• Patiente victime d’agression sexuelle à Lorient : l’anesthésiste licencié le jour même (OF.fr-8/10/21-7h50)

    La direction de l’hôpital du Scorff a immédiatement licencié l’anesthésiste remplaçant soupçonné d’agression sexuelle.La direction de l’hôpital du Scorff a immédiatement licencié l’anesthésiste remplaçant soupçonné d’agression sexuelle. 

    Une patiente du GHBS de Lorient (Morbihan) accuse un anesthésiste de lui avoir touché les seins, lors d’une consultation avant une opération de l’appendicite, fin septembre 2021. Le médecin remplaçant suspecté d’agression sexuelle a été licencié le jour même.

    Elle ne veut pas garder ça pour elle, car elle se dit : « Et si c’était arrivé à une femme fragile ou à une jeune fille… ? » Pauline (prénom d’emprunt), 36 ans, a porté plainte pour agression sexuelle (1). Elle dit avoir été victime d’attouchements par un anesthésiste, à l’hôpital de Lorient (Morbihan), alors qu’elle était hospitalisée en urgence pour une appendicite aiguë, une nuit de fin septembre 2021. 

    « Alors que je sortais de ma douche pré-opératoire, ma chemise à moitié ouverte, un médecin anesthésiste était là, dans ma chambre. Il m’a posé quelques questions pour préparer l’anesthésie. À la question « avez-vous déjà été opérée ? », j’ai répondu oui, pour des prothèses mammaires. En regardant mes seins, il m’a demandé : « c’est rond et dur ? ». Puis m’a dit « on va vérifier » en me touchant et en me palpant les seins, sans me demander. » Stoïque, la jeune femme ne sait comment réagir. Elle témoigne également de commentaires déplacés.

    « Comment justifier ça ? »

    Aide-soignante de profession, elle est choquée. Au réveil, après son opération, elle y repense. « C’est inadmissible. Comment justifier ça ? » Elle en parle à l’équipe soignante. « La cadre du service est venue dans la chambre avec l’anesthésiste pour une sorte de confrontation. Quand je lui ai demandé pourquoi un anesthésiste vérifie si mes seins sont bien faits, il a répondu qu’il avait déjà travaillé en chirurgie esthétique, qu’en tant que médecin, il passait son temps à voir des gens nus. »

    Une enquête est en cours

    Pauline salue la réaction des médecins et soignantes. L’homme a été licencié dans la journée. « Il s’agissait d’un anesthésiste remplaçant et les faits se sont produits en consultation de pré-anesthésie, précise Thierry Gamond-Rius le directeur du GHBS (Groupe hospitalier Bretagne sud). Dès que la patiente nous a informés de la situation, la cadre de service a empêché le remplaçant d’avoir quelque contact que ce soit avec les consultants. Je l’ai convoqué et il a été licencié sans délai par rupture de son contrat. » Les déclarations à l’ARS (Agence régionale de santé) et au Conseil de l’ordre sont en cours de rédaction, sur la base d’une enquête interne, indique également le directeur.

    Pauline a porté plainte dans le Finistère où elle habite. Elle aurait aimé être contactée par l’hôpital et se demande si elle est un cas isolé. Le parquet de Lorient vient d’être saisi. Le procureur confirme juste qu’une « enquête est en cours. »

    (1) Une agression sexuelle est constituée de « toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise ».

     

     

    Nadine BOURSIER.

    source: https://www.ouest-france.fr/

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