L’union départementale CGT du Finistère a engagé, avec ses antennes, la construction d’un document public qui englobe la dimension sociale, économique et territoriale des enjeux maritimes. Pour le syndicat, pas d’avancée sur les sujets maritimes, sans l’expertise des opérateurs et l’apport de ceux qui y travaillent.
Pour le secrétaire régional de la CGT, Alain Le Corre, « c’est inconcevable d’avoir écarté le volet social et les travailleurs dans un sommet de cette ambition ». « Même les COP climats intègrent régulièrement les propositions du monde syndical ! ».
Ce ne sera pas le cas pour le premier sommet mondial des océans à Brest. « On nous a volontairement mis sur la touche », déplore le secrétaire départemental, Ludovic Morin. « Mais nous aurons des propositions à remettre ». Cette plateforme revendicative continuera à se construire après le sommet, au sein du collectif CGT-mer Bretagne, pour remettre l’humain au cœur de ces orientations pour les océans.
« Des propositions à faire remonter »
Ont déjà commencé à participer à ce recueil de propositions les sections CGT de l’Office français de la biodiversité, les équipes de Genavir et de l’Ifremer, Navtis et Damen, l’arsenal de Brest (dont la section du Shom) et les cheminots pour l’acheminent du fret. « Notre crainte est d’assister à un sommet concentré sur les conditions d’exploitation, avec un vernis, une caution environnementale saupoudrée sur chacun des sujets abordés ».
« Comment peut-on faire l’impasse sur les propositions de ceux qui vivent et travaillent de la mer ? Pour nous, c’est sûr, il ne s’agit pas d’un oubli pour cette première mais d’une volonté très claire d’exclure du débat ceux et celles qui ont une expérience et des propositions à faire remonter ».
Source : https://www.letelegramme.fr