• En pays de Quimperlé, 300m3 de lisier se sont déversés dans un affluent du Bélon (LT.fr-26/02/21-17h04)

    300m3 de lisier se sont déversés dans un affluent du Bélon.300m3 de lisier se sont déversés dans un affluent du Bélon. 

    En pays de Quimperlé, 300m3 de lisier se sont déversés dans un affluent du Bélon puis dans le Bélon. Les associations sont vent debout. Une enquête est ouverte.

    « C’est catastrophique », résume avec écœurement Xavier Nicolas, président de l’Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) de Quimperlé. En cause, la pollution au lisier qui, au départ du Trévoux, a touché le Saint-Gilles, un affluent du Bélon, avant de se jeter dans la mer. Les faits se seraient produits dans la nuit de mardi à mercredi. « Ce sont 300 m³ de lisier qui se sont déversés sur plusieurs kilomètres », avance le Quimperlois. Les conséquences sur le milieu sont « dramatiques ». Il évoque les « nombreux poissons morts, truites, chabots et saumons », mais aussi la destruction du milieu. « C’est tout une portion du ruisseau qui est foutu. Le lisier ça brûle tout », s’émeut Xavier Nicolas.

    L’AAPPMA n’a pris connaissance de cette pollution que ce jeudi. « Par notre réseau ». Elle a aussitôt remonté les premiers éléments en sa possession à l’association Eau et Rivières de Bretagne qui, ce vendredi, a également réagi. « Nous avons constaté une mortalité piscicole et une destruction du milieu aquatique. Une nouvelle calamité qui n’est pas un accident ! », assure l’association. Pour qui cette nouvelle pollution est « une nouvelle affligeante pour la nature et ses usagers ».

    «Une nouvelle affligeante pour la nature et ses usagers»

    L’OFB sur place

    Selon les associations, c’est une « vanne ouverte » sur une exploitation agricole, située sur la commune du Trévoux, qui serait à l’origine de cette pollution. « Une partie du lisier s’est épandue sur les terres - une zone de sources - et dans un ru, puis s’est propagée à un affluent du Bélon et au Bélon lui-même », détaille Eau et Rivières de Bretagne. Alerté, l’Office français de la biodiversité (OFB) a dépêché des agents sur place. Selon nos informations, ils étaient encore sur site, ce vendredi après-midi. Eau et Rivières de Bretagne rappelle que « les matières fécales relâchées dans nos rivières sont un cocktail complexe aux effets spectaculaires avec des conséquences durables dans le temps ». Selon elle, « il faudra quatre ou cinq ans minimum avant que les poissons viennent le repeupler, un comble pour cette rivière qui était classée en bon état écologique, entretenue avec soin par les pêcheurs du secteur ». Xavier Nicolas ne dit pas autre chose. Et en veut pour preuve, l’état actuel du Naïc, frappé de plein fouet, en août 2020, par une pollution au lisier. « Le Naïc, il est mort. Les saumons ne sont même pas venus frayer cette année ».

    Enquête en cours

    L’exploitant agricole a déposé une plainte à la gendarmerie de Rosporden. Il explique avoir été victime d’un acte de malveillance. Les deux associations ont d’ores et déjà annoncé qu’elles allaient, elles aussi, déposer une plainte. Selon les premiers éléments de l’enquête en cours, aucun acte de malveillance n’a été constaté. De même, la surmortalité évoquée par les associations n’est pas démontrée. Les constatations, toujours en cours, devraient permettre d’en savoir plus. Malveillance, incident technique, négligence, aucune piste n’est pour l’heure écartée. Une certitude, cette pollution est un « coup dur » pour les pêcheurs. « Juste avant l’ouverture, cela va nous mettre une claque », se désole Xavier Nicolas.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/

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