• Mort de Steve à Nantes. L’ex-directeur de cabinet du préfet mis en examen pour homicide involontaire (OF.fr-23/07/21-14h51)

    Mort de Steve à Nantes. L’ex-directeur de cabinet du préfet mis en examen pour homicide involontaire   (OF.fr-23/07/21-14h51)         Un mannequin avait été utilisé lors de la reconstitution du drame, quai Wilson à Nantes. Le procureur Philippe                                Astruc et le juge d’instruction David Bénichou, venus de Rennes, étaient présents. 

    Johann Mougenot, directeur de cabinet du préfet en 2019, au moment de la mort de Steve Maia Caniço, le soir de la Fête de la musique à Nantes, a été mis en examen pour homicide involontaire, ce jeudi 22 juillet, indique le parquet de Rennes. Une décision du magistrat instructeur qui arrive quelques jours après celle concernant le commissaire qui dirigeait l’opération de police.

    C’est un nouveau protagoniste de l’affaire Steve Maia Caniço qui a été mis en examen pour homicide involontaire, indique le parquet de Rennes, ce jeudi soir 22 juillet.

    Johann Mougenot, directeur de cabinet du préfet Claude d’Harcourt en 2019, a été entendu par le juge David Bénichou, tout au long de cette journée. Proche collaborateur du préfet, le directeur de cabinet - qui possède plusieurs domaines de compétences (sécurité publique, sécurité routière, sécurité sanitaire, communication, etc.) - coordonne l’action des services chargés du respect de l’ordre public et de la protection des personnes et des biens. Il est chargé des dossiers signalés et sensibles, il gère l’urgence. En ce sens, Johann Mougenot était en relation avec les chefs de service de la police.

    Le magistrat instructeur qui l’a interrogé jeudi cherchait à connaître les conditions d’organisation de la Fête de la musique et, en particulier, la tenue de la soirée techno sur le quai Wilson, en bord de Loire. Le site, dépendant du port autonome, sous la tutelle de l’État, n’était alors sécurisé par aucune barrière.

    Une deuxième mise en examen pour homicide involontaire

    Cette mise en examen intervient quelques jours à peine après celle du commissaire divisionnaire Grégoire Chassaing, pour la même qualification. Celui qui est désormais en poste dans le Puy-de-Dôme avait mené, la nuit du drame, l’opération de police censée mettre un terme à la free party qui se prolongeait, sur les quais de Loire. Mais la situation a dégénéré. Jets de projectile, tirs de gaz lacrymogène, mouvement de foule. Et cette issue tragique avec la mort du jeune homme de 24 ans.

    Ce mercredi 21 juillet, la Ville et la Métropole de Nantes, représentées par un membre de la Direction générale des services (DGS), ont été, quant à elles, placées sous le statut de témoin assisté. « Le représentant de la Ville et de la Métropole a fourni toutes les explications demandées sur la préparation de l’édition 2019 de la Fête de la musique à Nantes », ont souligné leurs deux avocats.

    Le directeur départemental adjoint de l’époque, Thierry Palermo, qui supervisait les opérations depuis le commissariat central, n’a pas été mis en examen. Il a été, lui aussi, placé sous le statut de témoin assisté. D’autres personnes seront convoquées dans le bureau du juge d’instruction, d’ici à la rentrée : la maire (PS) de Nantes Johanna Rolland, son ancien adjoint à la sécurité Gilles Nicolas, et l’ancien préfet de Loire-Atlantique Claude d’Harcourt.

     

    Christian MEAS

    source: https://www.ouest-france.fr/

    « Les salariés de la Fonderie de Bretagne présentent leur projet à Lorient Agglo et à la Région (LT.fr-23/07/21-19h16)Pour un mouvement social de progrès et de libertés ! #manifs24Juillet #PasseSanitaire (IC.fr-24/07/21) »
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