• Rave party à Redon (35). Des affrontements à l’évacuation, le déroulé de la fête sauvage (OF.fr-19/06/21-20h17)

    À 17 h, les gendarmes ont commencé à procéder à l’évacuation du site.À 17 h, les gendarmes ont commencé à procéder à l’évacuation du site. 

    Près de 1 500 personnes se sont réunies à Redon (Ille-et-Vilaine), vendredi 18 et samedi 19 juin, pour participer à une rave party. Alors que de violentes échauffourées entre gendarmes et fêtards ont eu lieu, plusieurs personnes, dont des gendarmes, ont été blessées. Une dizaine de personnes sont en garde à vue. Revivez le fil des événements.

    Des affrontements en marge d’une rave party à Redon. En début de soirée, vendredi 18 juin 2021, près de 1 500 personnes se sont rassemblées à Redon (Ille-et-Vilaine) pour participer à une rave party. Vers 00 h, des échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et le public. Elles ont duré toute la nuit.

    Plusieurs blessés et plusieurs interpellés. Selon la préfecture, trois participants à la rave ont été blessés, dont un jeune homme de 22 ans qui a perdu sa main. Du côté des gendarmes, on dénombre six militaires blessés, dont deux transportés à l’hôpital. Une dizaine de personnes ont été interpellées et trois enquêtes sont ouvertes.

    « Évacuation terminée ». L’évacuation de la rave party par les forces de l’ordre a pris fin vers 18 h 45, a annoncé le préfet d’Ille-et-Vilaine. Lors de l’évacuation, la gendarmerie a détruit le matériel de sonorisation.

      

    Suivez le direct de l'événement

    samedi 19 juin 2021

    Ce direct sur la rave party à Redon est désormais terminé. Merci à toutes et tous de l'avoir suivi. Rendez-vous sur Ouest-France.fr pour suivre les suites de cette journée. 
     
    Voici toutes les informations à retenirAlors que ce live touche à sa fin, voici l'essentiel des informations sur cette rave party.
     
    L'évacuation par les gendarmes en vidéo
     
     
    L'heure du rangementAlors que les fêtards procèdent au rangement du site, on constate les dégâts après la destruction du matériel par les forces de l'ordre.
     
     
    Une dizaine d'interpellations au total
     
     
    Sept blessés lors de l'évacuationSix gendarmes ont été légèrement blessés lors de l'évacuation de la rave party, en fin d'après après-midi. Parmi les participants, les autorités recensent seulement « un blessé léger ».
     
    Pourquoi le matériel a-t-il été détruit ? « Les gendarmes sont intervenus dans des conditions difficiles. L'objectif était de neutraliser les sons, cet objectif a été atteint », a justifié le préfet d'Ille-et-Vilaine.  
     
    Opération terminée selon la Préfecture « L'opération d'évacuation est terminée, elle a duré 45 minutes. Elle a permis la neutralisation de l'ensemble des dispositifs de son présent sur le site », a déclaré le préfet d'Ille-et-Vilaine, lors d'un point presse. Emmanuel Berthier a dit espérer « que la population de Redon n'a pas trop souffert des désagréments ».
     
    Avant l'intervention des gendarmes, la fête battait son plein sur la prairie de l'hippodrome de Redon 
     
     
    De nombreux contrôles aux alentoursTout le secteur de Redon est bouclé par les gendarmes, qui opèrent de nombreux contrôles. Les communes alentours sont également sous surveillance, au cas où certains décideraient de prolonger la fête plus loin.
     
    Le poste de soin de l'association Techno + endommagéLe poste de soin de l'association Techno +, qui assure notamment la prévention face à la consommation de drogue dans les rave parties, a été endommagé durant la charge des forces de l'ordre. 
     
     
     
     
    Le son coupé, du matériel détruitSelon nos journalistes sur place, l'évacuation du site est sur le point d'être achevée. Du matériel de sonorisation a été détruit par la charge des gendarmes. Le son a totalement été coupé. Plusieurs fêtards ont commencé à ranger le site. Les autres participants sont invités à rejoindre leurs voitures. De nombreux contrôles les attendent à l'extérieur.
     
     
    Des patrouilles sur l'eauAlors que les forces de l'ordre procèdent à l'évacuation de la rave party. La gendarmerie et les sapeurs pompiers patrouillent, sur la rivière l'Oust, qui borde le site, au cas où des participants tomberaient à l'eau. 
     
     
    Les murs de sons et les groupes électrogènes saisis par les gendarmes
     
     
    Évacuation en cours sous un nuage de gaz lacrymosL'évacuation du site est en cours. Selon les journalistes, le dispositif de gendarmerie est impressionnant. La plupart des participants quittent les lieux, dans un nuage de gaz lacrymos. Certains évoquent du matériel cassé par les forces de l'ordre. 
     
     
     
    Les gendarmes évacuent le site, à l'aide de gaz lacrymogènes
     
     
    Les forces de l'ordre vont procéder à l'évacuation de la rave party
    « En pleine nuit, on se serait cru en enfer »
    Alors que des fêtards sont finalement parvenus à ériger des murs du son et assurer la tenue du tecknival, samedi matin, certains se remémorent les échauffourées de la veille. Témoignages.
     
     
    Des affrontements violents ont duré toute la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin, à l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine), entre teufeurs et gendarmes, en marge d’une rave party. Si, samedi dans l’après-midi, des fêtards sont parvenus à ériger des murs du son et assurer la tenue du tecknival, certains se remémorent les échauffourées de la veille.
     
    La fête, sous haute surveillanceAprès les violences de la nuit dernière, la fête bat son plein à l'hippodrome de Redon, toujours sous la surveillance des forces de l'ordre, comme en témoigne notre photographe sur place. 
     
     
    À l'eau pour rejoindre la rave party
    Les fêtards tentent de rejoindre la rave party par tous les moyens. Comme l'a constaté notre photographe sur place, pour échapper au dispositif policier, certains n'hésitent pas à se jeter à l'eau pour traverser l'Oust, et rejoindre le site.
     
     
    Le jeune homme de 22 ans amputé de la mainDans son communiqué, le procureur de Rennes donne des nouvelles du jeune homme de 22 ans, blessé à la main durant les échauffourées avec les forces de l'ordre. Originaire de Rennes, il est « inconnu de la justice ». « Il subit actuellement une intervention chirurgicale tendant à une amputation », indique le parquet. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette grave blessure, qui entraîne une « ITT supérieure à trois mois ».
     

    Trois enquêtes ouvertes, cinq hommes en garde à vue

    La première pour « blessures involontaires avec ITT supérieure à trois mois ». Après qu'un jeune homme de 22 ans a perdu sa main,  arrachée, dans les échauffourées avec les forces de l’ordre. L’enquête doit permettre « de déterminer les circonstances exactes et l’origine de ces blessures, et sur cette base, d’éventuelles responsabilités pénales ».Une seconde enquête « relative aux violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique (gendarmes) », a été ouverte. Cinq hommes, nés en 2001, 2002, 1999, 1998 et 1984, et « sans antécédents judiciaires à l’exception du dernier », sont actuellement en garde à vue. Enfin, une enquête sur l’organisation de la free party est menée, comme la précédente, par la brigade de recherches de Redon.
     
     
    Trois enquêtes ont été ouvertes après les affrontements de la nuit, à Redon (Ille-et-Vilaine), en marge d’une rave party. L’une après la blessure d’un jeune homme de 22 ans, qui a perdu sa main, arrachée dans les échauffourées avec les gendarmes. Les deux autres pour les violences commises sur les forces de l’ordre, et l’organisation de la rave party. Cinq hommes sont en garde à vue ce samedi 19 juin.
     
     
    Une évacuation du site ? Pas si simple... 
    Les autorités affichent la volonté d’évacuer le site de l’hippodrome. Mais la configuration des lieux ne rend pas la tâche facile.À la frontière entre l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan, le plateau marécageux est bordé par l’Oust à l’Ouest et un quartier résidentiel. Une intervention depuis la route présente un risque de mouvement de foule et un repli en bordure de rivière. Intervenir par le Sud éviterait le danger de l’eau mais impliquerait un reflux vers le quartier résidentiel. Le risque d’échauffourées dans les petites rues ne serait pas négligeable. Une solution mixte pourrait être envisagée avec la surveillance et la sécurisation de l’Oust par bateau tout en intervenant par la départementale.
     
     
    Après une nuit d’affrontements avec les gendarmes, les fêtards se sont finalement installés sur l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine) et comptent bien y rester, ce samedi 19 juin. Les forces de l’ordre pourraient intervenir cet après-midi selon un scénario à étudier face aux risques que présente le site.
     
    L'accès au site fermé aux journalistes. Selon la journaliste du Parisien Solenne Durox, présente sur place, l'accès à la rave party est désormais interdit aux journalistes par les gendarmes. 
     
     
    La pluie n'entame pas l'enthousiasme des fêtardsComme le constatent nos journalistes sur place, « les mines sont fatiguées, mais motivées », et la pluie n'entame pas l'enthousiasme des fêtards.
     
     
     
    Un rave party attendue
    Annoncée sur les réseaux sociaux, cette rave party avait été repérée par les autorités, qui avaient pris des mesures du vendredi 18 au mercredi 23 juin, pour interdire « les rassemblements festifs à caractère musical, et la circulation de tout véhicule transportant du matériel de sonorisation ». « Il y avait depuis quelque temps des bruits qui couraient sur l’organisation de rave party dans la région Bretagne, mais pas à Redon, confirmait ce matin le maire de la ville, Pascal Duchêne. Les organisateurs, semble-t-il, prévoyaient de la faire du côté de Pont-Château (Loire-Atlantique).»
     
     
    Six personnes interpellées, du matériel saisiSelon le colonel Sébastien Jaudon, patron des gendarmes d’Ille-et-Vilaine, six personnes ont été interpellées, en lien avec la rave party, sans préciser les motifs exacts des interpellations. Du matériel aurait également été saisi. 
     
    Sur place, la fête bat son plein
     
     
    Le point ce samedi soir :- La gendarmerie a procédé à l'évacuation du site, vers 17 h. Pour arrêter le son, les forces de l'ordre ont procédé à la destruction du matériel de sonorisation.- Environ un millier de personnes étaient rassemblées dans un champ, près de Redon. Des systèmes sons ont pu être installés et la musique résonnait depuis samedi matin.- Cinq personnes sont en garde à vue ce samedi, après les échauffourées de la nuit dernière. Trois enquêtes ont été ouvertes, dont l'une après qu'un jeune homme de 22 ans ait perdu une main dans les affrontements.
     
     
    « Les teufeurs venus pour en découdre », selon les gendarmes
    Jusqu’à 350 gendarmes ont été mobilisés toute la nuit, de 21 h à 8 h, pour empêcher la tenue du teknival. Des heures de « violence non-stop », de la part de teufeurs « venus pour en découdre », selon le colonel Sébastien Jaudon, patron des gendarmes d’Ille-et-Vilaine, qui évoque « insultes, feux d’artifice et tirs de mortier ».« Si nous n’avions rien fait, ils auraient été plus nombreux à se rassembler. La rumeur annonçait la tenue d’un teknival, soit entre 5000 et 10 000 personnes », précise le colonel Sébastien Jaudon. 
     
     
     
    Des affrontements violents ont duré toute la nuit du vendredi 18 au samedi 19 juin, à l’hippodrome de Redon(Ille-et-Vilaine), entre teufeurs et gendarmes, en marge d’une rave party. Jusqu’à 350 gendarmes ont été mobilisés toute la nuit, de 21 h à 8 h, pour empêcher la tenue d’un teknival.
     
    Un « Teknival des musiques interdites »
    Dans un communiqué, diffusé sur les réseaux sociaux, les organisateurs de l'événement présente ce rassemblement comme un « Teknival des musiques interdites » et un événement en hommage à Steve Maia Caniço, ce Nantais décédé lors de la Fête de la musique 2019.Après les affrontements de la nuit, ils dénoncent « des pluies de lacrymos et de grenades qui se sont abattues sur une foule qui ne désirait que faire la fête », dénoncent de leur côté les organisateurs de la rave party, dans un communiqué.
     
     
     
    Un jeune homme a eu la main arrachée et cinq gendarmes ont été blessés dans la nuit de vendredi 18 à samedi 19 juin, à Redon (Ille-et-Vilaine), lors d’affrontements entre forces de l’ordre et participants à une rave party. Les organisateurs du « Teknival des musiques interdites » dénoncent le choix « de la violence par les autorités en lieu et place de dialogue ». Et rappellent la mort de Steve Maia Caniço, il y a tout juste deux ans à Nantes.
     
     
    Le son tout de même lancé ce samedi matinLes affrontements ont cessé vers 7 h ce matin. Un système son a finalement été branché et la musique a pu être lancée. Près d'un milliers de participants sont toujours sur place, selon le maire de Redon, et dansent au son de la musique techno, ce samedi midi. Ils sont encadrés par plus de 400 gendarmes qui bouclent tout accès à l'hippodrome.
     
     
    Un jeune homme de 22 ans perd sa main  Ce samedi matin, le bilan est lourd : Cinq gendarmes blessés, dont deux militaires transportés à l’hôpital de Redon. Et deux participants à la rave party blessés, dont un jeune homme de 22 ans qui a eu la main arrachée. Une enquête a été ouverte, pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.
     
     
     
    Près de 1 500 personnes se sont réunies à Redon (Ille-et-Vilaine), vendredi 18 juin 2021, pour participer à une rave party. Des centaines de gendarmes étaient déployés sur place pour empêcher l’installation de système son. De violentes échauffourées ont duré toute la nuit. Un jeune homme de 22 ans a eu la main arrachée. Cinq gendarmes ont été blessés, dont deux transportés à l’hôpital de Redon. Samedi matin, plusieurs centaines de personnes étaient toujours sur place.
     
    Une nuit d'affrontements
    Près de 1 500 personnes se sont rassemblées, au fur et à mesure de la soirée, aux alentours de l’hippodrome de Redon, vendredi soir. Les gendarmes les ont empêchés d’allumer le son. De violentes échauffourées ont alors éclaté, à coups de cocktail molotov et de boules de pétanque d’un côté, contre gaz lacrymogènes et grenades de désencerclement utilisées par les gendarmes. L'affrontement a duré toute la nuit.
     
     
     
    Près de 1 500 personnes se sont rassemblées sur l’hippodrome de Redon (Ille-et-Vilaine) pour une rave party vendredi 18 juin 2021. Les gendarmes les ont empêchés d’allumer le son. De violentes échauffourées ont duré toute la nuit. Cinq gendarmes ont été blessés et un jeune participant « de 22 ans a perdu une main », a annoncé le préfet d’Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier samedi 19 juin dans la matinée. Récit d’une nuit très agitée.
     
    Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré au rassemblement de plus d'un millier de personnes à Redon, pour une rave party, qui a donné lieu à d'importants affrontements entre les participants et les forces de l'ordre, la nuit dernière.
     
     
    source: https://www.ouest-france.fr/
    « La métropolisation de la France, un danger pour la République-par Pierre Vermeren (LVSL- 10/05/21)Ah non, Ça ne suffit pas de mutiler des jeunes innocents, il fallait aussi casser le matos de la sono, au mépris de la loi-par Alexis POULIN (FB 19/06/21- »
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