« Nous ne voulons plus voir de jeunes jetés à la rue ! Nous ne pouvons plus faire comme si nous ne savions pas. Nous avons le devoir de réagir ». Un peu plus de 17 h 30, rive gauche à Quimper, devant « l’Hôtel du département ». Dans une bise tout hivernale, environ 150 enseignants, lycéens, représentants d’associations ou simples citoyens sont rassemblés pour dire leur opposition aux différentes mesures administratives qui frappent des lycéens quimpérois, jeunes migrants en cours d’intégration. Contestation de la minorité, refus d’attribution du titre de séjour : les situations administratives souvent complexes sont réglées de la sorte, coupant brutalement les prises en charge institutionnelles de jeunes gens inscrits dans un parcours d’intégration.
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[Vidéo] À Quimper, 150 personnes contre les expulsions de jeunes migrants. ( LT.fr - 01/04/22 - 18h21 )
Environ 150 personnes se sont rassemblées, ce jeudi à 17 h 30, devant le conseil départemental à Quimper pour dire leur opposition aux mesures administratives d’expulsion visant des migrants, souvent lycéens.
Des lycéens et professeurs se sont succédé au micro pour dire leur opposition aux mesures administratives d’expulsion visant des migrants, souvent lycéens.Ainsi que l’illustre le cas, parmi d’autres, d’une lycéenne de Chaptal. « Elle était en attente d’un titre de séjour qui lui a été refusée. En revanche, l’administration lui a signifié l’obligation de quitter le territoire français », explique Othman Chakroun, enseignant en sciences et technologie de la santé et du social à Chaptal. « La place d’un jeune, c’est à l’école et pas dehors. Comment peut-on débrancher socialement un jeune quelques mois avant la fin de l’année ? » Après la lecture par des lycéens de quatre témoignages de camarades venus d’Europe de l’Est et d’Afrique, les enseignants ont publiquement demandé au préfet l’attribution de titres de séjour, interpellé le président du Département sur sa capacité morale « à mettre des jeunes dehors en hiver » ainsi qu’Isabelle Assih afin d’appeler « au soutien de ces migrants comme elle l’a fait pour les Ukrainiens ».
Des lycéens et professeurs se sont succédé au micro pour dire leur opposition aux mesures administratives d’expulsion visant des migrants, souvent lycéens.« Un collectif citoyen pour reprendre la maison de la presse de Châteaulin (RadioEvasion-28/03/22)Finistère. Des élus demandent des explications à Maël de Calan, ex-consultant chez MacKinsey. ( OF.fr - 01/04/22 - 16h45 ) »
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