• Brest-Loi anti-casseurs. Deux cents manifestants (LT .fr-13/04/19-19h51)

    Brest-Loi anti-casseurs. Deux cents manifestants (LT .fr-13/04/19-19h51)

    Deux cents manifestants ont défilé, samedi après-midi, au départ de la place de Liberté contre la loi anti-casseurs, à l’appel d’une dizaine de syndicats et organisations brestoises, dont la Ligue des droits de l’homme, rejoints par les gilets jaunes. Une première.

    « Non à la répression, liberté de manifester ! ». Pour la première fois, les syndicats et les gilets jaunes se sont retrouvés, un samedi, autour des mêmes slogans, dans une convergence des luttes née de l’opposition à la loi anti-casseurs.

    « Risque d’arbitraire »

    Deux cents personnes ont défilé derrière des banderoles et des drapeaux de la CGT et de Solidaires, dont une bonne proportion de gilets jaunes. C’était le 22e acte pour les gilets jaunes, mais l’appel à manifester au départ de la place de Liberté, ce samedi après-midi, ne venait pas d’eux (*). L’appel national de la Ligue des droits de l’homme à se mobiliser contre « la loi liberticide anti-casseurs » a été rejoint par une dizaine d’organisations brestoises.

    « La loi dite anti-casseurs porte atteinte aux libertés publiques. C’est un État qui a peur pour en arriver là. Cette loi jette l’opprobre sur des gens qui veulent s’exprimer », a indiqué Olivier Cuzon, de la Ligue des droits de l’Homme, qui a lu l’allocution commune des organisations. « Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain. Nous en demandons l’abrogation ».

    Lors de la prise de parole d’Olivier Cuzon pour l’ensemble des participants, des « Vendus ! » se sont fait entendre en fond de manifestation émanant de quelques gilets jaunes. Des syndicalistes sont venus à leur rencontre pour dialoguer et la situation s’est calmée.

    Arrêt devant le commissariat

    La manifestation est passée par l’avenue Foch et la rue du Château, avant de bifurquer vers la rue Colbert. La grille du commissariat avait été fermée. Alors que les syndicats en tête de cortège passaient devant l’hôtel de police, les gilets jaunes ont choisi d’y faire une halte. Les slogans se sont tus un moment et une banderole « Gilets jaunes, Julian Assange, Alexandre Langlois (NDLR du nom du policier syndicaliste qui a mis en cause le gouvernement), tous lanceurs d’alerte » a été déployée. Après cette pause, la manifestation est repartie jusqu’en bas de la rue de Siam, où la dispersion a été décidée. Les gilets jaunes ont alors poursuivi seuls, occupant un moment le pont de Recouvrance.

    Parmi les manifestants, figurait une délégation du collectif « Non à la centrale de Landivisiau ». « Nos militants font l’objet d’une répression policière. Nous avons déjà subi trois gardes à vue et une quinzaine d’interpellations, une centaines de contrôles d’identité et des fouilles de véhicules. Cette loi va aggraver les choses », a souligné Loïc Le Polles.

    (*) L’appel à manifester était signé par l’Association France Palestine Solidarité, Attac, la Ligue des droits de l’homme, la Ligue de l’enseignement, le MRAP, la CGT, FSU, Solidaires, le PCF, la France Insoumise, l’ARC29, Brest Nouvelle citoyenneté et l’UDB.
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