• À Brest, elles se mobilisent contre la banalisation des violences faites aux femmes. ( OF.fr - 12/03/22 - 16h26 )

    À Brest, elles se mobilisent contre la banalisation des violences faites aux femmes. ( OF.fr - 12/03/22 - 16h26 )                    Le collectif Nous Toutes Brest a rassemblé une cinquantaine de personnes devant le commissariat de Brest samedi 12 mars 2022.

    Une cinquantaine de personnes du collectif Nous Toutes Brest ont manifesté devant le commissariat de Brest (Finistère) ce samedi 12 mars 2022. Elles dénoncent les défaillances du système face aux violences faites aux femmes.

    Ce samedi 12 mars, une cinquantaine de femmes et d’hommes se sont réunis à 14 h devant le commissariat de Brest, rue Colbert.

    Suivant le mouvement national lancé par le collectif d’activistes Nous Toutes, dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles, les Brestoises ont souhaité faire résonner leur voix de leur ville. Étudiantes, infirmières, salariées d’entreprises… Elles sont venues des quatre coins de Brest, pour dénoncer la défaillance du système judiciaire et policier face aux violences faites aux femmes, mais aussi aux non binaires, aux transgenres, aux enfants, victimes eux aussi de ce manque de prise en compte.

    « Pour que nos vies ne soient plus classées sans suite »

    « Très souvent les affaires de violences ne sont pas prises au sérieux ou classées sans suite. On se mobilise pour que ça change », explique Adeline Goulven, porte-parole de Nous Toutes Brest.

    Le collectif Nous Toutes Brest dénonçait les défaillances du système face aux violences faites aux femmes, devant le commissariat de Brest samedi 12 mars 2022. 

    Peu nombreuses aujourd’hui, la Journée nationale de la femme ayant eu lieu il y a quelques jours, le but était pour elles, et la poignée d’hommes qui les accompagnaient, de représenter le mouvement et de se faire entendre au niveau national. Quelques pancartes parlaient d’elles-mêmes : « Ras le viol »« Le sexisme est partout, nous aussi »« Police, justice, c’est vous les complices »« Pour que nos vies ne soient plus classées sans suite », et sont reprises en chœur sous l’œil perplexe des policiers.

    « Ça se passe aussi à côté de chez nous »

    La sensibilisation au niveau locale semble aussi importante. « Ça se passe aussi à côté de chez nous. Et à Brest, on est loin d’être à l’abri du manque de prise en compte. Le commissariat de Brest est réputé pour préférer les mains courantes aux véritables plaintes. Notamment les violences conjugales, qui ne sont pas prises au sérieux ici. Certaines femmes préfèrent se rendre à Ploudalmézeau, où ce type de plaintes sont mieux considérées, » poursuit la militante.

    En 2021, 65 % des victimes de féminicides avaient porté plainte. Alors, face à un tel constat, Nous Toutes s’adressent aux 220 000 femmes victimes de violences conjugales par an en France, « pour que surtout, elles ne culpabilisent pas. » Et leur rappellent qu’elles ont des droits.

    Prévention, protection et justice

    Les revendications du mouvement sont claires : prévention, protection et justice !

    Le collectif Nous Toutes réclame des tribunaux spécialisés pour les affaires de violences familiales, de pédocriminalité et de genre ; la formation systématique du personnel de police et de justice, le renvoi des auteur(e)s de violences au sein des forces de l’ordre ou de la justice ; la prévention au programme scolaire dès la maternelle, l’accompagnement des enfants de l’aide sociale à l’enfance jusqu’à 25 ans ; la suppression du syndrome d’aliénation parentale et du délit d’atteinte sexuelle, la reconnaissance de l’amnésie traumatique et du stress post-traumatique et une campagne nationale contre toutes les violences.

    Pratique : Plus d’infos sur NousToutes.org

    En cas d’urgence : Pour les femmes victimes de violence : composez le 3919, 7 J/7 et 24 heures/24.
    Viols Femmes Informations 0 800 05 95 95, du lundi au vendredi, 10 h-19 h

    Toutes violences: appelez la police au 17. Si vous ne pouvez pas parler, envoyez un SMS au 114

    Vous pouvez discuter avec la police de manière anonyme, 24 h/24 sur www.service-public.fr/cmi

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Elsa Dafour

    « À Guipavas, la CGT de la CCI alerte sur les salaires lors des portes ouvertes du Campus des métiers. ( LT.fr - 12/03/22 - 18h50 )Histoire. Ces résistants étaient fusillés il y a 80 ans… Retour sur le réseau du Musée de l’Homme. ( OF.fr - 12/03/22 - 09h31 ) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :