• Université de Brest-. Les étudiants dénoncent « un manque de moyens » (LT-17/02/2018)

     
    Les actions presque quotidiennes ne rassemblent pas toujours les foules mais le mouvement compte s'inscrire dans la durée. Les actions presque quotidiennes ne rassemblent pas toujours les foules mais le mouvement compte s'inscrire dans la durée.

    Depuis plusieurs semaines, des mouvements étudiants se mobilisent pour protester contre le projet de loi Orientation et réussite des étudiants. Hier, le collectif engagé de la Faculté Victor-Segalen avait rendez-vous avec la présidence de l'UBO pour se faire entendre.

    Un premier élan de contestation a vu le jour contre le principe de sélection à l'entrée de la fac, mais maintenant que le sort de cette proposition est entre les mains des parlementaires, le mouvement s'est mué en une demande plus générale de moyens pour l'Université. La faculté de Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) a obtenu que six postes et demi soient pourvus après avoir fait grève. Pour fonctionner normalement, onze postes auraient été nécessaires, néanmoins, la proposition du ministère a été acceptée après un vote au sein de l'UFR (Unité de formation et de recherche). Le département de psychologie de l'UFR Lettres et Sciences humaines se mobilise tout particulièrement et un « Collectif pour une université publique durable » a émergé à la Faculté Victor-Segalen pour porter les demandes des étudiants et personnels de l'UFR. Hier, à 16 h, une rencontre avec la présidence de l'UBO était prévue pour faire remonter le manque de moyens humains et matériels. En effet, l'UFR est en situation de sous-encadrement important et seules de nombreuses heures supplémentaires et des journées de douze heure (de 8 h à 20 h) parviennent à pallier au manque d'effectif.
     
    De plus, l'infrastructure elle-même présente de sérieux problèmes, comme les multiples points d'entrée d'eau de pluie.

    Des actions quotidiennes

    Il semble difficile de mettre en oeuvre le projet de loi Ore (Orientation et réussite des étudiants). La population étudiante à l'UFR Segalen croît de près de 5 % tous les ans, et ce sans espaces de cours ni enseignants supplémentaires. La nouvelle plateforme ParcourSup prévoit des « parcours de formation personnalisés » dont les personnels de l'UFR ne conçoivent pas la mise en place dans l'état actuel des choses. Le projet de loi est d'autant plus critiqué qu'il arrive alors que la réforme de septembre 2017 concernant la spécialisation progressive en première année de licence n'ait pas encore été totalement appliquée. Cette réforme avait nécessité un travail bureaucratique et un investissement des personnels important, et la mise en application de la loi Ore nécessiterait un investissement égal ou supérieur. Le collectif énonce que « l'UFR Lettres ne doit pas être prise pour une bande de babas cool qui se complaît dans les grèves et les concerts de casseroles » et le mouvement compte bien s'inscrire dans la durée avec des actions presque quotidiennes, comme lors de l'assemblée générale de lundi midi.
     
    « Brest-La grève du dimanche prend fin à la médiathèque (LT-17/02/2018)Cantines scolaires de Morlaix. Le personnel dénonce un « manque de concertation » (LT-17/02/2018) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :