Emmanuel Macron, Jean-Michel Blanquer, Olivier Véran et… la CFDT ont dû avoir les oreilles qui ont sifflé. Ce mardi matin 5 octobre, à l’appel d’une intersyndicale CGT, FO, Solidaires et FSU, un peu moins de 300 personnes ont manifesté dans les rues de Vannes. Ce qui les a réunis ? Leur « refus de voir les conséquences de la pandémie payées par les travailleurs ». Dans le cortège, des enseignants, des assistantes sociales, des accompagnants éducatifs et sociaux (AES), des personnels soignants ou encore des retraités.
Le Smic à 1 800 €
Parmi les revendications, la défense du service public : « Nous ne pouvons pas admettre que la France, ne soit pas en mesure d’accueillir et de soigner plus de 6 000 personnes dans ses services d’urgence ». De la même façon, Claire Hareux, secrétaire départementale de la FSU a insisté sur « la suppression de plus de 1 800 postes dans le second degré qui conduit à des effectifs supérieurs à 30 en collège et 35 en lycée ».
Au cœur des revendications aussi, les revalorisations salariales. « La faible augmentation du Smic n’est pas suffisante », estime l’intersyndicale par la voix de Manuel Caramante, secrétaire général de l’union locale CGT. « Nous revendiquons le Smic à 1 800 € ».
En toile de fond cette manifestation, la réforme des retraites. « Elle recommence à pointer le bout de son nez », regrette Gaïd le Goff de la Snes 56.
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