennent pas notre choix. _Il n'y aura pas le côté convivial comme nous avons pu avoir les années précédentes"_, se désole Hélène.
Chloé CENARD
source: https://www.francebleu.fr/
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Tags : Morbihan, Lorient, covid-19, passe sanitaire, vaccination obligatoire, soignants
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