• Décès du chanteur Idir, légende de la musique kabyle (jeuneafrique.com 3/05/20-11h24)

    Le chanteur algérien Idir en concert en Suisse en 2007.

    Le chanteur algérien Idir, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à travers le monde et l’interprète du célèbre « A Vava Inouva », est mort samedi soir à Paris à l’âge de 70 ans, a annoncé sa famille.

    De son vrai nom Hamid Cheriet, Idir était né le 25 octobre 1949 à Aït Lahcène, près de Tizi-Ouzou, capitale de la Grande-Kabylie. Alors qu’il se destinait à être géologue, un passage en 1973 sur Radio Alger change le cours de sa vie : il remplace au pied levé la chanteuse Nouara, et sa chanson en langue berbère « A Vava Inouva », qui évoque les veillées dans les villages kabyles, fait le tour du monde à son insu pendant qu’il fait son service militaire.

    Mélange des cultures 

    « Je suis arrivé au moment où il fallait, avec les chansons qu’il fallait », racontait en 2013 Idir, imprégné dès son enfance par les chants qui rythmaient tous les moments de la vie quotidienne. Il rejoint Paris en 1975 pour produire son premier album, également intitulé « A Vava Inouva ».

     

    Il disparaît de la scène pendant dix ans, de 1981 à 1991, mais sa carrière est ensuite relancée. À l’automne 1999, profitant de l’élan donné par ses compatriotes Cheb Mami et Khaled, il signe son retour discographique avec l’album « Identités », où il propose un mélange de « Chââbi », la musique algéroise, et de rythmes empruntés aux genres occidentaux.

    À l’image de son désir du mélange des cultures, il y chante avec des musiciens de différents horizons culturels, musicaux ou géographiques, comme Manu Chao, Dan Ar Braz, Zebda, Maxime Le Forestier ou Gnawa Diffusion, Gilles Servat, Geoffrey Oryema et l’Orchestre national de Barbès.

     

    Reconnaissance de l’identité culturelle de la Kabylie

    En 2007, il avait publié l’album « La France des couleurs », en pleine campagne pour l’élection présidentielle française marquée par des débats sur l’immigration et l’identité.

    En janvier 2018, le chanteur – qui militait pour la reconnaissance de l’identité culturelle de la Kabylie – était revenu chanter à Alger pour le nouvel an berbère « Yennayer » après une absence de 38 ans.

    source: https://www.jeuneafrique.com/

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