• Étudiant éborgné à Rennes en 2016 : un policier renvoyé devant le tribunal (OF.fr-26/11/21-20h49)

    Étudiant éborgné à Rennes en 2016 : un policier renvoyé devant le tribunal   (OF.fr-26/11/21-20h49)Les policiers avaient fait usage de leur LBD lors de cette manifestation du 28 avril 2016 à Rennes.

    Mis en cause dans l’affaire de l’étudiant éborgné par un tir de LBD à Rennes en 2016, un policier est renvoyé devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris vendredi 26 novembre.

    Un policier, mis en cause dans l’enquête sur Jean-François Martin, un étudiant éborgné par un tir de LBD à Rennes en 2016, est renvoyé devant le tribunal correctionnel, a-t-on appris vendredi 26 novembre auprès du parquet général.

    La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a ordonné le renvoi d’un des deux policiers mis en cause dans cette enquête.

    Le policier comparaîtra « pour le délit de blessures involontaires ayant entraîné une ITT de plus de trois mois », a précisé le parquet général.

    La chambre de l’instruction a ainsi partiellement infirmé l’ordonnance de non-lieu rendue en mai 2020. Ce non-lieu avait été motivé par le fait que l’auteur du tir n’avait pu être « identifié avec certitude ».

    « Une excellente nouvelle pour Jean-François Martin et sa famille »

    L’étudiant en géographie, alors âgé de 20 ans, avait été blessé lors d’une manifestation le 28 avril 2016 par un tir de LBD 40 (lanceur de balles de défense) et avait perdu l’usage de son œil gauche, qui avait dû être énucléé. Il avait fait appel de l’ordonnance de non-lieu.

    Deux policiers avaient fait usage de leur arme au moment des faits et avaient été placés sous le statut de témoin assisté pour « violences volontaires ayant entraîné une infirmité ou une mutilation permanente par personne dépositaire de l’autorité publique ».

    Ce renvoi devant le tribunal correctionnel est « une excellente nouvelle pour Jean-François Martin et sa famille et on s’en félicite », a estimé leur avocat, Me Arié Alimi, interrogé par l’AFP.

    « C’est très important pour toutes les victimes de violences policières », a-t-il souligné, relevant qu’il y avait « peu de renvois devant un tribunal pour un tir de LBD ».

    En janvier 2020, le Défenseur des droits avait réclamé des poursuites disciplinaires contre les deux policiers « pour usage disproportionné de la force ».

     

    source: https://www.ouest-france.fr/

     

    « 2e mobilisation des agents de la stérilisation du CHRU Brest-Carhaix. TOUJOURS MOTIVÉS !!!! ( FB.com - 26/11/21 )Vannes. 300 personnes à la manifestation anti passe sanitaire dans le centre-ville (OF.fr-27/11/21-16h31) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :