Le Morbihan serait le département breton le plus touché par les algues vertes cette année : c’est ce qu’assure le collectif contre les fermes-usines du Morbihan. Il a réuni 130 personnes à Lorient, ce dimanche, contre « l’agrobusiness ».
Près de 130 personnes se sont rassemblées, ce dimanche, à partir de 12 h, à Lorient-La Base « contre l’agrobusiness » et pour « démontrer le lien étroit entre les fermes-usines et la prolifération des algues vertes », annonce Julien Hamon de la Confédération paysanne 56. Le syndicat, Eaux et Rivières de Bretagne, trois collectifs contre les fermes usines (Plaudren, Langoëlan et Néant-sur-Yvel), et Bretagne Vivante, le collectif de soutien aux victimes des pesticides, avaient lancé un appel pour ce rassemblement.
Les militants assurent que le Morbihan est le département le plus touché cette année par les ulves, « le département n’est pas en plan algues vertes donc il n’y a pas de politique pour lutter contre ».
« L’éleveur n’est plus au centre »
Les associations et collectifs mettent en évidence l’élevage intensif comme cause de la prolifération de ces algues. « Nous demandons l’arrêt des projets morbihannais de poulaillers-usines comptant plus de 200 000 poulets, des projets jamais vus en France. Nous ne sommes pas contre les paysans mais contre un modèle d’élevage. Il faut plus de paysans qui ont moins d’animaux », défend Morgan Ody, de la Confédération paysanne. Leur cible : l’agrobusiness, « ces firmes veulent construire toujours plus gros, avec toujours plus d’animaux et à un prix toujours plus bas. L’éleveur n’est plus au centre, il se retrouve pieds et poings liés », assure ce dernier.
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