• Navtis : inquiétude à Brest, en attendant un éventuel repreneur. ( LT.fr - 31/01/22 - 12h58 )

    Appuyés par Fabienne Bodin et Cyrille Frey de l’union locale CGT, Vincent Appéré et Jérémy Girardet, de Navtis, espèrent que leur entreprise trouvera un repreneur avant juin.Appuyés par Fabienne Bodin et Cyrille Frey de l’union locale CGT, Vincent Appéré et Jérémy Girardet, de Navtis, espèrent que leur entreprise trouvera un repreneur avant juin. 

    Placée en redressement judiciaire depuis début décembre, l’entreprise Navtis reste dans l’incertitude d’une éventuelle reprise. Les salariés brestois ne cachent pas leur inquiétude. Leur patron affirme que les choses avancent.

    La société brestoise Navtis est un pilier de la réparation navale toutes spécialités. Réparation navale, énergies marines, industrie… Les nombreux métiers de la société interviennent en soutien de plusieurs donneurs d’ordres. Sur ses sites de Brest et de Cherbourg (Manche) , Naval Group assure 60 % de son activité.

    Reprise en 2012 par Bruno Pivain, la société, créée à Brest en 1946, est un pilier reconnu de l’activité industrielle à la pointe bretonne. Mais de sérieuses difficultés financières, apparues cet automne, ont entraîné le brutal placement de la société en redressement judiciaire. Dû en grande partie à un contrat annulé à Cherbourg et au ralentissement engendré par la covid, d’après la direction de Navtis.

    « Comment a-t-on pu creuser un tel déficit ? »

    Le tribunal de commerce de Rennes a programmé pour ce mercredi une audience intermédiaire, afin de faire le point sur les propositions de reprise et la situation financière de l’entreprise. Si des pistes s’avèrent crédibles et si l’activité permet de stabiliser le déficit, le tribunal pourrait prolonger la période de redressement jusqu’en juin prochain.

    Les 205 salariés sont toujours dans l’attente d’informations relatives à une reprise potentielle. « Il n’y a pas, à notre connaissance, d’offre de reprise écrite. Et nous restons perplexes quant à la matérialité du repreneur annoncé par Bruno Pivain », résume Vincent Appéré, secrétaire du comité social et économique (CSE) de Navtis.

    Les 205 salariés restent dans le flou et continuent de demander l’accès aux comptes de l’entreprise. Comment les difficultés du site de Cherbourg ont-elles pu autant fragiliser l’ensemble du groupe ? « Imputer les difficultés à la covid n’est pas recevable, puisque, au contraire, la baisse d’activité durant la crise sanitaire a plutôt fait nos affaires ». Les salariés de Navtis pointent également du doigt « la faiblesse de l’investissement et du renouvellement des machines depuis la reprise, en 2012 ».

    « Comment a-t-on pu creuser un tel déficit ? », demandent les salariés Vincent Appéré et Jérémy Girardet, appuyés par la CGT. Ils pointent un souci de gestion qu’ils souhaitent éclaircir au plus vite.

    « On a du concret pour une partie »

    « Ils disposent des comptes de l’entreprise depuis vendredi soir ! », répond le patron de Navtis, Bruno Pivain. « Nous continuons à discuter auprès de quatre repreneurs en direct. On a du concret pour une partie. Mais, pour avoir toutes les garanties, nous avons lancé un appel d’offres complémentaire à date limite du 25 février ».

    Il reste à recevoir la décision du tribunal de commerce de Rennes, mercredi, un point d’étape que n’abordent pas si confiants que cela les 205 salariés permanents du groupe.

    Source : https://www.letelegramme.fr

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