• « On court droit vers la fermeture du chantier » : à Brest, les employés de Damen se mobilisent. ( OF.fr - 17/12/21 - 16h53 )

    « On court droit vers la fermeture du chantier » : à Brest, les employés de Damen se mobilisent. ( OF.fr - 17/12/21 - 16h53 )                      Les salariés de Damen mobilisés devant la sous-préfecture de Brest, vendredi 17 décembre 

    Une bonne centaine d’employés de Damen ont mis le feu devant la sous-préfecture de Brest (Finistère), vendredi 17 décembre 2021. Selon eux, l’application d’une nouvelle norme liée au désamiantage des bateaux, à compter de janvier 2022, mettra en péril la filière française de réparation navale.

    Le torchon brûle entre le secteur de la réparation navale et le gouvernement. Vendredi 17 décembre 2021, une bonne centaine d’employés du groupe Damen se sont mis en grève et ont occupé le parvis de la sous-préfecture de Brest (Finistère). Reçus par le sous-préfet en fin de matinée, ressortis mécontents des discussions, ils ont mis le feu à des palettes et à des pneus. Les pompiers et les forces de l’ordre sont intervenus sur place.

    Concurrence déloyale

    Les salariés de Damen réclament la suspension du RAT, pour « Repérage amiante avant travaux », une nouvelle norme qui doit s’appliquer à compter du 1er janvier 2022, et qui signerait la mort des chantiers de réparation navale en France​, estime Romuald L’Hostis, délégué CGT de l’entreprise.


    De fait, le RAT obligera l’armateur qui voudrait faire réparer son bateau en France à effectuer systématiquement un diagnostic poussé de détection d’amiante à bord. Ce qui entraînerait un rallongement des temps d’immobilisation des navires, de dix jours environ, et donc une perte de compétitivité des entreprises françaises, seules à appliquer cette norme : Les bateaux iront vers les chantiers espagnols ou en polonais, on va perdre tous les contrats​, fustige le délégué syndical.

    Les salariés de Damen manifestent devant la sous-préfecture de Brest, vendredi 17 décembre.
     

    Le personnel de Damen a reçu le soutien du député Jean-Charles Larsonneur, qui a alerté sur cette concurrence déloyale entre les ports français et européens ​, ​dans un courrier adressé au ministère du Travail.Dix jours d’arrêt technique, ça se chiffre en centaines de milliers d’euros. Les armateurs viendront une fois mais pas deux à Brest​, ajoute le député du Finistère.

    Les grutiers inquiets aussi

    Damen réclame donc une directive amiante harmonisée à l’échelle européenne, et attendant, le report de la mise en application du RAT en France.Sans ça, on court droit vers la fermeture du chantier​, souffle Romuald L’Hostis. ​Également inquiets pour leur emploi, environ 80 grutiers de la Société portuaire Brest Bretagne (SPBB) se sont joints à la mobilisation : 50 % de notre travail vient de la réparation navale. Par ricochet, c’est tous les emplois du port qui sont menacés​, alerte l’un d’eux. Sans compter les autres entreprises du secteur, Navtis à Brest, Chantier Naval de Marseille (CNdM)...

    Les employés prévoient de se mobiliser à nouveau en janvier, à Quimper, et de bloquer le port de Brest.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Julia Toussaint

    « À Brest, les employés de Damen mettent le feu devant la sous-préfecture. ( LT.fr - 17/12/21 -12h35 )En plan blanc, le CHRU de Brest manque d’anesthésistes pour Carhaix. ( LT.fr - 17/12/21 - 17h01 ) »
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