• Pont-Croix/ Des élus douarnenistes visitent l'abattoir (OF 27/05/2016)

    Pont-Croix/ Des élus douarnenistes visitent l'abattoir (OF 27/05/2016)

    Ce vendredi, des élus de Douarnenez-communauté visitent l'abattoir de Toul-Broën. L'occasion de faire un point sur les avancées réalisées depuis la menace de fermeture, en mars.

    Ce vendredi après-midi, plusieurs élus de la communauté des communes de Douarnenez se rendent à l'abattoir de Toul-Broën.

    Membres du groupe de travail créé par le président Jacques Lannou, après le vote du 24 mars, et dédié à l'évolution de l'équipement intercommunal, les élus vont notamment rencontrer la nouvelle équipe arrivée fin avril.

    Le 18 avril, après trois semaines de fermeture, les trois bouchers et le bouvier ont pris leurs fonctions.

    Le conditionnement sous-vide internalisé ?

    Plusieurs acteurs de l'économie locale s'étaient alors lancés dans la bataille avec, pour unique point de convergence, le sauvetage de l'équipement public, symbole d'un territoire à préserver.

    Si depuis la fin avril, on y abat à nouveau une cinquantaine de bovins, veaux, chèvres, moutons et porcs par semaine en provenance de la Cornouaille, les éleveurs locaux et utilisateurs de l'abattoir tentent de faire revenir vers l'équipement d'anciens exploitants partis faire abattre leurs cheptels ailleurs.

    Chose promise à l'époque : la direction installée dans les locaux de la communauté de communes du Cap-Sizun, jugée trop éloignée des problématiques du terrain, devait intégrer les locaux de l'abattoir.

    Plusieurs idées circulent quant à la mise en place de nouvelles lignes de production, dont la mise en route effective du conditionnement sous-vide, actuellement sous-traitée.

    Malgré des mises aux normes régulières, un haut niveau de reconnaissance attribué par les services vétérinaires (DSV) et un agrément de certification « bio », le tonnage de cet abattoir plafonne à 210 tonnes et le déficit a affiché, en 2015, 103 875 €, jusqu'à présent absorbé par la communauté de communes du Cap-Sizun.

    Trois intercommunalités en soutien

    « Son modèle économique n'est plus viable », martelaient les élus locaux les moins enclins à voir l'équipement perdurer lors du conseil communautaire du pays de Douarnenez du 24 mars.

    « Il faut se regrouper au niveau départemental », avaient poussé les partisans de la délégation de compétence.

    Parmi les onze conseils intercommunaux de la Cornouaille sollicités pour pourvoir à l'effort financier, trois intercommunalités ont répondu favorablement à l'appel du président de la communauté de communes du Cap-Sizun, Bruno Le Port.

    Les élus du Haut Pays bigouden, dont les exploitations utilisatrices de l'abattoir représentent 30 % de l'activité de l'outil, ont voté une subvention de 30 000 €. Le Pays Bigouden-Sud (10 %), a, lui, débloqué 3 000 €.

    À Douarnenez-communauté (10 %), les élus ont plus tiqué. Malgré dix votes « contre » et deux abstentions, le conseil communautaire du 24 mars a validé « un soutien financier pour une année ». Quid du montant ? « On verra plus tard », avait alors balayé le président, Jacques Lannou.

    Le même soir, le conseil communautaire du Cap-Sizun, à huis clos, a voté, lui, à 22 voix pour le maintien de l'abattoir, neuf voix contre et un vote blanc. Alors que la première tendance, en 2015, était à l'opposé.

    Carole TYMEN

    Source: Ouest-France 27/05/2016.

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