• Nouvelle grève des accompagnants d’élèves en situation de handicap à Quimper (LT.fr-3/06/21-16h51)

    Ce jeudi 3 juin, des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont manifesté devant la préfecture à Quimper. Ce jeudi 3 juin, des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont manifesté devant la préfecture à Quimper. 

    Revalorisation salariale, abandon des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial) et reconnaissance du métier. C’est ce que demandent, à Quimper, les accompagnants d’élèves en situation de handicap.

    « Cela fait dix ans que je fais ce métier. Je n’ai jamais eu d’augmentation de salaire. Pire, j’ai perdu 100 euros. On nous impose de ne travailler que 24 h par semaine », dénonce Monique, accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH), qui touche 760 euros par mois. Pour rappel, le seuil de pauvreté établit par l’INSEE s’élève à 1 041 euros mensuels. Avec plusieurs de ses collègues, elle fait grève ce jeudi pour dénoncer ces conditions de travail.

    Une grande précarité

    « Nous ne sommes payés que pour 24 h travaillées dans la semaine. Pourtant, nous arrivons toujours en avance au travail pour discuter avec les professeurs du programme de la journée, et nous restons aussi plus tard pour échanger avec les parents », ajoute Sophie, accompagnante en lycée professionnel. Pour joindre les deux bouts, certains d’entre AESH ont une activité secondaire. « Dès que l’année scolaire se termine, je suis crêpière tout l’été. Je n’ai pas le temps de me poser », confie Monique.

    Pour d’autres, la situation est bien plus dramatique. « Certains ne peuvent plus s’acheter à manger à la fin du mois », alerte Nicole, AESH depuis plusieurs années également. Pour lutter contre la précarité, les manifestants revendiquent donc un salaire à 1,4 fois le SMIC.

    La fin des Pial et des formations

    En plus de la fin des contrats précaires et de la mise en place d’un vrai statut, les AESH demandent la suppression des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pial). Ces pôles ont pour vocation de mutualiser les accompagnants sur plusieurs établissements. « Nous nous retrouvons avec plus d’élèves à aider dans différentes écoles. Ces services partagés exigent une grande flexibilité et adaptabilité qui compliquent notre métier. Une collègue à moi s’occupe de dix enfants ! Les Pial dégradent nos conditions de travail et surtout l’accompagnement des enfants », avertit Monique.

    Enfin, les accompagnants d’élèves en situation de handicap souhaitent avoir des formations initiales et continues pour mieux aider les élèves. « Nous n’avons aucune formation. Lorsque j’ai commencé il y a dix ans, on m’a dit que j’allais m’occuper d’un jeune autiste. Ni moi, ni les enseignants n’étions formés pour s’occuper de lui », se souvient-elle.

    Arthur Duquesne

    source: https://www.letelegramme.fr/

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