En congrès à Vannes jeudi et vendredi, le syndicat Sud éducation 56 réclame plus de moyens pour l’école publique et dénonce « la dangereuse inflation des évaluations à tous crins ».
Le syndicat Sud éducation 56, deuxième organisation syndicale représentative du Morbihan, s’est réuni au lycée Lesage de Vannes jeudi 11 et vendredi 12 février.
« Une marchandisation de l’enseignement »
Sud éducation dénonce « la précarité dans l’Éducation nationale ». « Nous défendons l’école publique et nous opposons à la baisse des moyens qui lui sont alloués, tout particulièrement à la réduction du nombre des enseignants. Cette baisse ne peut que contribuer à dégrader l’enseignement public et favoriser les écoles privées, allant ainsi dans le sens d’une marchandisation de l’enseignement. Le Grenelle de l’éducation n’est qu’une entreprise de communication visant à faire mine de prendre soin de l’école publique alors qu’en réalité on l’affaiblit », estime Sud éducation 56. « Il s’agit, au fond, pour le gouvernement d’ouvrir au privé le marché de l’éducation »..
« Des classes toujours plus chargées »
Pour les écoles maternelles et primaires, Sud éducation 56 s’oppose « à l’instauration d’une direction d’école, dans la logique de toujours plus de pouvoir hiérarchique. Nous dénonçons la dangereuse inflation des évaluations à tous crins, ainsi que le manque de remplaçants ».
Au collège et lycée, le syndicat dénonce « les suppressions de postes, menant arithmétiquement à des classes toujours plus chargées ». Il demande « la réouverture des universités dans le respect du protocole sanitaire, les écoles, collèges et lycées étant ouverts ».
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