« À quoi servent les partis politiques en 2022 » , s’interrogeait, le 31 mai, dans nos colonnes François Cuillandre, le maire de Brest hostile à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Les principaux acteurs locaux de la Nupes* lui répondent par une autre démonstration, intitulée « A quoi sert la Nupes ».
« Elle est d’abord historique, en ce qu’elle s’inscrit dans la lignée des conquêtes et avancées sociales ouvertes par des alliances à gauche, comme le Front populaire en 1936, le Programme commun de 1972 ou encore la Gauche plurielle de 1997. Mais cette union est surtout inédite, car jamais un tel rassemblement n’avait été effectué au premier tour. Elle donne enfin un espoir considérable de transformation sociale et écologique dans tout le pays, là où l’on nous promettait les pires tourments au soir du 10 avril dernier ».
« Nous conservons nos différences »
« Nous conservons nos différences mais nous rassemblons pour la défense d’une République sociale, écologique, laïque et démocratique. Notre programme partagé de 650 mesures chiffrées nous permet de l’envisager sérieusement. Par l’union, nous ouvrons à tous nos concitoyens la possibilité de voir appliquer ce programme dès le mois de juin. Voici pourquoi notre union est populaire et ne se cantonne pas à un accord entre partis ».
« Nos ambitions communes sont à la hauteur des défis que l’Histoire impose, ponctuent les sept signataires de la tribune. Là est l’enjeu – et le seul – des élections législatives. Nous sommes porteurs de cet espoir colossal, tournés vers l’avenir. Comme le disait Jean Jaurès : « c’est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source »».
(*) Les signataires de la tribune : Patrick Appéré (Brest Nouvelle Citoyenneté), Pierre-Yves Cadalen (La France insoumise), Eugénie Cazaux (Parti Communiste Français), Glen Dissaux (Europe Ecologie Les Verts), Tristan Foveau (Parti Socialiste), Xavier Hamon (Génération.s) et Christiane Migot (Les Radicaux de Gauche).
Source : https://www.letelegramme.fr