• À Brest, un demi-millier de personnes à la manifestation intersyndicale, ce jeudi (OF.fr-19/09/20-15h45)

    Parti de la Place de la Liberté, le cortège a parcouru le centre-ville de Brest.Parti de la Place de la Liberté, le cortège a parcouru le centre-ville de Brest. 

    Pour les organisations syndicales, c’était la rentrée des classes. Ce jeudi 17 septembre, en fin de matinée, une manifestation était organisée à Brest (Finistère), dans le cadre d’une journée de mobilisation nationale. C’est environ 500 personnes, selon la police, et près d’un millier, selon les syndicats, qui se sont élancés de la Place de la Liberté, à 10 h 30, pour dénoncer les « politiques libérales » menées par le gouvernement, « en dépit de la crise économique et sanitaire ».

    Une « petite manifestation », concède Olivier Le Pichon, secrétaire général de l’union locale de la CGT du Pays de Brest, loin des foules des grands mouvements sociaux qui ont rempli la place de la Liberté. Mais la date était attendue. Hormis la manifestation des soignants en juin, c’était la première fois que les syndicalistes se retrouvaient, masqués, depuis le déconfinement.

    La manifestation était organisée à Brest par la CGT, la FSU, FO et Solidaires. | OUEST-FRANCE

     « Les gens qui sont ici, ils sont en grève »

    En coulisses, ils ont pourtant amorcé, au niveau départemental, un travail commun « inédit » depuis la mobilisation contre les retraites de cet hiver : entre la CGT, la FSU, FO et Solidaires, les échanges sont devenus hebdomadaires pour se mettre d’accord sur des revendications communes. Si bien que Force ouvrière, qui n’a pas appelé à manifester au niveau national, l’a fait dans le Finistère.

    « Nos revendications aussi sont nouvelles. Nous ne sommes pas juste dans la dénonciation, nous demandons des mesures précises : la réduction du temps de travail pour éviter les licenciements, l’augmentation des salaires, la retraite à 60 ans », détaille Lena Catalan-Marcos, secrétaire générale de Force ouvrière à Brest. Pour elle, cette mobilisation en demi-teinte reste un bon signal : « Il est 11 h, un lundi matin : il ne faut pas oublier que les gens qui sont ici sont en grève. »

    Les 100 milliards d’euros du plan de relance gouvernemental ne les ont pas convaincus. « L’État distribue des sommes colossales aux grands groupes, sans contreparties », estime Olivier Le Pichon de la CGT. Parmi les dossiers tendus au niveau local : la situation de l’aéroport, où un accord de performance collective est négocié, remettant en cause les acquis des accords d’entreprise. « Ils profitent du coronavirus pour aller vers du low cost », dénonce le secrétaire général de la CGT de Brest.

    Astrid, Marie-Lise et Jeremy, élèves infirmiers anesthésistes, vivaient leur première manifestation. 

    Le secteur médico-social très présent

    Dans les rangs de la manifestation, on comptait surtout des syndicalistes habitués de l’exercice, mais pas que. Dans ce contexte singulier, le secteur médico-social était particulièrement représenté. En tenue de bloc opératoire, Astrid, Marie-Lise et Jérémy, tous trois élèves infirmiers anesthésistes à l’IFPS de Brest et non syndiqués, vivaient même leur première manifestation.

    Volontaires pour être en renfort en réanimation pendant la première vague de la crise sanitaire, ils n’ont pas perçu la prime Covid, ayant effectué quelques jours de moins que les 30 jours réglementaires. « Nous payons 12 000 € par an pour financer nos études. On fait ce métier car on y croit, mais ça ne donne pas envie d’aller bosser. Il est urgent de revaloriser nos salaires », lâche Jérémy.

    Laura DANIEL

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Brest : 500 manifestants contre la politique du gouvernement (LT.fr-17/09/20-11h29)Bastille, Valmy, Maastricht, République : construisons le nouveau CNR pour de nouveaux Jours heureux ! (IC.fr-20/09/20) »
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