• « On n’a plus de vie » : dans les Ehpad de Brest, la hausse du temps de travail passe mal. ( OF.fr - 18/05/22 - 17h38 )

    « On n’a plus de vie » : dans les Ehpad de Brest, la hausse du temps de travail passe mal. ( OF.fr - 18/05/22 - 17h38 )

    Les manifestants ont investi le hall de la mairie de Brest (Finistère), dans l’espoir d’être reçus. Bernadette Abiven, élue en charge des ressources humaines à la Métropole, a accepté de s’entretenir avec une délégation.

    Une cinquantaine de salariés des Ehpad de la ville de Brest (Finistère) ont débrayé, ce mercredi 18 mai 2022, pour protester contre l’obligation légale de travailler soixante heures en plus. Ils estiment que la pénibilité de leur travail n’est pas assez prise en compte.

    « On travaille déjà parfois six jours sur sept, je ne vois pas comment on peut faire plus », souffle cette aide-soignante à Kerlevenez, l’un des Ehpad gérés par la Ville de Brest (Finistère). Avec une cinquantaine de ses collègues des établissements Louise-Le-Roux, Antoine-Salaün et de la résidence autonomie Poul-ar-Bachet, elle a débrayé, ce mercredi 18 mai 2022, sur la place de la Liberté.

    Une cinquantaine de manifestants ont brièvement bloqué la circulation du tramway, rue Jean-Jaurès, à Brest (Finistère). 

    Objectif : dénoncer une hausse de leur temps de travail. Pour se mettre en conformité avec la loi, les quelque 200 agents vont devoir travailler 1 607 heures par an, au lieu de 1 547 heures. « Ceux affectés à la collecte des déchets ont obtenu de ne pas accomplir ces soixante heures en plus, du fait de la pénibilité et des horaires décalés. Pourquoi pas en Ehpad, où les conditions de travail sont aussi très dures ? », déplorent les syndicats CFDT, FO, Unsa, Sud et CGT.

    « On est très souvent rappelées sur les repos »

    « On est très souvent rappelées sur les repos, on n’a plus de vie », soupire la salariée de Kerlevenez. « Le dimanche, on est seules avec quinze résidents, à devoir tout gérer (les repas, la vaisselle, les couchers…), au lieu de deux en semaine », abonde sa collègue.

    « On travaille déjà six jours sur sept, comment faire plus ? », déplorent ces aides-soignantes à l’Ehpad Kerlevenez, à Brest (Finistère). 

    Ces dimanches travaillés donnent actuellement droit à une récupération, à raison d’une heure pour une heure travaillée. Mais pour absorber les 60 heures supplémentaires, la collectivité a proposé de réduire cette récupération de moitié, soit trente minutes récupérées pour une heure travaillée. Ça ne passe pas auprès des syndicats, qui ont voté le principe d’une grève reconductible. Ils appellent à un nouveau débrayage jeudi 19 mai, à 14 h, à Kerlevenez.

    Une partie des manifestants devant la mairie de Brest (Finistère), pendant qu’une délégation est reçue. 

    Dans la matinée, mercredi, ils ont été reçus en urgence par Bernadette Abiven, vice-présidente aux ressources humaines à la Métropole. Mais la collectivité reste campée sur ses positions. Cette mesure doit permettre de remédier « un déséquilibre budgétaire qui s’est fortement accentué avec la crise sanitaire ». Mais aussi, explique l’élue, d’offrir aux salariés « davantage de visibilité sur leurs plannings » du fait d’une présence accrue dans l’entreprise et, donc, de meilleures conditions de travail.

    Source : https://www.ouest-france.fr

    Auteur : Delphine VAN HAUWAERT.

    « Le personnel des Ehpad de Brest au bord de la rupture. ( LT.fr - 18/05/22 - 18h55 )Les syndicats dénoncent un malaise dans les Établissements catholiques associés du pays de Morlaix. ( OF.fr - 19/05/22 - 19h02 ) »
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