Lima, 11 juillet (RHC) Le Parquet du Pérou a ouvert les poursuites appropriées contre la candidate présidentielle du Parti Force Populaire, Keiko Fujimori, pour "la commission présumée des délits contre le droit de vote dans la modalité de perturbation ou d’entrave au processus électoral", a rapporté le quotidien péruvien La República, citant le document émis par le ministère public.
Selon le média, l’enquête se fonde sur la présentation de 760 demandes de nullité par Fujimori après qu’elle ait perdu les élections présidentielles, qui se sont tenues le 6 juin, face à son rival, Pedro Castillo, du Pérou libre.
À cet égard, le parquet péruvien a indiqué avoir relevé 27 reçus de taxe électorale qui auraient été réutilisés dans différents dossiers de nullité, en précisant que l’un d’eux a été photographié et édité avec une qualité d’image différente, "de sorte qu’ils auraient agi de manière malveillante et crédible dans le but d’induire l’autorité électorale en erreur".
Keiko Fujimori, de Force Populaire, tente de différer la proclamation du candidat Pedro Castillo, du Pérou libre, comme président du pays andin, dit un analyste.
Ces nouvelles accusations à l’encontre de Fujimori se produisent alors qu’elle fait également l’objet d’une enquête pour financement irrégulier lors de ses campagnes présidentielles de 2011 et 2016.
À cet égard, la République a ajouté que l’instruction commencerait dans un délai de 60 jours.
La Force populaire est également accusée d'"atteintes au droit de vote, à la fonction juridictionnelle sous la forme de fausse déclaration en procédure administrative et dans la modalité de fraude procédurale et à la foi publique sous la forme de fausse déclaration générique".
C’est dans cet esprit que le Bureau du Procureur a annoncé le même jour l’ouverture de poursuites préliminaires contre les parlementaires qui avaient désobéi à l’ordre du pouvoir judiciaire de suspendre la procédure d’élection de nouveaux juges de la Cour constitutionnelle (TC).
Reynaldo Henquen
source: https://www.radiohc.cu/fr/