• PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

    COMMUNIQUÉ DE LA COMMISSION LUTTES DU PRCF

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016


    Le fascisme se concrétise et la violence physique et verbale devient la seule réponse de notre gouvernement aux revendications des travailleurs et du peuple.
    Il se sert du 49.3 pour empêcher le vote des députés, utilise les forces de l'ordre pour réprimer les manifestations pacifiques, laisse agir les casseurs pour mieux dénaturer la lutte contre la loi « travail ». Casseurs qui agissent à l'arrière ou l'avant des manifestations habillés en noir et masqués. Les fonctionnaires du Ministère de l'intérieur savent parfaitement qui sont ces casseurs qui pour la plupart viendraient en groupe des pays voisins de la France (Allemagne, Angleterre, Belgique). Ils sont là pour tout casser et discréditer les luttes et cela fonctionne depuis des décennies. D'ailleurs il n'y a qu'à se poser la question : à qui profitent ces agissements?.

    Et bien sûr, cela fait les choux gras de nos médias au service du pouvoir qui ne parlent que de ça et mènent une campagne abjecte contre la CGT qui poussée par sa base au congrès de Marseille requestionne le syndicalisme rassemblé qui profite à la CFDT et au MEDEF.

    Les attaques en règle de Hollande, Valls, Gattaz soutenus par la CFDT, montrent l'incapacité du gouvernement à régler les problèmes du pays du fait de leur soumission à l'Union Européenne et ce gouvernement se place de fait du côté des casseurs puisque comme eux, il casse: nos emplois, nos industries, nos services publics et cela en toute impunité dans la légalité constitutionnelle et non par la consultation populaire.

    La commission Luttes du PRCF appelle les travailleurs, la population à se mobiliser encore plus que d'habitude, à rentrer en résistance contre ceux qui cassent tout au long de l'année notre république, nos institutions, nos conquêtes sociales (code du travail, Médecine du Travail, inspection du travail, conseil des Prud’homme, convention collective, statuts des salariés) et ces casseurs hier Sarkozy et son parti, aujourd’hui Hollande, Valls, Macron, El Khomri et leurs amis milliardaires corrompus par la finance.

    Nous ne nous laisserons pas menacer, manipuler, impressionner. Au contraire tous ensemble et en même temps avec la CGT et le PRCF et tous ceux qui luttent dans la rue et dans les entreprises nous continuerons le combat jusqu'à la victoire c’est-à-dire jusqu'au retrait de cette loi infâme qu'ils osent appeler « LOI TRAVAIL ».

    Les grèves en cours

    Grève dans les collèges et lycées 
    Grève des policiers municipaux 
    Grève des bus et trams TBC à Bordeax
    Grève des facteurs à Toulouse 
    Grève au Centre Hospitalier de Castres- Mazamet
    Grève aux urgences de l’hôpital de Versailles
    Grève chez Linamar à Montfaucon
    Grève de l’aide sociale à l’enfance en Seine-Maritime
    Grève au CHU-Hôpitaux de Rouen
    Grève à l’EREA à Saint-Quentin

    [Leur société] La Société Générale – les paradis fiscaux pour les uns, l’enfer des plans sociaux pour les autres
    Des nouveaux licenciements chez la Société Générale ! L’entreprise annonce cette fois la suppression de 240 postes à Caen et à Rouen.
    La Société Générale avait déjà annoncé fin 2015 le lancement de ce plan de suppression de 420 postes jusqu’en 2017 en France. Neanmoins le bilan s’alourdit et il s’agirait plutôt de 550 emplois supprimés. Et tout ça afin d’accroître la « compétitivité »  et réaliser 850 millions d’euros d’économies. En 2012, un autre plan d’économies avait déjà couté 880 suppressions d’emplois en France, et 1 500 dans le monde.
    Pourtant les profits sont là. En 2014, les bénéfices ont augmenté de 30 %, soit 2,69 milliards d’euros. Pour 2015 une nouvelle hausse de 25 % a été annoncée. Le résultat net en 2015 serait de l’ordre de 4 milliards d’euros.
     

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    Nouveau succès de rue à Tours, contre la loi Travail

    A Tours, ville d’équilibre et de mesure, on sait compter les manifestants de chaque côté d’un défilé. Hier, le cortège atteignait 1.400 personnes selon la police et 2.200, selon les manifestants. Pour contenter tout le monde, on dira qu’ils étaient 1.800 à défiler dans cette nouvelle mobilisation contre la loi Travail. Une participation très satisfaisante pour les syndicats et les jeunes anti-loi El Khomri qui avaient appelé à manifester. D’autant qu’il faut ajouter les 700 Tourangeaux – de source syndicale – qui avaient pris le départ le matin, en bus ou en voiture, pour aller défiler à Paris.
    Arrêt devant les grilles du Medef
    Partis de la place de la Liberté, le cortège s’étirait avenue de Grammont et rue Nationale avant de s’engager dans la rue de la Scellerie, jusqu’à la place de la Préfecture. La manifestation se disloquait mais quatre cents personnes poursuivaient leur chemin avec une halte prolongée devant les grilles du Medef, rue Buffon. Ils n’étaient plus que 150 à refaire un tour par la place Jean-Jaurès et la rue Nationale, bloquant ainsi le tramway une petite heure de plus, jusqu’à la place Anatole-France. Vers 18 h, seul un petit groupe de jeunes se dirigeait pour une AG improvisée devant la fac des Tanneurs. Dans le contexte national très tendu, de nombreux policiers en civil veillaient au grain sur chaque flanc du cortège. Et trois fourgons de policiers en tenue étaient prêts à intervenir dans une rue adjacente. Mais aucun incident n’était déploré au cours du cortège constitué à 90 % de salariés et de retraités dont c’était là, pour certains, la huitième manifestation contre le projet gouvernemental depuis la mi-mars.

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    Grève : la filiale de SFR ne répond plus
    Qui vote pour poursuivre la grève ? » Dans un amphithéâtre plein à craquer, les mains se lèvent une à une, déterminées. Depuis hier matin, près de 300 salariés sur les 450 que compte l’entreprise SFR Business Solutions sont en grève. Implantée aux Ulis, la société gère le réseau de 800 employés de grandes entreprises. Mais depuis leur rachat par le groupe SFR-Numéricable en octobre 2014, « les conditions de travail ne cessent de se dégrader », avance Arnaud Waterkeyn, délégué syndicat CFDT. Opposés à la baisse annoncée de leurs revenus.
    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : « L’annonce de la baisse de la prime d’intéressement de 9 à moins de 3 %, dans le cadre d’un accord groupe. » « Ils veulent harmoniser les coûts. Mais en fait, ils souhaitent surtout les réduire en s’attaquant aux salaires, dénonce le délégué. Cela équivaut à une perte de 1 850 € par an pour un salarié moyen. Certains ont déjà des difficultés à boucler les fins de mois, ce n’est pas possible. »
    Autre revendication, cette prime ne serait plus mensualisée mais annuelle. « Il faudra attendre juin 2018 pour percevoir notre prime de 2017. Il en est hors de question », poursuit son collègue, Dominique Fischer. Pour se faire entendre, les salariés ont décidé de stopper leurs activités. « Si nous obtenons une augmentation de 8 % sur nos salaires, nous accepterons de signer cet accord. Le bras de fer est engagé », promet Arnaud Waterkeyn. En attendant, la grève a été reconduite pour aujourd’hui.


     

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    Intermittents : grève des salariés du festival «in» d’Avignon

    Sur le front artistique, rien n’est plus inquiétant pour le gouvernement que la menace de turbulences sociales et de grèves pendant les festivals d’été. Le Collectif du festival « in » d’Avignon le sait bien : déjà mobilisé il y a deux ans lors de la précédente crise des intermittents, il vient d’annoncer, mercredi 15 juin, vers 20 heures, sa décision de faire grève jeudi 16 juin, alors que les partenaires sociaux doivent tenir leur dernière réunion – théoriquement – sur les annexes 8 (techniciens) et 10 (artistes) de l’Unédic.

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     Actuellement, 210 personnes travaillent à la préparation du festival d’Avignon, lequel aura lieu du 6 au 24 juillet : outre les 28 salariés permanents, figurent aussi des intermittents (artistes ou techniciens) qui sont en répétition, ou montent les décors. Et ce chiffre va croître progressivement au fur et à mesure que l’échéance approche.
    Sur les 134 personnes qui ont pris part au vote, mercredi, 103 ont répondu « oui » à la grève, 20 ont dit « non ». A cela s’ajoutent 5 votes blancs et quelques bulletins nuls. « Nous, salariés du festival “in” d’Avignon, déclarons à 76,8 % notre total soutien à la grève. Nous prendrons part à la journée d’actions et de mobilisation dans tout le pays pour défendre nos professions et l’application de l’accord du 28 avril », déclare le Collectif du festival « in » dans un communiqué.
    Des points d’accord, mais insuffisants
    Le 28 avril, un accord a été signé, à l’unanimité, par les syndicats du secteur culturel ainsi que par la Fesac, l’organisation patronale qui rassemble les employeurs du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Au terme d’une vaste concertation menée depuis deux ans, en vue de réformer les annexes 8 et 10, les négociateurs ont intégré les revendications essentielles des intermittents : pour être éligible à l’assurance-chômage, les artistes et les techniciens devront effectuer 507 heures en douze mois (et non plus 507 heures en dix mois ou dix mois et demi comme c’était le cas depuis 2003). En contrepartie, diverses mesures ont été votées en vue de réaliser des économies – pour un montant évalué entre 84 et 93 millions d’euros par un comité d’expert nommé par Matignon.
    Cela ne suffit pas, ont rétorqué les négociateurs de l’Unédic, à l’échelon interprofessionnel (à l’exception de la CGT et de FO) : dans sa lettre de cadrage, en mars, le Medef avait demandé aux partenaires sociaux de réaliser 105 millions d’euros d’économies ; par ailleurs, l’organisation patronale estimait que l’Etat devait contribuer à hauteur de 80 millions d’euros, au titre de sa « politique culturelle ».

    Paris, 14 juin : Un manifestant gravement blessé par un tir de la police
    Un manifestant a été gravement blessé, ce mardi après-midi peu après 15 heures, dans le cortège parisien de la manifestation contre la loi Travail. Ben, un photographe, a assisté à la scène. Il témoigne :

     

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     « J’ai vu un mec qui s’est pris une grosse bombe lacrymo dans le dos, une grosse bombe grise. C’est un homme d’une quarantaine d’années, il était debout au milieu de la rue, seul, quand les forces de l’ordre ont tiré. L’homme est tombé au sol, sur le ventre, inanimé. »
    « La bombe lacrymo était enfoncée dans son dos, elle a fait un trou de 5 centimètres de diamètre », poursuit le photographe, très choqué. « Elle a continué à se consumer et à faire de la fumée, elle a fait fondre son t-shirt. »
    Des secouristes se sont précipités pour lui venir en aide, et l’homme a été rapidement évacué par des pompiers.
    La scène s’est déroulée vers 15h10, au niveau du croisement entre le boulevard du Montparnasse et le boulevard Raspail, à quelques centaines de mètres de la gare.

    La Réunion : Succès de la manifestation du 14 juin contre la loi El Khomri

      La manifestation organisée hier à La Réunion par l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-UNEF a été un succès hier avec plus de 2000 participants selon les organisateurs. Trois mois après le début du mouvement contre la loi El Khomri, la mobilisation est toujours importante. Les critiques contre le gouvernent et ses soutiens à La Réunion aussi.

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

     La date du 14 juin était une nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi travail proposé par le gouvernement. Ce texte vise à modifier de manière importante le Code du Travail. Si la loi El Khomri est adoptée, elle facilitera les licenciements, affaiblira les syndicats et rendra inefficace les convention collectives. Ce sera en effet l’accord d’entreprise qui primera. Ces propositions constituent un grave retour en arrière. Elles sont donc à l’origine d’un grand mouvement social de protestation qui dure depuis trois mois. À La Réunion s’est constituée une intersyndicale regroupant la CGTR, FO, la FSU, Solidaires et l’UNEF. Elle demande le retrait du projet de loi. Le Parti communiste réunionnais soutient depuis le début la mobilisation. En effet, si les propositions de la loi El Khomri inquiète en France, elles sont encore plus graves pour La Réunion car notre île connaît un taux de chômage proche de 30 %, ainsi qu’un dialogue social très difficile.

    « Annette dehors, Hollande démission »

    Le rendez-vous était donné à 9 heures au Petit Marché en bas de la rue du Maréchal Leclerc. Les jeunes de l’UNEF étaient en tête du défilé, suivait la banderole de l’Intersyndicale puis les syndicats. Une délégation du PCR conduite par Ary Yée Chong Tchi Kan, co-secrétaire général du Parti, était présente.

    Après avoir remonté la principale rue commerçante de Saint-Denis et tourné en direction de la préfecture en empruntant la rue de Paris. Le cortège a fin un arrêt de plusieurs minutes devant la mairie de Saint-Denis. C’est en effet une institution dirigée par un membre du Parti socialiste, le parti qui dirige le gouvernement. Des jeunes de l’UNEF et des militants de la CGTR ont voulu rencontrer des élus, mais ils ont trouvé porte close. Alors plusieurs intervenants ont pris la parole pour critiquer sévèrement la politique du gouvernement, rappelant que François Hollande n’avait pas été élu pour faire régresser les droits des travailleurs, et Gilbert Annette et les députés pour soutenir de telles mesures. Du côté de FO, le message était très clair : « Annette dehors, Hollande démission ».

    Le défilé a ensuite repris sa route en direction de la préfecture en passant par la route nationale qui longe le Barachois. La circulation a donc été coupée pendant toute la fin de la manifestation. La mobilisation s’est conclue par les prises de parole des responsables des différentes organisations syndicales présentes. La forte participation à ce défilé unitaire a été saluée. Les syndicalistes estiment le nombre de participants à plus de 2000. Au bout de trois mois de lutte, la mobilisation est toujours bien présente et déterminée à mettre en échec le projet de loi Travail. D’autres actions sont à venir, elles se poursuivront tant que le gouvernement n’aura pas fait sien ce mot d’ordre : il faut savoir retirer un mauvais projet de loi.

    Solidarité avec les grèves en France depuis les Etats-Unis
    Un appel signé par des syndicalistes et autres militants ouvriers circule aux Etats-Unis pour soutenir les grèves et manifestations actuelles en France contre la loi travail, notamment par des rassemblements et manifestations ce 14 juin devant les consulats et ambassades de France.

    PRCF – INFO LUTTES n° 25 juin 2016

    Un rassemblement est déjà prévu à San Francisco. A New York, rendez-vous est donné ce 14 juin de 16 à 18 h devant le consulat français, 934 5th Avenue between 74th & 75th Streets, Manhattan.
    Des structures syndicales ont également publié des déclarations de solidarité. Celle du syndicat USWA 8751 des conducteurs de cars scolaires de Boston, syndicat qui syndique 900 salariés, est particulièrement intéressante. On peut y lire par exemple dans leur « Message à la classe ouvrière de France – Solidarité de l’autre côté de l’Atlantique » :
    « Nous militons selon le vieux slogan ouvrier « une attaque contre l’un d’entre nous est une attaque contre tous » (…). Pour rester unis, nous devons appliquer aussi un autre slogan célèbre, « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ». Dans les faits, notre syndicat regroupe des travailleurs du monde entier. Nous sommes à 98% des gens de couleur, dont le plus grand nombre est originaire d’Haïti – rempli de la fierté de la défaite que nos ancêtres ont infligé aux propriétaires d’esclaves français (…). Depuis juin 2013, nous travaillons pour un des pires parasites capitalistes français Véolia / Transev que vous connaissez bien. Depuis le premier jour, cette compagnie (agissant au nom de la direction politique et financière de la ville) a tenté de briser notre syndicat. Ils ont cru y arriver en licenciant quatre de nos dirigeants élus (…) en novembre 2013. Mais en décembre dernier, nous avons non seulement forcé Véolia / Transdev a réintégré nos dirigeants, mais aussi gagné des contrats avantageux pour nos syndiqués. (…) Notre haine pour les patrons français ne se dirige pas vers la classe ouvrière multinationale de France. L’Océan Atlantique ne peut pas séparer nos luttes. Nos continents ne sont pas seulement liés physiquement depuis des lustres, mais il y a maintenant un lien encore plus fort, le lien de la solidarité de classe. Vive l’esprit de la Révolution haïtienne et de la Commune de Paris ! Victoire pour notre classe ! »


     

    « Entretien avec Emmanuel Todd : « Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait...il s'agit du fascisme rose » (Atlantico.fr -Les développements politiques en Grèce, le référendum sur l'UE en Grande-Bretagne et les positions du Parti communiste de Grèce-KKE »
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