• À Châteaulin, le lycée de l’Aulne veut une infirmière à la rentrée (LT.fr-17/12/21-18h15)

    Vendredi matin, les élèves du lycée de l’Aulne étaient nombreux à manifester devant leur établissement pour réclamer une infirmière. Vendredi matin, les élèves du lycée de l’Aulne étaient nombreux à manifester devant leur établissement pour réclamer une infirmière. 

    « On veut une infirmière ! ». C’est ce que scande sans relâche, ce vendredi matin, une grosse centaine d’élèves massée devant le lycée de l’Aulne, à Châteaulin. Leur infirmière ne reviendra pas à la rentrée, le 3 janvier 2022. Elle a démissionné.

    « Elle a eu beaucoup de mal à prendre sa décision, confie la proviseure adjointe Nathalie Saudubray, mais on peut la comprendre car le ministère de l’Agriculture, dont nous dépendons, n’a pas organisé de concours depuis deux ans pour intégrer pleinement la fonction, si bien qu’elle restait contractuelle, sans avoir aucune visibilité sur son avenir ».

    Même pour du paracétamol

    Les adultes comme les jeunes de l’établissement (ils sont 290 élèves dont 175 internes) sont très inquiets de cette situation. « Qui va nous donner nos traitements ? Certains d’entre nous en ont des assez lourds à prendre régulièrement. Or, même pour du paracétamol, aucun adulte à part l’infirmière n’a le droit de nous en donner », s’émeut Alwena. Cette élève de terminales rappelle qu’il y a également des jeunes épileptiques de Toul ar C’hoat scolarisés au lycée de l’Aulne. « Qui va intervenir en cas de crise ? », interroge la jeune fille.

    Coup de blues

    « Je suis interne et je dois prendre des traitements tous les jours. Si à la rentrée, il n’y a pas d’infirmière, je serai dans l’obligation de quitter l’établissement. Je n’en ai pas envie », s’alarme Gladys, une élève de seconde. Comme beaucoup de ses camarades, elle a pris le temps de rédiger un témoignage. Ils sont tous poignants : Allan se fait de la bile pour les filles. « Si une copine a mal au ventre parce qu’elle a ses règles, qui va s’occuper d’elle ? ». Une infirmière est précieuse et pas seulement pour délivrer des médicaments. « Quand on a un coup de blues, elle nous écoute et nous conseille », enchaîne une élève.

    D’autant que la crise sanitaire a mis à mal l’état psychologique des jeunes.

    Intervention d’une infirmière libérale

    Pour l’heure, la solution trouvée par la direction consiste à faire intervenir une infirmière libérale, le matin avant 8 h et le soir après 17 h, pour délivrer les traitements. « Nous avons conscience que ce n’est pas la panacée mais c’est tout ce que nous pouvons faire en attendant de recruter », se désole Nathalie Saudubray. Il est vrai que cela ne remplace pas une présence quotidienne dans la journée et encore moins les astreintes nocturnes. Pour autant, la direction fait tout ce qui est en son pouvoir. « Nous avons demandé à chaque élève concerné par la prise de traitement d’aller voir le médecin pendant les vacances pour faire un point. Par ailleurs, nous avons obtenu du ministère de l’Agriculture de pouvoir recruter, en direct, sans passer par lui », se console la proviseure adjointe qui n’ignore pas la tension actuelle sur les professions de santé.

    Si une infirmière lit ces lignes…

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Le président vénézuélien salue l'élection de Gabriel Boric au Chili ( prensa-latina.cu--19/12/21)Fraternité DZ alerte sur la situation des migrants (LT.fr-20/12/21-12h) »
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