• Sébastien Jumel, maire PCF de Dieppe (Seine-Maritime) se prononce pour Mélenchon (FB-27/10/2016)

    Sébastien Jumel, maire PCF de Dieppe (Seine-Maritime) se prononce pour Mélenchon (FB-27/10/2016)Voici le texte de ma tribune qui paraît dans l'Humanité ce jour (27/10/2016-NDLHR). Ma conviction, c'est que l'heure est grave avec une droite primaire et une extrême droite qui menace notre République. Dans ce contexte, il n'y pas de place pour la lutte des places. Pour répondre aux besoins de la population, les communistes doivent entrer en campagne sans tarder, avec leur identité. Ils doivent se saisir des outils les plus efficaces à leur portée. À l’élection présidentielle, cet « outil, » ce porte-parole le plus connu et le plus audible, c’est Jean-Luc Mélenchon, même si nous ne sommes pas d'accord sur tout. Nous devons faire une campagne communiste en prenant part à une dynamique collective où chaque citoyen, militant associatif ou syndical, chaque formation politique aura sa place et son apport original.
    Dans le même mouvement pour les législatives, il faut que dans chaque territoire nous créons les conditions d’une dynamique de rassemblement du peuple de gauche pour porter la colère et l’espoir ainsi que la voix de chaque territoire dans l’hémicycle afin de conjurer le risque d’une Assemblée bleu foncé.

     

    Sébastien Jumel 

     

    L'urgence d’une campagne communiste

    par Sébastien Jumel, maire (PCF) de Dieppe et conseiller régional de Seine-Maritime

     

    En Normandie comme dans la France entière, la crise n’est pas virtuelle. Elle marque les visages, fragilise les familles. Elle détricote le fil de la République dans les territoires en sacrifiant les services publics à la logique d’austérité, à l’instar du recul des dépenses de santé publique de proximité, qui est à la fois symbole d’une logique libérale et l’expression d’une ­violence bien réelle pour les patients et leurs familles. Entre la vague de renoncement de la gauche dite de gouvernement et le risque d’une marée brune, la droite dans sa logique primaire retrouve des accents de revanche de classe.

    L’humain est sacrifié, la jeunesse est jetée dans la gueule du loup : elle voit ses horizons bouchés, elle est contrainte de faire son deuil de l’espoir d’une vie meilleure et d’une école jouant son rôle d’ascenseur social. Le travail est précarisé, fragmenté, menacé et instrumentalisé par les technologies qui devaient nous en libérer. Nos ressources et nos droits sont réduits au simple rang de marchandise. Nous ne pouvons nous y résigner.

    Dans ce contexte d’une extrême gravité, Il y a besoin de communisme. Pour construire une perspective et porter un espoir. Pour porter dans chaque territoire un renouveau industriel comme nous le faisons à Dieppe avec la filière automobile autour d’Alpine. Pour une réappropriation citoyenne des politiques énergétiques respectueuses de l’environnement, de tout l’environnement, y compris des écosystèmes en proximité immédiate avec les lieux de production, comme l’activité de pêche, orpheline d’une politique maritime. Pour un État qui protège les habitants et les territoires dans la capacité d’accès au transport public de qualité, à l’éducation, au logement, à la santé, à la formation, à l’emploi, à la culture, au sport. Pour une organisation territoriale qui préserve l’échelon incontournable de la démocratie qu’est la commune. Pour une politique qui replace les intérêts de ceux qui vivent de leur travail au cœur des enjeux, plutôt que la rente et le capital. Dans ce contexte d’une extrême gravité, il n’y a pas de place pour la lutte des places. C’est pourquoi, sans attendre, les communistes doivent entrer en campagne pour les élections à venir, en se saisissant des outils les plus efficaces à leur portée. À l’élection présidentielle, cet « outil », ce porte-parole le plus connu et le plus audible, c’est Jean-Luc ­Mélenchon. Nous avons d’ailleurs largement contribué à sa visibilité en le choisissant en 2012 et en contribuant pour une large part au programme « l’Humain d’abord », dans sa rédaction comme dans sa diffusion. Et même si nous ne sommes pas d’accord sur tout, je propose de réunir autour de Pierre Laurent les 700 parrainages qui rendront possible cette candidature en donnant du sens et de la lisibilité à la contribution communiste tout en faisant vivre notre identité, en portant les intérêts des classes populaires et moyennes dans le combat politique.

    Nous devons faire une campagne communiste en prenant part à une dynamique collective où chaque citoyen, militant associatif ou syndical, chaque formation ­politique aura sa place et son apport original. Dans le même mouvement pour les législatives, il faut que dans chaque territoire nous créons les conditions d’une dynamique de rassemblement du peuple de gauche pour porter la colère et l’espoir ainsi que la voix de chaque territoire dans l’Hémicycle afin de conjurer le risque d’une ­Assemblée bleu foncé.

    sources: https://www.facebook.com/sebastien.jumel.9 & http://www.humanite.fr/

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