• Le rond-point à l’entrée du CHRU de Brest porte désormais le nom de Céréfina Cordoba, victime du Mediator(LT.fr-23/03/21-19h46)

    François Cuillandre, maire de Brest, et Irène Frachon, pneumologue au CHRU, avec les membres de la famille de Céférina Cordoba.François Cuillandre, maire de Brest, et Irène Frachon, pneumologue au CHRU, avec les membres de la famille de Céférina Cordoba.

     

    « Rond-point Céférina-Cordoba. Brestoise engagée - victime du Mediator ». Voilà ce que l’on peut lire à l’entrée du CHRU de la Cavale-Blanche, à Brest. Ce nom, c’est celui d’une femme disparue l’année dernière, emporté par une valvulopathie causée par la prise du Mediator. Elle avait 65 ans. Elle s’était fait connaître pour son combat contre le laboratoire pharmaceutique qui a commercialisé le médicalement, au côté de « La fille de Brest, », Irène Frachon, sa pneumologue.

    Hier, le rond-point qui porte son nom a été inauguré en présence de plusieurs personnalités. Parmi elles, le maire de Brest, François Cuillandre, qui a évoqué un « lieu symboliquement fort qui marque le souvenir et le combat de l’autre fille de Brest », soulignant ce « drame humain qui n’est pas terminé et un scandale qui nous appelle à la plus grande vigilance vis-à-vis des intérêts économiques et commerciaux des laboratoires ».

    « Le symbole absolu d’une catastrophe »

    Des membres de la famille de Céférina Cordoba étaient également présents. Ses petits-enfants, émus, ont rappelé que leur mamie était « un exemple et une force de la nature, attachante, qui n’a jamais arrêté de se battre au nom de toutes les victimes. Le dévoilement de cette plaque est une belle reconnaissance ».

    Irène Frachon était, elle aussi, naturellement présente à cette cérémonie. « De sa chambre, elle voyait ce qu’est aujourd’hui un rond-point. C’est un signal très fort envoyé aux victimes de soins médicaux car pour une fois, on n’honore pas un scientifique renommé ou un médecin qui a marqué son empreinte. Céréfina Cordoba était le symbole absolu d’une catastrophe, y compris dans les aspects les plus ignobles car elle a payé le prix des femmes qui veulent maigrir ».

    La pneumologue a rappelé que le combat de sa patiente reste d’actualité et qu’« il a déjà commencé à payer, avec une loi d’indemnisation qui a déjà reconnu le préjudice de 4 000 victimes pour un montant de 200 000 000 d’euros, via l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux ». « Le délibéré du procès pénal sera rendu, lundi prochain à 10 h », a ajouté la scientifique.

     

    source: 

    « Mobilisation à Brest pour les salaires et les primes dans la métallurgie (LT.fr-23/03/21-15h28)ViteLuViteSu-Bulletin d'informations de l'UD-CGT29-n° spécial élections TPE (15/03/21) »
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