• À Brest, le personnel de Renault Retail Group, en grève, réclame « au moins un geste » ( LT.fr - 04/03/22 - 21h52 )

    « Gros profits/Salaires mini », la banderole met en avant la hausse de 6,3 % du chiffre d’affaires du groupe Renault en 2021, alors que les salaires du personnel restent inchangés, et les primes en ba« Gros profits/Salaires mini », la banderole met en avant la hausse de 6,3 % du chiffre d’affaires du groupe Renault en 2021, alors que les salaires du personnel restent inchangés, et les primes en baisse. 

    Ce vendredi, des personnels de Renault Retail Group faisaient grève. Le pessimisme a gagné les troupes, mais les revendications sont simples : l’amélioration des conditions de travail, une augmentation des salaires, ou encore une prime d’ancienneté.

    Le 16 février dernier, le personnel de Renault Retail Group tenait un piquet de grève intersyndicale (CGT, CFDT), route de Paris, pour dénoncer la vente de leur établissement en 2023. D’ici là, ils veulent quand même faire entendre leur voix et apprécieraient « au moins un geste de la part de la direction », explique Christophe Cardani, sans trop y croire. Pour Hervé Scieur, trente ans de boutique, « ils ne savent même pas qui on est : du bétail, une variable d’ajustement ».

    Les troupes n’y croient plus vraiment

    S’ils sont à nouveau en grève ce vendredi, c’est parce que la seconde réunion des NAO (Négociations annuelles obligatoires) se tiendra le lundi 7 mars. Lors de la première réunion du 17 février, la direction s’est présentée « sans aucune base de négociations, et s’est dit à cours de réflexion », souffle Christophe Cardani. Le groupe est pessimiste et ne s’attend pas à un effort de la part de sa hiérarchie. « On ne rêve pas et on a bien compris. On voit, quelques jours après la réunion, que le chiffre d’affaires de l’entreprise augmente, et nos primes diminuent. Ils veulent nous donner les quelques miettes, mais ça n’est pas à la hauteur. Le rapport de force lors des négociations n’est pas équitable », poursuit-il. « On a au moins envie de savoir où on sera dans un an ! », ajoute Eddy Caradec.

    « La direction s’est présentée sans aucunes bases de négociations, et s’est dit à cours de réflexion. »

    « On veut qu’on nous paye dignement »

    Malgré tout, les syndicats ne flancheront pas et comptent faire ce qui est en leur pouvoir pour faire entendre leur voix, en espérant enfin un effort de leur direction avant la fermeture. « Aujourd’hui, ce qu’on veut, c’est qu’on nous paye dignement par rapport au travail qu’on fait. On demande une amélioration de nos conditions de travail, une augmentation générale des salaires, l’égalité du salaire homme-femme à compétences égales », explique Christophe Cardani. Un treizième mois, une prime d’ancienneté, l’augmentation des cotisations patronales et une revalorisation de certaines primes, comme la prime de transport, ou les chèques-déjeuners sont également souhaités.

    Source : https://www.letelegramme.fr

    Auteur : Lilian Rodriguez

     

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