• VIDEO. A Brest, les psychologues défendent leur profession. ( OF.fr - 10/03/22 - 16h47 )

    VIDEO. A Brest, les psychologues défendent leur profession. ( OF.fr - 10/03/22 - 16h47 )    Jeudi, une cinquantaine de psychologues venus de tout le département se sont réunis devant la faculté Segalen. C’est à l’université que sont formés les psychologues.

    Ce jeudi 10 mars 2022, à Brest (Finistère), une cinquantaine de professionnels du Finistère ont défilé. Leur troisième manifestation en un an contre un décret qui « paramédicaliserait » leur métier.

    « Non à la paramédicalisation ! » « Non au dispositif MonPsySanté ! » Ce jeudi 10 mars 2022, à Brest (Finistère), à l’appel de la CGT, une cinquantaine de psychologues venus de tout le Finistère se sont réunis à la faculté Segalen de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) pour protester.

    Un lieu symbolique. Pour souligner qu’ils relèvent des sciences humaines et qu’ils sont formés en faculté (bac + 5), et non d’un institut de santé. « Nous ne sommes pas une discipline médicale ! » Ils veulent rester « libres de leurs pratiques » comme l’explique Ronan Le Guen, délégué syndical CHT, psychologue clinicien et psychothérapeute à l’hôpital de Morlaix (vidéo).

    Les psychologues travaillent souvent en équipe mais ils ne veulent pas « être assujettis à une autorité qui viendrait décider de leurs pratiques cliniques ».

    La date aussi est symbolique. Il y a un an paraissait un décret à l’origine du mouvement de protestation. C’est la troisième mobilisation en un an.

    Les psychologues s’élèvent aussi contre le dispositif « Mon psy santé » qui permettra, à partir d’avril 2022, sous certaines conditions, d’avoir accès à un psychologue, et au remboursement de huit séances. « Nous n’avons pas été associés à cette réflexion », déplorent ces professionnels. Ils estiment aussi que les critères d’accès sont trop restrictifs et que huit séances, c’est trop court. Et « loin de la réalité des patients ».

    Un délai de six à huit mois pour un rendez-vous

    Et ils s’interrogent : « Que devient le patient après ses huit séances ? ». Dans le cadre d’une pénurie de psychologues en ville, ils craignent que les personnes soient ensuite adressées aux centres médico-psychologiques (CMP) qui relève du CHU (l’hôpital compte une soixantaine de psychologues). Sauf que ces derniers sont aussi débordés. « À Brest, il faut entre six à huit mois pour obtenir un rendez-vous ! »

    Les psychologues, « oubliés du Segur », demandent aussi des revalorisations salariales.

    Ils ont défilé dans le centre jusqu’à la sous-préfecture où une délégation a été reçue.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Laurence GUILMO

    « Brest. Une nouvelle manifestation ce samedi matin, en soutien à l’Ukraine. ( OF.fr - 10/03/22 - 16h39 )EXCLUSIF – Les 21 mensonges de Macron dans sa lettre aux Français (linsoumission.fr-11/03/22) »
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