• Quimper (29)-Le 16 juin, l’appel de la psychiatrie (LT.fr-10/06/20-8h)

    Mardi 16 juin, l’intersyndicale CGT - Sud santé invite à descendre au centre-ville en cortège, masqué et en tenue de travail, à 11 h 30, pour aller pique-niquer place de la Résistance puis se diriger Mardi 16 juin, l’intersyndicale CGT - Sud santé invite à descendre au centre-ville en cortège, masqué et en tenue de travail, à 11 h 30, pour aller pique-niquer place de la Résistance puis se diriger vers l’ARS.

    Mardi prochain, c’est mobilisation générale dans les hôpitaux pendant les débats sur le Ségur de la santé. À Gourmelen, CGT et Sud santé ne sont guère optimistes.

    Photocopies sous le bras, retraçant la baisse du pouvoir d’achat, depuis quarante ans, des aides-soignants, manipulateurs radio, orthophonistes ou encore assistants sociaux de la fonction publique hospitalière, Yannick Milin, secrétaire CGT, ne se fait guère d’illusion sur l’issue du Ségur. « On nous promet des revalorisations depuis tant de temps. Mais il faut déjà de l’argent pour combler le trou de la Sécu et pour le matériel », soupire-t-il. Pour Carole Mouchon (CGT), « ce Ségur signifie simplement qu’on va nous demander de plus en plus. Nous n’en attendons donc pas grand-chose ». Marc Guillou (Sud santé) renchérit : « Notre point d’indice est gelé depuis plus de dix ans ».

    « Nous avons joué le jeu et cela se retourne contre nous »

    Les deux syndicats ont déjà posé leurs revendications : 300 € de plus par mois, des effectifs supplémentaires, l’arrêt des restructurations et la fin du financement des hôpitaux en fonction de l’activité. Autre demande : le versement de la prime Covid-19 de 1 500 € pour les 1 100 employés de l’établissement public de santé mentale Étienne Gourmelen.

    « Tout le monde pense que nous allons toucher 1 500 €, mais c’est faux, pour l’instant c’est 500 € », assure Janine Carrasco (Sud).

    Et Carole Mouchon (CGT) de s’offusquer de la règle d’une moitié de prime en cas d’absence de plus de quinze jours. « Des services ont fermé en psychiatrie, mais le personnel était en réserve sanitaire, la continuité des soins et le suivi par téléphone étaient assurés. Or ces jours ont été décomptés. Nous avons joué le jeu et cela se retourne contre nous. Et en plus nous devons affronter une deuxième vague sanitaire qui arrive. De nouveaux patients arrivent sous l’effet du confinement ou du déconfinement, et ils ont besoin d’aide », signifie la Cégétiste. 

    « Cela va encore plus fragiliser notre activité »

    Les syndicats s’érigent également contre la tarification à l’acte. « Ils veulent nous l’imposer en psychiatrie, reprend Marc Guillou. Cela va encore plus fragiliser notre activité, sachant que notre fonctionnement est sur l’humain. Si l’on tarife à l’acte, nous serons dans des protocoles et plus à la rencontre de l’autre. Nous alertons là-dessus depuis des années. Il ne doit pas y avoir de sélection par l’argent pour ne pas laisser des patients de côté. Chaque année, il y a déjà des économies de réalisées à Gourmelen pour rentrer dans l’enveloppe de l’ARS ».

    Le 16 mai, l’intersyndicale CGT Sud santé invite à descendre au centre-ville en cortège, masqué et en tenue de travail, à 11 h 30, pour aller pique-niquer place de la Résistance puis se diriger vers l’ARS, à Quimper.

    Yves MADEC

    source: https://www.letelegramme.fr/

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