• La friche de Marine Harvest : « un manque de recettes de l’ordre de 60 000 € » pour Poullaouen (OF.fr-8/10/20-17h)

    La friche industrielle, cinq ans après la fermeture de Marine Harvest, à Poullaouen.La friche industrielle, cinq ans après la fermeture de Marine Harvest, à Poullaouen. 

    Depuis 2015, une grande partie du site de Marine Harvest à Poullaouen (Finistère) n’est plus occupée. Si certaines entreprises ont un temps montré leur intérêt pour ces bâtiments, aucune n’a concrétisé de projet. La faute à plusieurs facteurs.

    Le dernier colis a été livré le 24 décembre 2015. Depuis, il ne se passe plus grand-chose sur le site de l’usine Marine Harvest, situé à la sortie de la route départementale 764, à Poullaouen (Finistère). L’entreprise Entrepôts frigorifiques Centre Bretagne a racheté une partie des bâtiments : la zone P3. Mais le reste des locaux n’accueille plus d’entreprise.

    Depuis 2015, il y a eu plusieurs projets. Dont un de création de pisciculture en circuit fermé, le projet le plus sérieux, explique Didier Goubil, le maire de Poullaouen. Ça a été abandonné il y a un peu plus d’un an. Ils ne pouvaient pas prendre d’eau dans l’Aulne car cela aurait diminué son débit et ça pouvait mettre en péril certaines espèces. Ils ont prévu de faire des forages, mais ces derniers ne permettaient pas d’avoir assez d’eau pour faire fonctionner la pisciculture. Il s’agissait de la coopérative des aquaculteurs bretons qui projetait de produire des truites. Un autre projet avait émergé pour en faire un site de stockage, sans plus de résultat.

    De nombreux freins pour les entreprises

    Le maire donne plusieurs pistes pour expliquer l’absence de reprise des bâtiments P1 et P2, qui appartiennent toujours à Marine Harvest :  Ils avaient grandi au fur et à mesure que l’activité se développait. C’est un endroit très enclavé et grand. Pour une entreprise qui voudrait s’agrandir, c’est quasiment impossible.  À l’heure actuelle, aucun projet n’est en cours. Mais cette friche entraîne un  un manque de recettes de l’ordre de 60 000 € par an puisque l’administration fiscale a réduit très fortement la taxe foncière des bâtiments », détaille Didier Goubil. 

    Pour la sous-préfète Léa Poplin, la non-réhabilitation du site est le bémol de la convention de revitalisation du Centre Bretagne.  Les projets ont connu des freins liés au site, situé en zone risque d’inondation, un site dont la taille ne répond pas forcément aux besoins et qui commençait à devenir un peu vétuste »,explique-t-elle.  Aujourd’hui, nous sommes dans une logique de reprendre le dossier au titre de friche industrielle et de voir ce qu’on peut en faire, avec la communauté de communes .

    Les regards se tournent vers Poher communauté, qui  pourrait éventuellement envisager son achat pour un porteur de projet qui serait intéressé, et que ce dernier est bien ficelé. Si l’investissement est un problème pour lui, ça pourrait être étudié,selon Didier Goubil, vice-président de l’intercommunalité.Mais aujourd’hui, racheter le site pour un éventuel porteur de projet qu’on ne connaît pas, sûrement pas. Ce sont des bâtiments à froid positif, qui peuvent fonctionner pour l’agroalimentaire. Il y a aussi du froid négatif sur place. 

    A.R.

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Bolivie- le MAS d’Evo Morales devrait remporter la présidentielle d’après les sondage, renversant le coup d’Etat dans les urnes.(IC.fr-8/10/20)Finistère. Des acteurs de la protection de l’enfance en colère : c’est quoi le problème ? (OF.fr-8/10/20-18h51) »
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