Peur du vaccin
« Les effets secondaires des vaccins ne sont pas comptabilisés, je connais des gens qui ont fait des malaises à la maison après leur injection », s’inquiète Marine Pierre, adjointe administrative à l’hôpital d’Auray. « J’ai vu 40 patients en deux jours, et parmi eux, trois patientes n’ont plus eu leurs règles depuis leur vaccination », constate de son côté une orthophoniste vannetaise.
Des soignants manifestent contre l’obligation vaccinale devant l’antenne vannetaise de l’ARS.Harcèlement
Evelyne, aide médico-psychologique dans une maison de retraite à Meucon, dénonce « le harcèlement » de la direction. « Ça fait très longtemps que j’ai fait mon choix. Ils pourront tout me prendre sauf ma liberté. » Une de ses collègues précise : « Ils nous ont aussi appelés pendant nos vacances, plusieurs fois, pour nous demander si nous étions vaccinés. »
Marine Pierre, ancienne aide-soignante devenue adjointe administrative à l’hôpital d’Auray, sera mise à pied dès le 15 septembre. « Je ne sais pas comment je vais subvenir à mes besoins. J’ai espoir qu’on revienne sur cette politique et qu’on me laisse choisir ce qui est le mieux pour ma santé. »« Pas sanitaire »
« Nous appliquons un protocole très strict : je n’ai plus de salle d’attente, je vais chercher les patients dehors. On n’est donc jamais plus de deux dans mon cabinet. Une caissière voit plus de monde que nous. Cette obligation vaccinale, elle n’a rien de sanitaire », s’insurge Mme G., orthophoniste vannetaise.
Pénurie de soignants en vue
Elle continuera à exercer tant qu’elle le peut, pour ne pas abandonner ses patients. « L’ARS ne nous donne même pas le droit de chercher un remplaçant vacciné. Là on est 7 collègues. Notre mise à pied va toucher 350 patients. Un petit de 3 ans qui ne parle pas, il ne peut pas attendre. »
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