Sébastien Miossec, président de Quimperlé communauté, a souhaité s’exprimer en début de conseil communautaire, ce jeudi 27 mai, sur la situation à la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56). Des salariés de l’usine sont en grève depuis plus d’un mois pour défendre leur usine, que Renault souhaite céder.
« Les élus locaux, unanimement mobilisés, en pays de Lorient comme en pays de Quimperlé, ont exprimé à plusieurs reprises leur solidarité avec les salariés et leur totale incompréhension face au comportement du groupe Renault », a déclaré Sébastien Miossec, au nom des élus de Quimperlé communauté. Une quarantaine d’employés de cette entreprise du bassin de Lorient vivent dans le pays de Quimperlé avec leur famille. « Nous sommes donc très concernés », ajoute le président de la communauté d’agglomération.
« L’État doit taper du poing sur la table »
« Les mutations imposées par l’évolution de la demande de la clientèle, et surtout par les impératifs environnementaux, viennent percuter des entreprises et notamment l’ensemble des fonderies françaises », estime Sébastien Miossec. « Des solutions existent. Les millions d’euros investis ne peuvent pas l’avoir été pour arriver à une fermeture pure et simple de cette entreprise. Le soutien massif de l’État pour aider nos industries à se transformer et à maintenir de l’activité en France doit permettre à la Fonderie de Bretagne de s’adapter aux exigences nouvelles du marché de l’automobile ».
Pour le président de Quimperlé communauté, « l’État actionnaire du groupe Renault, même minoritaire, doit véritablement taper du poing sur la table pour ne pas sacrifier la Fonderie de Bretagne. Et imposer au groupe Renault de reprendre un dialogue constructif avec les salariés, en y associant les élus locaux prêts à accompagner l’émergence de solutions ».
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