• Masques : cap sur Guingamp (22) pour le projet coopératif (LT.fr-10/06/20-21h30)

    La future usine de production de masques occupera une partie des anciens locaux d’AOIP (Association des ouvriers en instruments de précision), dans la zone industrielle de Grâces.La future usine de production de masques occupera une partie des anciens locaux d’AOIP (Association des ouvriers en instruments de précision), dans la zone industrielle de Grâces.

    C’est dans la zone industrielle de Grâces, près de Guingamp, que le projet coopératif d’usine de masques devrait se développer. 5 000 m² pourraient être loués dans les ex-locaux d’Alcatel.

    Plus que jamais le projet coopératif d’usine de masques est d’actualité. Le 25 mai, Guy Hascoët, l’ancien secrétaire d’État à l’Économie solidaire sous Lionel Jospin, affirmait que le dossier n’était pas enterré. Mieux, qu’il s’apprêtait à entamer un tour de table avec les banques et qu’il avait trouvé un site dans les Côtes-d’Armor.

    La future usine de production de masques occupera une partie des anciens locaux d'AOIP (Association des ouvriers en instruments de précision), dans la zone industrielle de Grâces.

    Finalement, c’est dans la zone industrielle de Grâces, près de Guingamp, que l’usine pourrait s’installer. Plus exactement dans les anciens locaux ayant appartenu à Alcatel (ex-AOIP). 5 000 m² devraient être loués pour installer des unités capables de produire 45 millions de masques par an et accueillir une trentaine de salariés. Les bureaux de la direction et du personnel administratif seraient aménagés dans un bâtiment voisin, appartenant à Guingamp-Paimpol Agglomération, dans lequel est hébergé son service biodiversité et environnement.

    Une quarantaine de partenaires

    Un temps intéressé par l’ancien site de Chaffoteaux, à Ploufragan, Guy Hascoët, missionné par la Région pour étudier les conditions de relance d’une telle production, avait dû abandonner l’idée, quand le milliardaire Libano-Suisse, Abdallah Chatila, avait annoncé son intention d’acheter 25 000 m² sur la même friche industrielle. Contraint de revoir sa copie, il s’était alors tourné vers Finistère, pour finalement frapper à la porte de Guingamp-Paimpol Agglomération.

    Quant au projet lui-même, comme annoncé depuis le début, il s’appuierait sur un modèle de société coopérative d’intérêt collectif (Scic). D’ores et déjà, Guy Hascoët aurait fédéré une quarantaine de partenaires. Les collectivités auraient également leur mot à dire, tous comme les citoyens qui pourraient rentrer au capital.

    Cette production sera à destination des offices publics tels que la Mutualité Française ou les Hôpitaux de Paris -Hôpitaux de France.

    Des commandes sur le long terme

    L’Agglo de Guingamp-Paimpol a été associée au projet il y a trois semaines. Un projet qui ravit son président, Vincent Le Meaux : « Cette production sera à destination des offices publics tels que la Mutualité Française ou les Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. Ce sont des donneurs d’ordre qui s’engagent sur du long terme ». Une bonne nouvelle pour l’emploi du territoire, sinistré à la fin des années 1980 après la fermeture d’AOIP, devenu par la suite Soguintel (Société guingampaise de télécommunication) puis Alcatel. À l’époque, près de 1 500 personnes ont travaillé pour ce fabricant de matériel de télécommunications, qui a été l’un des plus importants en France.

    Emmanuel Nen & Laurent Marc

    source: https://www.letelegramme.fr/

    « Caudan (56)-Un changement de directeur qui interroge à la Fonderie de Bretagne (LT.fr-10/06/20-Dans le Finistère, l’intersyndicale Éducation s’oppose au dispositif 2S2C (LT.fr-11/06/20-10h59) »
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