• À Vannes, l’entreprise François-Meunier devient MGME (LT.fr-10/02/21-19h23)

    Pour développer l’entreprise qu’il vient de reprendre, Guy Gelon s’appuie sur des machines qui ont fait leurs preuves et sur des collaborateurs de confiance.Pour développer l’entreprise qu’il vient de reprendre, Guy Gelon s’appuie sur des machines qui ont fait leurs preuves et sur des collaborateurs de confiance.

    Le site vannetais de l’entreprise Meunier a été repris par Guy Gelon après un placement en redressement judiciaire. La reprise est effective depuis ce mercredi. L’usine continue de tourner.

    Guy Gelon ne perd pas de temps. Ce mercredi matin, il est devenu le directeur général de la société Mécanique générale maintenance et équilibrage (MGME). La veille, le tribunal de commerce de Brest l’autorisait à reprendre le site de l’entreprise François-Meunier de Vannes. L’usine continue à tourner. Elle ne s’est pas arrêtée pendant la période de redressement judiciaire.

    Ce jeudi, les enseignes doivent être changées avec le nouveau logo. Un logo fait d’engrenages et d’un rotor reposant sur une balance en équilibre. « Il a été pensé selon la manière dont on veut développer la société », souligne Guy Gelon, arrivé dans l’entreprise en 2020, comme responsable du site. Ici, l’équipe fabrique des pièces tournées, fraisées pour tous types de clients. « Nous sommes un couteau suisse », aime à répéter le chef d’entreprise de 52 ans. « Nous fournissons des pièces pour des entreprises agroalimentaires, des clients du secteur agricole, des collectivités ou des particuliers ». De l’usine de la zone du Prat sortent des rouleaux métalliques, des turbines, des pièces pour des ventilateurs, des rotors pour le traitement des boues et des déchets.

    Le patron s’appuie sur les fondamentaux

    Dans l’atelier, d’immenses machines tournent, pour percer, fraiser, fileter. « Elles ne sont pas de la dernière génération, mais permettent de réaliser des choses d’une certaine capacité, qu’on est parfois seuls à faire », s’enorgueillit le patron, posté sous une machine datée de 1910. Pour le matériel comme pour l’humain, il s’appuie sur des fondamentaux. Du côté des salariés, sept restent sur les onze. « Que des départs volontaires », précise Guy Gelon. Dans ses rangs, il compte de fidèles collaborateurs, à ses côtés depuis près de 20 ans, dans sa précédente activité de maintenance sur les sites nucléaires. Rapidement, de nouveaux salariés sont attendus. Quinze à 20 personnes sont espérées dans les années à venir. Pour la première année, l’entreprise vise un chiffre d’affaires d’un million d’euros.

    Un déménagement à préparer

    Pour faire évoluer et perdurer l’entreprise, le premier défi : conserver les clients bousculés par la période qui vient de s’écouler. Pour les conquérir ou reconquérir, l’équipe devrait innover vers des petites pièces, développer le service des interventions chez les clients. Et surtout, Guy Gelon veut travailler sur l’équilibrage, développer cette compétence. Une compétence qu’il exporte aujourd’hui au-delà des frontières bretonnes.

    Des économies devront aussi être réalisées. Elles passeront par un déménagement. Le patron veut quitter la zone du Prat et ses bâtiments trop grands et trop chers. Un changement espéré pour fin 2021, début 2022. Guy Gelon ne veut pas perdre de temps.

    Fanny Coconnier

     source: https://www.letelegramme.fr/

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