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Brest. Les étudiants de la faculté de psychologie privés d’examens ? (OF.fr-16/04/20-19h20)
Le département de psychologie a adopté une motion de refus du contrôle des connaissances à distance.Les enseignants de psychologie refuseraient d’effectuer les partiels à distance, alors que c’est la modalité retenue par le conseil d’administration de l’Université de Bretagne occidentale (UBO). Des étudiants sont stressés et inquiets.« La faculté de psychologie aurait décidé de refuser les examens à distance pour le second semestre », déplore cet étudiant de troisième année qui souhaite rester anonyme.
Il craint une absence de notes, et donc, une dévalorisation de son diplôme. « La sélection est rude pour intégrer un master dans les universités. Par rapport à d’autres étudiants, les Brestois seront pénalisés par l’absence de validations pour ce second semestre. Déjà que nous subissons une réduction d’1/12e d’heures de cours pour combler le déficit de l’UBO ! »
Par ailleurs, il regrette « un manque d’informations ». Les étudiants de première année auraient reçu des mails d’enseignants, mais pas ceux de seconde et troisième années…
Des « neutralisations »
Une certaine confusion semble régner à la faculté Segalen, à Brest. Le 2 avril 2020, le département de psychologie a adopté une motion de refus des contrôles à distance des connaissances. Elle préfère que « les examens soient reportés » à des jours meilleurs, quand les conditions sanitaires seront réunies. En cause : l’inégalité des étudiants confinés face au numérique ; le problème de vérifier l’identité de l’étudiant qui réalise l’examen à distance ; et l’anxiété globale liée à l’épidémie de coronavirus.
Puis, le 9 avril, dans le cadre de ce refus des examens à distance, le département a décidé de « neutraliser » les évaluations des enseignements disciplinaires de ce deuxième semestre. C’est-à-dire qu’aucune note n’est affectée. Par conséquent, elle n’entre pas en compte dans le calcul de la moyenne générale.
Certains enseignants sont allés plus loin, informant leurs étudiants qu’il n’y aurait même pas de neutralisation dans leur discipline, maiscarrément, « un enseignement acquis pour tout le monde, sans contrôle » !
Sauf que la décision de la faculté de psychologie va à l’encontre de la règle générale décidée par l’Université de Bretagne occidentale (UBO), vendredi 10 avril. Son conseil d’administration a adopté un nouveau calendrier, « des partiels effectués à distance, avec une première session en mai et celle des rattrapages en juin », a expliqué Matthieu Gallou, président de l’UBO, dans Ouest-France du 15 avril 2020, désireux que « les étudiants sauvent leur année ». Une décision qui concernera « 95 % des étudiants ».
Les 5 % restants concernent les étudiants non connectés à internet. Ils passeraient la première session en juin, physiquement, dans les locaux de l’université (et rattrapages fin août ou début septembre). Sont aussi concernés les étudiants en première année de la fac de sciences : ils effectueraient aussi leurs épreuves en juin faute de temps pour réorganiser des épreuves souvent pratiques d’ici mai.
Un débat déjà clos ?
Cependant, cette situation quelque peu cacophonique créée du stress chez de nombreux étudiants qui aimeraient être fixés sur leur sort.
« Pour l’heure, aucune décision n’a fermement encore été prise », temporise Hélène Ollivier, responsable de la première année de psychologie. Les enseignants discutent de nouveau des examens ce vendredi 17 avril et informeront officiellement les étudiants de leur décision.
Mais le débat est sans doute déjà clos. Selon Matthieu Gallou : « Les enseignants peuvent débattre de la nature des épreuves mais dans le cadre voté pour toute l’UBO la semaine dernière ».
source: https://www.ouest-france.fr/
« Le 17 avril 1950, voici 70 ans, Édouard Mazé, ouvrier du bâtiment de 27 ans, militant CGT était tué d’une balle tirée par les forces de l’ordreBrest-La maternité de l’hôpital Morvan en mode pandémie (LT.fr-16/04/20-19h43) »
Tags : coronavirus, brest, ubo
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