• Une centaine d'étudiants manifestent à Brest : "Nous sommes complètement oubliés" (côtébrest-16/03/21-15h49)

    Parmi les manifestants réunis mardi 16 mars à Brest, des étudiants en en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l'IDPCES.Parmi les manifestants réunis mardi 16 mars à Brest, des étudiants en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l’IDPCES. 

    Une centaine d'étudiants ont manifesté ce mardi midi 16 mars 2021 à Brest. Témoignages d'une génération qui se dit "sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire". 

    Ce mardi 16 mars 2021, à 12 h, une centaine d’étudiants se sont rassemblés sur le parvis de la faculté Segalen à Brest, à l’appel de diverses organisations étudiantes et politiques. 

    « Une action symbolique pour se faire entendre », argue Cosimo, l’un des fers de lance de la mobilisation. « La jeunesse est complètement oubliée », renchérit Enzo du Mouvement jeunes communistes de France, également mobilisé. Ils évoquent « une génération sacrifiée, précarisée, révoltée et solidaire ». 

    "On a des chiffres alarmants au niveau du décrochage scolaire, de la détresse psychologique et financière des étudiants."

    Enzo de Gregorio

    Parmi les revendications portées par les jeunes, la création d’un RSA, la hausse des bourses, ou encore la revalorisation des APL. Tous rêvent évidemment de la réouverture des facs à l’ensemble des étudiants.

    Lundi 15 mars, une délégation de l’inter-organisation jeunesse a été reçue par le député Jean-Charles Larsonneur. Ses représentants estiment ne pas avoir été entendus : « On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu ».

    Les jeunes veulent étudier dans de meilleures conditions.Les jeunes veulent étudier dans de meilleures conditions.

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    Entre colère et inquiétudes

    « C’est la galère », lâche Emmanuelle, 29 ans, étudiante en BTS Economie sociale et familiale (ESF) à l’IDPCES. Marquée par près d’un an de cours en distanciel et inquiète à l’approche des prochaines épreuves écrites fin avril. « On ne sent pas prêts du tout. On n’a pas fini les programmes et sur certaines choses, on passe vite ».

    Louise, 19 ans, en prépa littéraire à Kérichen, est venue soutenir ses camarades. « Nous sommes des privilégiés, nous avons cours en présentiel. Pourquoi les prépas ont le droit et pas ceux qui étudient à la fac », interroge la jeune femme. Remontée :

    "Les grands magasins sont ouverts et pas les amphithéâtres. C'est un manque de considération pour les jeunes." 

     « Nous sommes les invisibles de la République », estime Sébastien, 22 ans, en 3e année de droit et d’histoire de l’art. 

    "Il est temps pour le gouvernement d'agir, les mesures sont plus qu'insuffisantes." 

    Alexis, 22 ans, est étudiant en master d’histoire. Il n’a pas suivi un seul cours en présentiel depuis octobre 2020 : « C’est dur de se motiver. On est tout le temps chez soi ». Et il le reconnaît : « On travaille moins, en termes d’horaires et en qualité. »

    "La ministre de l'enseignement supérieur nous traite maintenant d'islamo-gauchistes, ça ne correspond à rien ! On demande simplement une qualité de travail."

    Les étudiants n’excluent pas d’organiser d’autres actions.

     

    Amélie THOMAS

    source:  https://actu.fr/bretagne/brest_29019/une-centaine-d-etudiants-manifestent-a-brest-nous-sommes-completement-oublies_40262353.html

    « Evo déplore les déclarations de la Conférence épiscopale bolivienne (prensa latina-15/03/21)À Brest (29), plus de 200 jeunes mobilisés pour leur avenir (LT.fr-16/03/21-15h50) »
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