• « Jamais le scandale n’a été si palpable : nous jouons notre vie pendant qu’eux gèrent l’économie »-par collectif (bastamag.net-21/03/20)

     

    « Face à la pandémie, retournons la stratégie du choc en déferlante de solidarité ! », appelle une tribune publiée par plusieurs médias indépendants, dont Basta !. Elle est signée par plus de 230 médecins, infirmier.e.s., psychologues, enseignant.e.s, comédien.ne.s, paysan.ne.s, artistes, chercheuses, scientifiques, musicien.ne.s, syndicalistes, éditeurs, libraires… qui appellent à s’auto-organiser face à la pandémie de Covid-19, révélatrice de bien des dysfonctionnements, des inégalités et de l’incurie néolibérale.

    Depuis une semaine la France est entrée dans une nouvelle réalité vertigineuse. Le Covid-19 n’est plus une « petite grippe », selon nos gouvernants, mais la « pire crise sanitaire depuis un siècle ». Un choc intime qui nous fait trembler pour nos proches et toutes les personnes particulièrement fragiles. Une secousse géopolitique qui fait s’effondrer la mondialisation néolibérale comme un château de cartes. 2019 avait été une année d’incendies ravageurs en Australie, Amazonie et ailleurs, et d’immenses soulèvements populaires. 2020 a d’ores et déjà les traits d’une paralysie totale, une crise systémique majeure.

    Cette pandémie achève de rendre irrespirable la vie dans un système politique et économique délirant, néfaste, mais surtout inutile au moment où un immense besoin de soin se fait sentir. Après être resté attentiste pendant un mois et demi, Emmanuel Macron a promis, pour ne pas perdre la face, que « l’État paiera […] quoi qu’il en coûte ». La « mobilisation générale » est décrétée. « Nous sommes en guerre », paraît-il, contre un « ennemi invisible ».

    Nous allons transformer l’isolement imposé en immense élan d’auto-organisation et de solidarité collective

    Face à cette rhétorique militariste, nous affirmons une autre logique. À « l’union nationale » nous préférons l’entraide générale. À la guerre, nous opposons le soin, de nos proches jusqu’aux peuples du monde entier et au vivant. En France, comme dans les autres pays, nous allons tenir ensemble pour faire face à l’épidémie. Nous allons transformer l’isolement imposé en immense élan d’auto-organisation et de solidarité collective.

    Avec nos voisin.e.s, nos ami.e.s, nos familles, nos proches, nos collègues ; dans nos immeubles, nos rues, nos quartiers, nos villes et nos villages ; notamment en utilisant les réseaux sociaux, nous allons construire l’entraide à la base. Pour aider les plus fragiles qui ne peuvent pas sortir à obtenir de la nourriture. Pour garder les enfants de celles et ceux qui doivent continuer de travailler. Pour partager des informations vérifiées sur la situation. Pour se donner des nouvelles et se réconforter dans cette situation déchirante. Pour soutenir les plus précaires dans leurs luttes pour vivre. Pour faire face à une crise économique, bancaire et financière qui s’annonce dévastatrice malgré les annonces faussement rassurantes des banques centrales. En restant chez nous pour le moment, mais dans la rue dès que possible.

    Une « stratégie du choc » à base de télétravail, de « volontariat citoyen » dans des services publics détruits

    Face à l’ampleur du bouleversement, même Emmanuel Macron appelle à « innover dans la solidarité ». Mais nous ne sommes pas dupes du fameux « en même temps » : l’entraide que nous construisons n’est pas l’auxiliaire d’un État néolibéral défaillant. Elle ne sera pas le cheval de Troie d’une future « stratégie du choc » à base de télétravail, de « volontariat citoyen » dans des services publics détruits, et de poursuite dans la destruction des acquis sociaux au nom de « l’état d’urgence sanitaire ».

    Notre solidarité est celle du peuple, de ceux d’en bas, qui se serrent les coudes pour survivre et pour vivre dignement. Elle n’a rien à voir avec celle des élites mondiales – facilement dépistées, elles -, qui se retranchent dans leurs palais dorés, protégés et désinfectés pendant que les soignant-e-s sont « au front » sans moyens et fabriquent leurs propres masques de protection en prenant tous les risques.

    Jamais l’alternative n’a été si claire, le scandale si palpable

    Pendant que les travailleurs sociaux et les institutrices gardent leurs enfants, sans consigne officielle pour se protéger, s’exposant à une contamination. Pendant que les plus précaires, les sans logis, sans papiers, sans réseaux sociaux, les intérimaires sans chômage partiel, les « indépendants » contraints au travail en danger ou sans activité, seront encore plus frappé.e.s par la crise. Pendant que les personnes âgées dans les Ehpad, les personnes handicapé-e-s à mobilité réduite, les personnes internées en hôpital psychiatrique se voient encore plus privés de liens sociaux. Pendant que les « déjà confiné.e.s », les migrant.e.s enfermé.e.s en centres de rétentions et les prisonnier-e-s voient leur situation encore aggravée. Pendant que les habitant.e.s des quartiers populaires et les personnes racisé.e.s sont parmi les premier.e.s visé.e.s par la répression liée au confinement.

    Jamais l’alternative n’a été si claire, le scandale si palpable : nous jouons notre vie pendant qu’eux gèrent l’économie.

    L’entraide que nous allons construire s’inscrit dans le sillage du soulèvement des peuples partout dans le monde au cours des derniers mois, du Chili au Liban, de l’Algérie au Soudan. Cette vague a répandu sur la planète la nécessité de mettre nos corps en jeu. Le Covid-19 rend indispensable, pour l’heure, leur confinement. Mais révoltées ou confinés, nous mourrons d’un système qui recherche le profit et l’efficacité et pas le soin, le pouvoir et la compétition et pas l’entraide.

    Cette épidémie ravageuse est amplifiée par les politiques néolibérales et la destruction méthodique de l’hôpital

    Cette épidémie ravageuse n’est pas une simple réalité biologique. Elle est amplifiée par les politiques néolibérales, la destruction méthodique de l’hôpital et de l’ensemble des services publics. Si ce virus tue autant, c’est aussi parce qu’il n’y a plus assez de soignant.e.s et de lits, pas assez de respirateurs ou parce que l’hôpital tend à devenir une entreprise à flux tendu. Et si nous applaudissons chaque soir à 20h les soignant.e.s, c’est aussi pour contenir notre colère contre les gouvernants qui savaient que la tempête arrivait depuis deux mois sans rien faire.

    Nous appelons donc à renforcer la solidarité et l’auto-organisation pour faire face à la pandémie et la crise systémique, partout où c’est possible, sous toutes les formes imaginables, tout en respectant la nécessité absolue du confinement pour freiner la propagation. Plus particulièrement, nous appelons à rejoindre le réseau de solidarité auto-organisé #COVID-ENTRAIDE FRANCE qui se constitue dans des dizaines de lieux depuis une dizaine de jours. Nous invitons à créer des groupes d’entraides locaux en ligne et sur le terrain, de notre hameau à notre village, de notre immeuble à notre ville. Nous appelons à recenser les centaines d’initiatives qui se créent à travers une cartographie collaborative.

    Il n’y aura pas de « sortie de crise » sans un bouleversement majeur de l’organisation sociale et économique actuelle

    Ne restons pas sidéré.e.s face à cette situation qui nous bouleverse, nous enrage et nous fait trembler. Lorsque la pandémie sera finie, d’autres crises viendront. Entre temps, il y aura des responsables à aller chercher, des comptes à rendre, des plaies à réparer et un monde à construire. À nous de faire en sorte que l’onde de choc mondiale du Covid-19 soit la « crise » de trop et marque un coup d’arrêt au régime actuel d’exploitation et de destruction des conditions d’existence sur Terre. Il n’y aura pas de « sortie de crise » sans un bouleversement majeur de l’organisation sociale et économique actuelle.

    Il y aura un avant et un après. Nous sommes pour l’instant confiné-e-s, mais nous nous organisons. Et, pour sûr, nous reprendrons les rues, les jardins, les outils de travail, les moyens de communication et les assemblées, ensemble.

    La stratégie du choc doit s’inverser. Cette fois-ci le choc ne servira pas à affermir le contrôle, le pouvoir central, les inégalités et le néolibéralisme, mais à renforcer l’entraide et l’auto-organisation. À les inscrire dans le marbre.

    - INFOS :
    Site internet : https://covid-entraide.fr
    Inscrivez votre groupe local ici : https://covidentraide.gogocarto.fr
    Contact : covidentraidefrance [A] riseup.net

    - POUR SIGNER L’APPEL
    - Signature pour les associations et organisations : merci d’envoyer votre signature à entraidepandemie [A] riseup.net (en précisant l’organisation dans l’objet du mail)

     

     

     

    PREMIER.ES SIGNATAIRES :

    Corinne Morel-Darleux, autrice, élue régionale et militante éco-socialiste
    Pablo Servigne, chercheur in-terre-dépendant
    Éric Beynel, co-délégué général de Solidaires
    Cécile Gondard-Lalanne, co-déléguée générale de Solidaires
    Hugo Huon, pour le Collectif Inter-Urgences
    Karim Khelfaoui, médecin généraliste à Marseille
    Adrien Parrot, anesthésiste-réanimateur et informaticien
    Matthieu Bellahsen, psychiatre et praticien hospitalier
    Sarah Kilani, médecin anesthésiste-réanimateur
    Benoit Blaes, président du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG)
    Sayaka Oguchi, médecin généraliste, trésorière du SNJMG
    Emmanuelle Lebhar, interne en médecine générale, chargée de mission au SNJMG
    Julien Aron, médecin néphrologue, chargé de mission au SNJMG
    Vladimir Adrien, interne de l’AP-HP
    Jonas Pochard, anesthésiste réanimateur
    Amaury Delarge, réanimateur
    Françoise Brun, infirmière
    Catherine Fayet infirmière
    Benjamin Royer, psychologue clinicien 
    Franck Prouhet, médecin généraliste
    Claire Bourgogne, médecin généraliste
    Marcy Pondi, anesthésiste-réanimatrice
    Joachim Müllner, médecin psychiatre 
    Amina Ben Salah, médedecin doctorante en Neurosciences
    Sabrina Ali Benali, médecin à Paris
    Ben Omrane Choukri, médecin à Paris
    Stéphane Lerivray, infirmier anesthésiste
    Michel Robin, infirmier
    Marie Llorens, infirmière urgences
    Mathilde Martinot, psychiatre en hôpital public
    Dominique Seydoux, médecin retraité
    Aurélien Barrau, astrophysicien
    Annick Coupé, secrétaire générale d’Attac
    Aurélie Trouvé, porte parole d’Attac
    Raphaël Pradeau, porte parole d’Attac
    Maximes Combes, porte parole d’Attac
    Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération Paysanne
    Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du Droit au Logement
    Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre France
    Cyril Dion, réalisateur
    Geneviève Azam, essayiste
    Thomas Coutrot, économiste
    Benoît Teste, secrétaire général de la FSU
    Annie Déan, porte-parole du MAN
    Jean-François Pellissier, porte-parole d’Ensemble !
    Josep Rafanell i Orra, psychologue et écrivain
    Patrick Farbiaz, cofondateur du collectif Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)
    Virginie Maris, philosophe
    Christophe Bonneuil, historien
    Leslie Kaplan, écrivaine
    Mathilde Larrère, historienne
    Dominique Méda, sociologue
    Céline Pessis, historienne
    Baptiste Monsaingeon, sociologue
    Ludivine Bantigny, historienne
    Johan Badour, éditeur
    Cervaux non Disponibles
    Vincent Verzat, Partager c’est Sympa
    Victor Vauquois, Partager c’est Sympa
    Partager c’est Sympa
    Miguel Benasayag, philosophe
    François Cusset, philosophe
    Dominique Bourg, philosophe
    Jean Gadrey, économiste
    Samuel Hayat, politologue
    Isabelle Cambourakis, éditrice
    Jean-Marie Harribey, économiste
    Audrey Vernon, comédienne
    Xavier Ricard Lanata, essayiste et haut-fonctionnaire
    Yves Cochet, président de l’institut Momentum
    Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic
    Catherine Zambon, autrice
    Serge Quadruppani, écrivain
    Nathalie Quintane, écrivain
    Sezin Topçu, sociologue
    Alain Damasio, écrivain
    Jérôme Baschet, historien
    Bernard Friot, sociologue
    Stéphane Lavignotte, théologien
    Elise Lowy, cofondatrice de PEPS
    "L’1consolable", rappeur
    Kolin Kobayashi, journaliste in-terre-dépendant
    Jean-Jacques Delfour, philosophe
    Gauthier Chapelle, chercheur in-Terre-dépendant et co-auteur
    Paul Ariès, politologue,
    Dénètem Touam Bona, écrivain-artiste
    Vincent de Gaulejac, président du réseau international de sociologie clinique
    François Jarrige, enseignant-chercheur en histoire
    Arnaud Muyssen, médecin à Lille
    Anne Thebaud Mony, sociologue
    Jacques Fradin, économiste
    Laure Noualhat, documentariste
    Pierre André Juven, sociologue de la santé
    Cyril Pedrosa, auteur de bande dessinée
    Anne-Sophie Novel, journaliste
    Fabrice Flipo, philosophe
    Sophie Gosselin, revue Terrestres
    Maxime de Rostolan, fondateur de Fermes d’Avenir
    Frédéric Boone, chercheur en astrophyisque
    Vanessa Morisset, critique d’art et enseignante
    Federico Tarragoni, sociologue
    Sofia Meister, chercheuse IRD
    Lucie Davy, avocate membre du Syndicat des Avocat de France
    Annie Ghiloni, militante du MAN
    Louis-Marie Barnier, syndicaliste, sociologue du travail
    Lecomte Gabrielle, sociologue
    Antoine Back, conseiller municipal à Grenoble
    Léna Dormeau, chercheuse en philosophie politique
    Laurent Cauwet, auteur, éditeur
    Julien Théry, historien
    Anne Marchand, chercheuse en socio-histoire
    Fabrice Vigne, écrivain
    Rose-Marie Lagrave, sociologue
    Stéphane Douiller, professeur émérite de philosophie de l’Université Paris 8
    Gérard Bras, philosophe
    Aurélien Gabriel Cohen, revue Terrestres, Université de Paris
    Philippe Boursier, professeur de SES
    Loïc Steffan, co-fondateur La Collapso Heureuse
    Pierre-Eric Sutter, co-fondateur de l’OBservatoire des VEcus du COllapse (OBVECO)
    Marie Didier, écrivain médecin
    Ana Rougier, journaliste indépendante
    Alexis Judic, artiste plasticien
    Roger Champ, militant de la Confédération Nationale du Logement
    Nelly Massera, artiste et réalisatrice
    Camille Riquier, scénographe
    Fred Ortuno, association Art Factories
    Étienne Ciapin, sociologue
    Anthony Laurent, journaliste scientifique, co-fondateur de Sciences Critiques
    Lola Ostier, médiatrice socio-éducative
    Patrice Bride, coopérative "Dire le travail"
    Anne Jollet, historienne
    Jean-Luc Gautero, enseignant-chercheur
    Raphaelle Doyon, maîtresse de conférences
    François Jacquet, ingénieur de recherche
    Gilles Guégan, scénographe-jardinier
    Cyril Piou, chercheur en écologie
    Agnès Valentin, comédienne
    Coraly Zahonero, comédienne
    Nicolas Le Coq, professeur des écoles
    Sandrine Costamagno, directrice de recherche CNRS
    Philippe Merlant, journaliste et conférencier gesticulant
    Grégory Poinsenet, cofondateur de Sorry Children
    Pierre Charrier, cofondateur de Sorry Children
    Fabienne Brugel, metteuse en scène
    Raphaël Sarfati, libraire
    Pierre-Jean Heude, régisseur
    Guillaume Bagnolini, philosophe
    Saskia Cousin, anthropologue
    David Dupuis, anthropologue et psychologue clinicien
    Delphine Schmoderer, plasticienne
    Josépha Dirringer, juriste
    Makis Solomos, musicologue
    Leïla Frouillou, sociologue
    Igor Babou, professeur à l’université Paris Diderot
    Stéphane Bikialo, enseignant-chercheur en littérature
    Gwen de Bonneval, auteur de bande dessinée
    Bernard Schéo, enseignant-chercheur
    Olivier Roueff, sociologue
    Sidi Mohammed Barkat, enseignant-chercheur
    Guillaume Lecamus, metteur en scène
    Stephen Bouquin, sociologue
    Sarah Mekdjian, enseignante-chercheure
    Myriem Augier, sociologue
    Hélène Tordjman, économiste
    Kolja Lindner, politiste
    Antoine Leblois, économiste
    Solène Derrien, plateforme pyrénéenne d’observation atmosphérique
    Laurence Protteau, sociologue
    Laurence Charlier, anthropologue
    Mari Oiry Varacca, géographe
    Clément Barthélémy, docteur en écologie
    Jean-Michel Hupé, chercheur CNRS en neurosciences et écologie
    Mattia Paco Rizzi, architecte
    Denys Piningre, cinéaste
    Rosemary Faulkner, traductrice
    Pascal Maillard, univesitaire et syndicaliste
    Othmar Eipeltauer, paysan arboriculteur
    François Gèze, éditeur
    Christelle Rabier, maîtresse de conférence
    Pierre Lénel Sociologue
    Rada Iveković, universitaire
    Julien Wosnitza Fondateur Wings of the Ocean
    Thomas Berther, fédération Habicoop
    Nicolas Voisin, La Suite du Monde
    Christophe Masutti, chercheur
    Stuart Pluen Calvo, éditeur
    Audrey Boulard, le Vent se Lève
    Floryan Reyne, naturopathe
    Chantal Charlot, formatrice
    Sonja Dicquemare, architecte enseignante
    Samuel Pinaud, sociologue
    Françoise Bressat-Blum, présidente de l’Université Populaire de Lyon
    Philippe Arnaud, co-secrétaire de Solidaires 33
    Anne Macou-Lescieu, el’cagette Roubaix
    Adèle Cassigneul, chercheuse
    Mikael Motelica, enseignant-chercheur
    Philippe Birgy, enseignant-chercheur
    Claude Crestani, psychologue du travail
    Maria da Fonseca, enseignante-chercheuse
    Brian Padilla, écologue
    Philippo Michel, association LESA
    Frédéric Verhaegen, université de Lorraine
    Guillaume Pellerin, physicien et informaticien
    Marjorie Keters, association ACIDES
    Agatha Frankowska-Thuinet, professeur des écoles
    Sophie Hoarau, comédienne
    Benoît Hodeu, archéologue
    Emmanuel Ferrand, association La Générale
    Sarah Labelle, maîtresse de conférence
    Jean Fauché, pour Alternative et Autogestion
    Philippe Eustachon, metteur en scène
    Tunvezh Gwlagen-Grandjean, journaliste radio
    Amel Dahmani, secrétaire de Sud Collectivités Territoriales
    Florence Vallero, intermittente du spectacle et auteure
    Cyril Dutech, chercheur en biologie évolutive
    Anthony Pecqueux, sociologue
    François Piquemal, enseignant en lycée professionnel
    Jean Bourdoncle, animateur de Lien et Changement
    Laurent Eyraud-Chaume, comédien
    Anne Isla, économiste
    Jérémy Bonner, enseignant
    Frédérique Bey, ingénieure
    Julien Jourdan, enseignant
    Stéphane Pauvret, artiste scénographe
    Étienne Gérard, sociologue
    Marie-Paule Frisot, trésorière du Man Moselle
    Katja Ploog, enseignante-chercheuse
    Anne-Emmanuelle Berger, universitaire
    Josiane Bru, anthropologue
    Jim Petit, musicien
    Sibylle d’Orgeval, réalisatrice
    Catherine Scheer, anthropologue
    Antoine Lamer, Data Scientist
    Nicolas Paris, informaticien
    Stéphanie Mariette, chargée de recherche à l’INRAE
    Marina Sou, pour Libres Apprenants du Monde
    Frédéric Bourdon, conseiller municipal de Vitry-sur-Seine
    Jules Desgouttes, coordinateur de Art Factories
    Hélène Oblet, ingénieure territorial
    Marie Cuillerai, professeure des universités
    Nadine Forte, enseignante
    Françoise Bénet, professeur de danse
    Jacques Pabst, comédien
    Monique Dental, réseau féministe Ruptures
    Franck Gaudichaud, enseignant-chercheur
    Thierry Élias, docteur en optique-atmosphérique
    Philippe Élusse, réalisateur
    Laure Teulières, historienne
    Jimmy Markoum, enseignant
    Marc Pion, paysan gesticulant
    Martine Minne, pour Attac Flandres
    Catherine Bodet, La Manufacture Coopérative

     

    source: https://www.bastamag.net/

    « Comment les sanctions des Etats-Unis affectent les pays dans leur lutte contre le coronavirus (bolivarinfos-22/03/03Covid-19 : 10 Mesures d'urgence pour le jour d'après !-par Loîc CHAIGNEAU-IHT (21/03/20) »
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