• À Brest, 56 jeunes de Pontanézen regrettent la stigmatisation de leur quartier. ( OF.fr - 31/01/22 - 11h59 )

    À Brest, 56 jeunes de Pontanézen regrettent la stigmatisation de leur quartier. ( OF.fr - 31/01/22 - 11h59 )              Les jeunes de Pontanézen, se sentent «stigmatisés au quotidien lors de recherches de stage, d’emploi, de logement à cause de la médiatisation qui nuit à tous les jeunes du quartier». 

    Ils souffrent de l’image reflétée par leur quartier au cœur de l’actualité faits divers depuis une dizaine de jours. Pour eux, « Il y a les jeunes à Ponta et les jeunes de Ponta. Nous sommes fier.e.s de NOTRE quartier. »

    Le centre social Horizons a été sollicité par 56 jeunes issus du quartier de Pontanezen pour relayer un communiqué de presse qu’ils ont rédigé. Ils souffrent de l’image reflétée par leur quartier au cœur de l’actualité faits divers depuis une dizaine de jours. En voici leur texte :

    « Nous, jeunes de Pontanezen, souhaitons prendre la parole suite à tous les articles parus dans les médias. Sans revenir sur les faits relatés, que nous condamnons, nous voulons aussi avoir le droit de répondre. En effet, nous sommes des jeunes issus du quartier de Pontanezen et les articles de presse ne nous représentent pas.

    Les conséquences et les sanctions sont lourdes pour les habitants du quartier. Nos mères, nos grands-mères doivent aller à pied faire leurs courses n’ayant plus de tramways. Nous devons nous organiser pour arriver à l’heure à l’école car nous n’avons plus de transports scolaires. Le peu d’activités qui se déroulent à Horizons en soirée sont annulées ou déplacées. »

    Nous, jeunes de Pontanezen, sommes stigmatisés au quotidien lors de recherches de stage, d’emploi, de logement à cause de la médiatisation qui nuit à tous les jeunes du quartier. Ces restrictions punitives nous impactent tous alors que nous ne sommes pas responsables des agissements d’une minorité.

    Oui, il y a des faits divers qui se répètent sur le quartier, mais la réponse punitive actuelle n’est pas la solution. Certains d’entre nous ont pu commettre des erreurs, des fautes ou encore des bêtises d’adolescents mais on nous a ouvert des portes et on nous a permis de croire en nous et en nos capacités d’agir positivement.

    Être un jeune de Ponta, aujourd’hui, c’est avoir une étiquette collée, qui impacte notre CV et inconsciemment certains citoyens brestois ont une image prédéfinie de la jeunesse issue de quartier populaire.

    Nous jeunes adultes de demain nous constatons que certains adultes d’aujourd’hui nous condamnent sur les réseaux sociaux, dans le monde professionnel, à l’école… Le lynchage sur les réseaux sociaux, les insultes racistes des personnes qui mélangent tout et n’importe quoi, ces diffamations à tout bout de champs nuisent à notre estime et notre perception de nous, à notre image, à notre vie.

    Tous les jours, nous mettons en place des projets, des actions, mais personne n’en parle. Nous avons travaillé et proposé collectivement un projet dans le cadre du budget participatif de la Ville de Brest, un projet de revalorisation du city stade et un projet d’installation d’un parcours sportif en plein air. Nous ne voulons pas que les actes d’une minorité compromettent nos engagements quotidiens.

    Il y a les jeunes à Ponta et les jeunes de Ponta. Nous sommes fier.e.s de NOTRE quartier. »

    Source : https://www.ouest-france.fr

    « Brest. L’intersyndicale de l’hôpital appelle au rassemblement, mardi 1er février. ( OF.fr - 30/01/22 - 17h23 )Navtis, entreprise historique de la place brestoise, craint pour ses 200 emplois. ( OF.fr - 31/01/22 - 15h45 ) »
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